TV

USA : des groupes de défense des droits déposent un appel contre Biden, Blinken et Austin pour complicité dans le génocide de Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Rassemblement des manifestants à Los Angeles, en Californie, pour protester contre l’invasion de la bande de Gaza par Israël et le soutien militaire de l’administration Biden à l’offensive militaire israélienne le 2 mars 2024. ©Getty Images

Des groupes de défense des droits américains ont déposé un appel contre le président américain Joe Biden, le secrétaire d'État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin pour leur complicité dans le génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza perpétré pendant des mois par le régime israélien.

Le Center for Constitutional Rights, un groupe new-yorkais de défense des libertés civiles, a déposé un appel lundi au nom des organisations palestiniennes de défense des droits humains Al-Haq et Defense for Children International ainsi que des Palestiniens de Gaza et des Palestiniens américains aux États-Unis.

Dans leur appel devant la Cour d'appel du neuvième district de San Francisco, les avocats des plaignants ont affirmé que Biden, Blinken et Austin étaient complices du génocide palestinien en cours à Gaza, qui a fait plus de 37 000 morts depuis octobre.

Téhéran: Les États-Unis et Israël doivent être tenus pour responsables du génocide à Gaza

Le procès initial déposé en novembre devant la Cour fédérale a été rejeté en janvier pour des raisons de compétence.

L’une des plaignantes palestiniennes dans cette affaire, qui a perdu cinq membres de sa famille dans les atrocités criminelles des forces du régime israélien, a déclaré qu’elle s’était engagée à demander justice.

« J'ai promis aux membres survivants de ma famille à Gaza que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour défendre leurs intérêts », a déclaré Laila El-Haddad.

Pendant ce temps, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a demandé un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans les territoires occupés.

Khan a annoncé le mois dernier qu’il avait des raisons de croire que le Premier ministre israélien et son chef militaire « portaient la responsabilité pénale » des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le territoire palestinien assiégé.

Des manifestants pro-palestiniens vont encercler la Maison Blanche qui a déjà instauré une clôture

Le fait d’avoir ordonné des attaques ciblées contre des civils palestiniens ainsi que la famine imposée à la population en raison de l'embargo sur l’eau et la nourriture pendant des mois comptent parmi les crimes de guerre commis par les autorités israéliennes.

La décision du procureur de la CPI a été rejetée par les partisans d'Israël en Occident. Biden, Blinken, Austin et d’autres dirigeants occidentaux se sont opposés à la demande des procureurs de la CPI de mandats d’arrêt contre les dirigeants sionistes bellicistes.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV