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Guerre Israël/Liban: des pays du monde entier mettent en garde contre un risque d'escalade plus large

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne dans le sud du Liban, vue du côté israélien de la frontière, le 23 septembre 2024. ©Flash90

Les pays du monde entier appellent à un cessez-le-feu « temporaire » dans la guerre israélienne contre le Liban et mettent en garde contre un « risque inacceptable » d’escalade plus large.

Une dizaine de pays du monde a publié une déclaration commune, appelant à un cessez-le-feu de trois semaines dans l’agression israélienne contre le Liban, alors que l’armée du régime de Tel-Aviv a déclaré qu’elle se préparait à une éventuelle offensive terrestre.

Cette déclaration, publiée à l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi, fait suite à des discussions menées par la France et les États-Unis.

Ces pays ont déclaré que la situation « intolérable » entre Israël et le Liban « présente un risque inacceptable d’escalade régionale plus large ».

« Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours à travers la frontière entre le Liban et Israël pour donner une chance à la diplomatie », ajoute la déclaration signée par l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Qatar.

« Il est temps de conclure un accord diplomatique qui permette aux civils des deux côtés de la frontière de rentrer chez eux en toute sécurité. »

Ni Israël ni le Liban n’ont accepté la trêve proposée, mais les responsables américains ont exprimé leur optimisme sur la base de leurs conversations avec les parties concernées.

La déclaration commune appelle également à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où le génocide lancé par Israël a tué 41 495 personnes, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.

Cette déclaration a été publiée quelques jours après une escalade des tensions entre Israël et le mouvement de résistance libanais Hezbollah.

Lundi, l’armée d’occupation a élargi sa campagne de bombardements sur le Liban et envisage une invasion terrestre.

Depuis octobre, les frappes aériennes israéliennes au Liban ont fait 1 247 morts et 5 278 blessés. En représailles, le Hezbollah a tiré des roquettes sur les territoires occupés.

L’échange de tirs meurtrier a été déclenché par l’attaque israélienne contre Gaza, qui a déclenché une catastrophe humaine dans le territoire palestinien assiégé.

Israël « répand la terreur » au Liban

S’exprimant lors de la réunion du Conseil de sécurité de mercredi, le Premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré qu’Israël « sème la terreur et la peur parmi les citoyens libanais à la vue du monde entier ».

« Israël viole notre souveraineté en envoyant ses avions de combat et ses drones dans notre ciel », a-t-il souligné. « Des centaines de civils ont perdu la vie en quelques jours. Les hôpitaux sont débordés, incapables d’accepter davantage de blessés. »

Mikati a également averti que son pays est « victime d’une cyberagression électronique et d’une agression aérienne et maritime qui peut se transformer en une agression terrestre et peut devenir une guerre régionale totale ».

La semaine dernière, Israël a fait exploser presque simultanément des milliers d’appareils de télécommunication piégés dans des lieux publics à travers le Liban. Le régime israélien a également assassiné plusieurs commandants du Hezbollah lors d’attaques terroristes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV