Plus de 60 000 enfants de moins de 5 ans à Gaza souffrent de malnutrition, selon la coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.
Lors du Forum diplomatique d'Antalya (ADF) en Turquie, Sigrid Kaag a déclaré que l'aide humanitaire envoyée dans la région par l'intermédiaire de l'ONU pendant le cessez-le-feu du 19 janvier était parvenue sans problème aux personnes dans le besoin, mais que depuis le 2 mars, « l'aide n'a pas été autorisée à entrer ».
Kaag a également signalé que le matériel nécessaire aux travailleurs humanitaires dans la région pour mener à bien leur mission est insuffisant, le carburant essentiel au fonctionnement des hôpitaux est épuisé et la distribution de l'aide humanitaire est perturbée par le manque de carburant et d'équipement.
Elle a souligné qu'en vertu du droit international, Israël est tenu de garantir l'acheminement de l'aide à Gaza et qu'il est impératif que l'aide humanitaire y soit acheminée dans les plus brefs délais.
Plus loin dans ses propos, la responsable de l’ONU a regretté que les attaques israéliennes contre Gaza sont horribles non seulement pour les civils, mais aussi pour les travailleurs humanitaires internationaux, dont la majorité font part, eux aussi, des civils palestiniens.
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L'armée israélienne a repris ses assauts meurtriers contre la bande de Gaza le 18 mars, brisant ainsi l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur en janvier.
Depuis le début de la guerre en octobre 2023, près de 51 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza à cause de l’offensive brutale du régime sioniste.
Il est à noter que le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour sa guerre contre le territoire assiégé.
