Le mouvement populaire Ansarallah a adressé une lettre à l'émissaire des Nations unies pour le Yémen, Ismaïl Ould cheikh Ahmed, dans laquelle il a affirmé que malgré le respect de la trêve par l’armée régulière et les comités populaires, les agresseurs saoudiens et leurs mercenaires ne cessaient de la violer.
« L’autre partie [coalition menée par Riyad et ses mercenaires] ne respectent pas le cessez-le-feu et continuent de le violer », ont écrit dans cette lettre le mouvement Ansarallah et le Congrès national du Yémen à l’émissaire de l’ONU, Ismaïl Ould cheikh Ahmed.
« Comme nous vous en avions informé, dans une note officielle datée du 13 avril, au sujet de la violation de la trêve par la partie saoudienne et ses mercenaires, nous vous annonçons encore une fois que les agresseurs continuent de transgresser l'accord sur le cessez-le-feu, et que la guerre se poursuit intensément dans la plupart des régions. Les agresseurs se servent de toutes sortes d’armes, et en violant la trêve ils se raillent de tous les efforts des Nations unies », peut-on lire dans cette lettre.
"Dans ce droit fil, rappelle la lettre, l’ennemi a commis un autre crime jeudi dernier en attaquant le bâtiment des commissions locales chargées de consolider le cessez-le-feu dans la province d’al-Jawf".
Ansarallah affirme que les agresseurs saoudiens et leurs mercenaires n’étaient pas sérieux en ce qui concerne la cessation des hostilités et le respect de la trêve.
« En poursuivant ses crimes, l’autre partie a prouvé au monde entier qu’elle ne souhaite pas avec sérieux l'établissement de la paix, ni la consolidation du cessez-le-feu afin de favoriser des négociations sous l'égide de l’ONU censées accéder à des solutions pacifiques au Yémen », conclut le texte.