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Deux poids, deux mesures de l'Occident: quand on appelle la riposte, l'attaque

Image : L'ambassadeur d'Israël à l'ONU Gilad Erdan, à gauche, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le 5 avril 2024. (AFP)

Lors d'un entretien téléphonique dimanche avec Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a estimé que la RII n'avait pas d'autre choix que de punir le régime sioniste selon le droit de la légitime défense.

« Le refus des Nations unies de condamner dans les moindres termes l'attaque terroriste meurtrière perpétrée le 1er avril dernier par le régime israélien contre les locaux diplomatiques iraniens à Damas, ne laissait pas d'autre choix à la République islamique », a-t-il affirmé.

« Face à l'inaction diplomatique des Nations unies et du Conseil de sécurité [de l'ONU], son refus de publier ne serait-ce qu'un seul communiqué condamnant l'action [terroriste israélienne], la République islamique n'a pas eu d'autre choix que de punir le régime sioniste dans le cadre de sa légitime défense », a-t-il expliqué.   

Réagissant aux évolutions, la Fédération de Russie a pointé le « défilé d’hypocrisie » de l’Occident au Conseil de sécurité. Ce qui s’est passé dans la nuit du 13 au 14 avril ne s’est pas produit « dans le vide », a-t-elle fait remarquer en expliquant que de telles mesures ont été prises par l'Iran pour pallier « l'inaction honteuse du Conseil de sécurité » : elles ont été menées en réaction à l'attaque flagrante d'Israël contre l’ambassade iranienne à Damas le 1er avril dernier, car une attaque contre une mission diplomatique est un casus belli au regard du droit international.

S'agissant de ce deux poids, deux mesures occidentaux manifestes devant une attaque contre une mission diplomatique qui est un casus belli au nom du droit international, et le soutien complice des proches alliés d'Israël nous avons eu un entretien téléphonique avec M.Bernard Cornut, analyste politique français, spécialiste du Moyen-Orient et des conflits dans la région.

La question qui se pose c'est que si des missions occidentales étaient attaquées, ils n’hésiteraient pas à riposter et à prouver leurs causes dans la salle du Conseil de sécurité de l'ONU ?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV