Tout en critiquant les politiques de double standard du Conseil de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, le ministère syrien des Affaires étrangères a précisé que les explosions à Zeinabiya et Alep se produisaient grâce au soutien de l’Arabie saoudite, de la Turquie et du Qatar.
Deux explosions terroristes ont eu lieu samedi, dans la localité d’al-Sayyida Zeinab (que le salut de Dieu soit sur elle), a-t-on appris de Fars News.
En adressant deux lettres séparées à Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, et au Conseil de sécurité, le ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que ces explosions et les bombardements contre les quartiers résidentiels dans la province d’Alep étaient perpétrés par Daech et le Front al-Nosra en conformité avec les politiques fascistes du régime de Recep Tayyip Erdogan, qui, à l'instar de l'Arabie saoudite et du Qatar, soutient financièrement et militairement les groupes terroristes.
Ces derniers jours, les daechistes ont massacré dans le village d’al-Ghandoura, à l’est de Manbij, dans la province d’Alep, 40 civils dont nombre d’enfants, a ajouté le ministère syrien.
« Ces actes terroristes interviennent dans le cadre des politiques d’Ankara, de Riyad et de Doha, dans le but de perturber la situation à travers la Syrie pour ainsi porter atteinte à la sécurité et la stabilité, semer la panique parmi les civils et rehausser le moral des terroristes face à l’armée syrienne », est-il dans ces lettres, a-t-on appris de l’agence officielle syrienne SANA.
« Ces crimes terroristes ne pourront pas empêcher le gouvernement syrien de lutter contre le terrorisme et de ramener la paix et la sécurité dans le pays. Cela n'affectera en rien la volonté de résoudre la crise syrienne par une voie politique », a précisé le ministère syrien des Affaires étrangères.
Le ministère syrien a demandé au secrétaire général des Nations unies et au Conseil de sécurité de condamner comme les autres pays ces crimes terroristes. Cette instance a demandé au Conseil de sécurité de mettre fin à sa politique de double standard, car le terrorisme est le terrorisme. Le fait de diviser le terrorisme en deux groupes - les modérés et les extrémistes - n’est qu’une invention. Le terrorisme en Syrie désigne toute personne qui prend les armes contre le pays et qui tue les civils.
Cette lettre demande au Conseil de sécurité d’assumer sa responsabilité dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales et de contraindre via des mesures de dissuasion et punitives les pays et les régimes protecteurs du terrorisme, notamment les régimes au pouvoir en Turquie, en Arabie saoudite et au Qatar.
