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Frappes aériennes d'Israël contre Rafah: au moins 7 morts palestiniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De la fumée s’élève au-dessus de Rafah, après des frappes aériennes israéliennes, le 10 octobre 2023. ©AFP

L’armée israélienne a lancé, vendredi 19 avril, de nouvelles frappes aériennes contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, faisant au moins sept morts.

Les médias palestiniens ont rapporté, vendredi 19 avril, que la plupart des victimes de cette attaque étaient des femmes et des enfants.

Le bilan des morts risque de s'alourdir en raison du nombre de personnes grièvement blessées, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa. L'attaque a touché une habitation dans le quartier de Tal as-Sultan à Rafah.

Cela survient alors que l’armée israélienne prépare des plans d’évacuation de la ville en prévision d’une offensive terrestre.

Les Nations Unies et de nombreux autres pays ont exprimé leur profonde préoccupation quant à cette offensive. La ville abrite environ 1,5 million de Palestiniens déplacés.

Le G7 condamne « l’opération militaire à grande échelle d’Israël à Rafah »

Les ministres des Affaires étrangères du groupe des sept (G7) ont déclaré vendredi qu'une « opération militaire à grande échelle à Rafah » par Israël pourrait avoir « des conséquences catastrophiques sur la population civile ».

Les ministres d'Italie, du Royaume-Uni, des États-Unis, de France, d'Allemagne, du Japon et du Canada ont également condamné le « nombre inacceptable de civils » tués à Gaza pendant la guerre génocidaire menée par Israël.

« Nous réitérons notre opposition à une opération militaire à grande échelle à Rafah qui aurait des conséquences catastrophiques sur la population civile », ont indiqué les ministres dans un communiqué.

Israël est confronté à une réprobation mondiale croissante face à la guerre génocidaire incessante qui a réduit une grande partie de Gaza en ruines.

« Nous déplorons la perte de toutes les vies civiles », ont déclaré les ministres du G7 lors de la réunion sur l'île italienne de Capri, notant « avec une grande inquiétude le nombre inacceptable de civils, notamment des milliers de femmes, d'enfants et de personnes en situation vulnérable, qui ont été tués à Gaza ».

Le régime a lancé son agression contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023 après que les groupes de résistance de Gaza ont mené une opération de représailles contre l’entité usurpatrice.

Depuis le début de l'offensive, le régime de Tel-Aviv a tué plus de 34 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

La Résistance islamique irakienne a mené de nombreuses opérations contre des cibles situées dans les territoires occupés depuis le début de la guerre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV