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7209 militaires israéliens ont suivi une rééducation physique et mentale depuis le 7 octobre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le bilan de soldats blessés dans la bande de Gaza, annoncé par l’armée, diffère de manière significative avec les bilans dressés par les hôpitaux israéliens. (Illustration)

L’armée du régime sioniste a indiqué, mercredi 17 avril, que 7209 militaires israéliens ont suivi une rééducation physique et psychique depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle la Résistance palestinienne a lancé son opération Tempête d’Al-Aqsa contre le régime d’occupation israélien.

Ce chiffre est trois fois supérieur au nombre total de vétérans blessés pris en charge par le Centre de réhabilitation du ministère israélien de la Guerre en 2022.

Selon le ministère, quelque 30 % des personnes traitées par le Centre de rééducation pendant la guerre souffrent de « traumatismes crâniens », de trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres troubles psychologiques.

Le ministère israélien de la Guerre prévoit des milliers d’autres militaires blessés et/ou traumatisés au cours de l’année à venir, alors que la guerre se poursuit dans la bande de Gaza et sur d’autres fronts.

Actuellement, le Centre de rééducation du ministère israélien de la Guerre offre ses services à plus de 64 000 soldats, dont 8 000 souffrent d’un trouble de stress post-traumatique, selon le ministère.

L'armée du régime sioniste impose depuis toujours des mesures de censure draconiennes aux médias israéliens en ce qui concerne la diffusion d'informations relatives à la mort, aux traumatismes physiques ou psychologiques, aux tentatives de suicide ou à la désertion de soldats. De telles informations ne peuvent être diffusées qu'avec l'accord préalable de l'armée du régime sioniste.

Ces mesures de censure ont été intensifiées depuis le 7 octobre quand l’armée a déclenché sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, et cela s’explique par le nombre élevé des pertes du personnel militaire à laquelle est particulièrement sensible l’opinion publique, les médias et les milieux politiques de l’opposition.

Certains médias israéliens avaient indiqué auparavant que le bilan de soldats blessés dans la bande de Gaza, annoncé par l’armée, différait de manière significative avec les bilans dressés par les hôpitaux israéliens.

Le Canal 12 de la télévision israélienne a rapporté récemment que l’armée a demandé aux hôpitaux de ne pas annoncer ces bilans sans consultation préalable avec le ministère israélien de la Guerre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV