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Taïwan recevra de nouveaux HIMARS d'ici la fin de l'année

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Des troupes américaines se tiennent à côté d'un système de roquettes d'artillerie à haute mobilité (HIMARS) lors d'exercices de tir réel à Laur, aux Philippines, le 31 mars 2023. ©Getty Images

Le premier lot de 11 lance-roquettes HIMARS de fabrication américaine pourrait arriver à Taïwan d'ici la fin de 2024, a rapporté le Taipei Times, citant des sources militaires.

La livraison prévue s'inscrit dans le cadre du soutien continu des États-Unis à Taïwan, malgré les fortes protestations de Pékin, qui considère l'île comme faisant partie de la Chine.

Taipei a commandé un total de 29 unités et espère les recevoir d'ici 2026. Lockheed Martin, qui fabrique le système d'armes, a déclaré qu'il augmenterait sa production en raison de la demande accrue de l'Ukraine.

Washington a accepté de vendre le premier lot de 11 lanceurs en 2020, après l'échec de l'accord pour l'achat d'obusiers automoteurs M109A6 Paladin. Taïwan a depuis commandé 18 unités supplémentaires.

Les systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité M142 (HIMARS) peuvent tirer des volées de roquettes guidées par GPS, des bombes GLMRS ou des missiles tactiques de l’armée (ATACMS).

Selon les médias taïwanais, l’île a passé un contrat pour au moins 864 roquettes et 84 ATACMS.

Les États-Unis ont fourni à l’Ukraine plus de 40 lanceurs HIMARS et des munitions depuis le début du conflit avec la Russie.

La semaine dernière, Washington a annoncé que 16 autres lanceurs seraient vendus à la Norvège dans le cadre d’un ensemble évalué à 580 millions de dollars.

Le mois dernier, la Chine a imposé des sanctions à Lockheed Martin et à plusieurs autres fabricants d’armes américains, citant leur participation à la fourniture d’équipements militaires à Taïwan.

Cette décision est intervenue après que Washington a annoncé la vente de drones et d’autres armes d’une valeur de 360 millions de dollars à l’île.

Bien que les États-Unis reconnaissent officiellement Taïwan comme faisant partie de la Chine, ils ont fourni à l’île ces dernières années des armes, des munitions et des équipements pour « dissuader » une « invasion » depuis le continent.

Les États-Unis entretiennent également des liens diplomatiques et économiques informels avec Taipei, qui est une source majeure de semi-conducteurs et de puces pour les marchés occidentaux.

Les États-Unis ont aidé à évacuer les forces nationalistes chinoises vers Taïwan en 1949, après la victoire des communistes dans la guerre civile.

Washington n’a reconnu la République populaire de Chine qu’en 1979, traitant entre-temps le gouvernement de Taipei comme la « République de Chine ».

La politique officielle de Pékin à l’égard de Taïwan est la réintégration pacifique, bien que la Chine n’ait pas exclu de recourir à la force dans le cas où l’île déclarerait son indépendance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV