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Présidentielle en Iran: portrait de Ghazizadeh Hashemi, ex-législateur, président de la Fondation des martyrs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Le Conseil des gardiens de la Constitution, l’organe de surveillance des élections composé de 12 membres, a validé six candidats pour participer à la prochaine élection présidentielle prévue le 28 juin.

Parmi les personnes approuvées figure Seyyed Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi, un ancien parlementaire qui dirige désormais l’organisation qui supervise le bien-être des familles des vétérans et des martyrs.

L’Iran organisera une élection présidentielle anticipée le 28 juin, un an plus tôt que prévu, à la suite de la mort en martyr du président Ebrahim Raïssi dans un tragique accident d’hélicoptère dans le nord-ouest du pays le 19 mai.

Les candidats validés par le Conseil des gardiens de la Constitution de la RII auront deux semaines pour faire campagne et participer aux débats électoraux avant le scrutin.

Ghazizadeh Hashemi est né en 1971 à Fariman, une ville de la province du Khorassan Razavi, au nord-est du pays. Son père, boulanger de profession, a deux autres fils et quatre filles.

Il a été élevé dans une famille religieuse et révolutionnaire. Son grand-père était un farouche détracteur des politiques et pratiques anti-islamiques de la dynastie de Pahlavi soutenu par l’Occident.

Début de la campagne pour l’élection présidentielle du 28 juin en Iran

Son frère cadet, Seyyed Ehsan Ghazizadeh Hashemi, est un homme politique qui a représenté la circonscription de Fariman et Sarakhs au Parlement.

Il est le cousin de Seyyed Hossein Ghazizadeh Hashemi, ancien représentant de Fariman et Sarakhs, et de Seyyed Hassan Ghazizadeh Hashemi, ministre de la Santé du gouvernement de Hassan Rohani.

Adolescent, il a pris part activement aux dernières années de la guerre imposée par l’ancien régime irakien et a été blessé à la jambe, suite à quoi il a dû subir une opération chirurgicale.

Au retour de la guerre, il a étudié la médecine à l’Université des sciences médicales de Mashhad et a obtenu son diplôme de spécialiste ORL. Il s’est marié en 1997 et a un fils et une fille.

Ghazizadeh Hashemi a été désigné vice-président de la Fondation des anciens combattants du Khorassan en 2002 et est devenu membre du conseil d’administration de l’Université des sciences médicales de Mashhad.

Il a travaillé comme professeur associé à l’Université des sciences médicales Shahid Beheshti et a était président de l’Université des sciences médicales de Semnan avant de devenir député.

Ghazizadeh Hashemi est entré au 8e Parlement en 2008 en tant que représentant de la circonscription de Mashhad et Kalat et a également participé aux 9e, 10e et 11e Parlements jusqu’en 2021.

Il est membre du Conseil central du « Front pour la stabilité de la Révolution islamique » et en a été le porte-parole de 2013 à 2014. De 2020 à 2021, il était le porte-parole adjoint du Parlement.

En 2021, il a été nommé vice-président de la RII et président de la Fondation des martyrs et des affaires des anciens combattants, un organisme gouvernemental qui s’occupe du bien-être des anciens combattants et des familles des martyrs.

La même année, il s’est porté candidat aux élections présidentielles et, avec un peu plus d’un million de voix, a terminé quatrième parmi les candidats, avant de soutenir par la suite la candidature d’Ebrahim Raïssi.

L’Iran s’apprête à organiser des élections présidentielles le 28 juin avec 6 candidats en lice

Le 3 juin, dernier jour des inscriptions, Ghazizadeh Hashemi a de nouveau déposé sa candidature et a parlé lors d’une conférence de presse de sa vision politique pour gérer le pays.

Il a salué la persévérance et le travail dévoué du président Raïssi pour résoudre les problèmes du peuple, ajoutant que le peuple iranien est toujours confronté à des problèmes et des défis qui doivent être résolus.

Ghazizadeh Hashemi a promis de supprimer les barrières entre le gouvernement et le peuple, soulignant la nécessité d’intégrer un nombre important de jeunes élites aux services administratifs du pays pour en révolutionner les mécanismes et les modèles de fonctionnement.

Il se considère comme détracteur de la bureaucratie centenaire orientée vers l’État et des cercles de gestion fermés qui, selon lui, ignorent les capacités du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV