L'Iran a fermement condamné la poursuite des attaques et des crimes commis par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, en particulier pendant les fêtes de l'Aïd el-Fitr, appelant à une action contre les violations des droits humains commises par le régime israélien.
Dans un communiqué publié jeudi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que les crimes du régime israélien comprennent les assassinats ciblés de journalistes, les attaques délibérées contre le personnel médical et les centres de santé, ainsi que les incursions de colons extrémistes dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa.
Il a ajouté que tous les pays sont tenus de prendre des mesures appropriées pour mettre fin à la politique israélienne consistant à utiliser la famine comme moyen de génocide.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a critiqué l'inaction de certains pays occidentaux, dont la Grande-Bretagne, le Canada, l'Allemagne et la France, face à la violation « flagrante et systématique » des droits de l'homme par Israël dans les territoires occupés de la Palestine.
« Le silence observé par ces pays occidentaux face aux crimes du régime israélien est un signe clair de leur hypocrisie en matière de droits de l'homme et d'état de droit », a-t-il souligné.
Baghaï a également évoqué la responsabilité que partagent tous les pays pour prévenir et contrer les crimes odieux d'Israël, y compris le génocide et les crimes de guerre.
Il a affirmé que l'impunité dont bénéficie le régime de Tel-Aviv l'encourage à poursuivre plus téméraire que jamais le massacre du peuple palestinien et l'occupation de la Palestine.
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Le porte-parole de la diplomatie iranienne a ainsi appelé toutes les nations, en particulier les pays musulmans, à se montrer solidaires du peuple palestinien pour mettre fin aux massacres de femmes et d’enfants innocents.
Le 18 mars, l'armée israélienne a lancé une attaque aérienne sur la bande de Gaza où il a tué plus de 1 000 personnes et blessé plus de 2 000 autres, violant sciemment l'accord de cessez-le-feu signé avec le Hamas ainsi que l'accord sur l'échange de captifs israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé mercredi sa profonde inquiétude face au bilan humain résultant de l'intensification des attaques du régime sioniste à Gaza.
Lors d’un point de presse quotidien, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que les bombardements et les opérations terrestres à grande échelle menés par Israël ont entraîné, rien qu'en deux jours, des destructions généralisées et le déplacement de plus de 100 000 Palestiniens de Rafah.
