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Le Canada a interdit aux ressortissants iraniens d'aller voter à la présidentielle

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani (au centre), s'adresse aux journalistes lors d'une visite au siège des élections iraniennes organisées pour la diaspora, le 28 juin 2024.

Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a déclaré que le Canada avait refusé de permettre aux ressortissants iraniens résidant dans ce pays de voter à l'élection présidentielle malgré toutes ses prétentions à défendre la démocratie.

S'adressant aux journalistes lors d'une visite au siège électoral pour les Iraniens résidant à l'étranger ce vendredi 28 juin, Bagheri Kani a ajouté que le Canada a montré au monde sa vraie nature.

« Le Canada a été le seul pays à empêcher l'avancement du processus démocratique de la République islamique d'Iran dans le monde », a-t-il déclaré.

Il a souligné que le Canada se considère à l'avant-garde de la défense des droits de l’homme, mais qu'il a ouvertement créé des obstacles pour empêcher des centaines de milliers d'expatriés iraniens désireux de déterminer leur sort.

Malgré tous les efforts du ministère iranien des Affaires étrangères, le gouvernement canadien poursuit son hostilité et sa confrontation avec le peuple iranien et a prouvé une fois de plus son adhésion à des affirmations creuses, a ajouté Bagheri Kani. 

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Le plus haut diplomate iranien a souligné la procédure « appropriée » consistant à organiser des élections anticipées à l'étranger et a exprimé l'espoir que le processus se poursuivra jusqu'à la fin.

Vendredi, les Iraniens se sont rendus aux urnes pour voter pour l'élection présidentielle qui déterminera qui sera à la tête de l'exécutif du pays pour les quatre prochaines années.

Des personnes de tous horizons participent à l'élection pour voter pour le candidat de leur choix parmi quatre candidats à la présidence.

Le Canada a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran et fermé son ambassade à Téhéran dans un geste surprise en 2012, invoquant diverses raisons, notamment le soutien de l'Iran à la Syrie, ses travaux nucléaires et les menaces présumées contre le régime israélien.

Et aujourd’hui donc, le gouvernement canadien n'a pas autorisé les Iraniens expatriés à aller voter.

Toutefois, avec la coordination du Bureau pour la protection des intérêts de l'Iran à Washington, des bureaux de vote ont été installés dans la région frontalière des États-Unis et du Canada pour permettre aux Iraniens du Canada d'exercer leur droit de vote.

Les Iraniens ont transformé les menaces en opportunités

Ailleurs dans son discours, Bagheri Kani a salué la participation massive du peuple iranien au cortège funèbre organisé pour l'ancien président Ebrahim Raïssi et son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian ainsi que pour six de leurs compagnons qui ont tous perdu la vie dans un accident d'hélicoptère le 19 mai 2024.

Il a déclaré que le peuple iranien avait fait preuve de solidarité et de cohérence à travers cette participation massive ; ce qui avait par ailleurs suscité l'étonnement du monde entier qui avait vu une fois de plus que le peuple était attaché à ses dirigeants et ce, alors que le pays se trouvait dans un moment bien difficile. 

« Le peuple a réussi à transformer les menaces en opportunités pour le progrès de la Révolution islamique », a-t-il ajouté. 

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Le ministre des Affaires étrangères par intérim a noté que les Iraniens ont favorisé la démocratie dans le pays en participant à l'élection présidentielle et qu'ils ont « créé des conditions très spéciales ».

Bagheri Kani a déclaré que des conditions appropriées ont été préparées pour que tous les ressortissants iraniens vivant à l'étranger puissent participer à l'élection présidentielle anticipée. Il a appelé les expatriés à assister au « grand festival de [l’exercice de] la démocratie islamique ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV