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Washington s’oppose à la fédéralisation de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Washington s’oppose à la fédéralisation de la Syrie.

Le porte-parole adjoint du département d'État américain, Marc Tuner, a réagi sur la réunion des Kurdes qui étaient rassemblés mercredi pour se prononcer sur la mise en place d'un système fédéral dans les régions sous leur contrôle dans le nord syrien.

« Les Etats-Unis s’opposent à la mise en place de gouvernements autoproclamés en Syrie et soutiennent l’intégrité territoriale de ce pays », a déclaré le porte-parole adjoint du département d'État américain, Marc Tuner.

A peine une heure après que le porte-parole du principal parti politique kurde syrien (PYD) a annoncé la possible formation d’une région autonome dans le Nord syrien, Washington s’est rapidement opposé à cette idée.

Marc Tuner a déclaré que Washington n’avait pas accepté et qu’il n’accepterait pas la formation d’une région autonome ou semi-autonome en Syrie.

Concernant l’approche générale des Etats-Unis envers la structure de la Syrie, Marc Tuner a affirmé que Washington respectait l’intégrité territoriale et la cohésion de la Syrie.

Les Kurdes, qui contrôlent une vaste partie du nord syrien, viennent de mettre en place trois régions autonomes qui pourraient constituer « la Fédération de Syrie du Nord », selon Idris Naassan, responsable des relations extérieures de Kobané.

En plus des trois cantons d'Afrine, Kobané et Jaziré, l'aire géographique de la nouvelle administration kurde engloberait des secteurs récemment pris au groupe terroriste Daech dans le nord et nord-est syriens.

A noter que la Turquie s’oppose vivement à la formation d’un gouvernement autonome kurde près de ses frontières.

 

  

 

 

   

 

 

    

  

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV