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Attaques israéliennes contre le sud du Liban : 6 membres du Hezbollah et d'Amal tués

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Funérailles d’un combattant du Hezbollah tué lors des frappes israéliennes en Syrie, au sud de Beyrouth, au Liban, le 26 août 2019. ©AFP

Le mouvement de la Résistance islamique du Liban, Hezbollah et le mouvement libanais Amal ont annoncé que six de leurs membres avaient été tués dans les frappes israéliennes contre le sud du pays.

Dans des communiqués distincts émis le vendredi 16 février, le mouvement Amal a déploré la morts de quatre de ses membres, affirmant qu’ils ont été tués en martyr alors qu’ils défendaient le Liban. Les frappes ont visé une maison du village de Qantara, dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a également annoncé la mort en martyr de deux de ses combattants. 

Par ailleurs, les attaques de mercredi contre la ville de Nabatiyeh ont fait au moins 15 morts parmi les civils, dont 7 faisaient partie d'une même famille.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a réitéré que le régime israélien « paiera par le sang » le prix du meurtre des civils dans le sud du pays. Ce massacre ne forcera pas le Hezbollah à renoncer à son soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza, a souligné Seyyed Hassan Nasrallah qui prononçait en direct un discours télévisé diffusé ce vendredi 16 février depuis Beyrouth, à l'occasion de la Journée des martyrs du Hezbollah.

Par ailleurs, les combattants libanais ont visé jeudi à minuit la caserne de Kiryat Shmona avec des missiles Falaq-1 en réponse au massacre commis par l'armée israélienne dans les villes de Nabatiyeh et Al-Sowanah il y a deux jours.

La mission permanente du Liban auprès des Nations Unies a également déposé une plainte officielle auprès du Conseil de sécurité de l’ONU à ce propos.

Lire aussi : Hezbollah : l'axe de la Résistance est déterminé à libérer la Palestine, quel qu'en soit le prix

S'adressant à la présidente tournante du Conseil de sécurité, Carolyn Rodrigues-Birkett, la mission libanaise a noté que les frappes contre les civils constituaient un « crime de guerre ».

Israël a continué de frapper le Liban vendredi, essuyant des tirs d'artillerie sur les zones proches d'al-Faris, al-Habari et Rachaya Al Fukhar, dans le sud du Liban, a rapporté la chaîne de télévision Al Mayadeen.

Le Hezbollah a également poursuivi ses opérations de représailles contre Israël vendredi, tirant des roquettes sur les soldats israéliens rassemblés près de la caserne de Doviv. 

Les avions de chasse du Hezbollah ont tiré un missile Bukran contre le poste israélien de Malkia.

Ils ont aussi attaqué une position des troupes israéliennes dans le poste de Ramya, en utilisant des « armes appropriées », faisant de nombreux morts et blessés. 

Dans les fermes libanaises occupées de Chebaa, les combattants du Hezbollah ont tiré des roquettes sur les postes israéliens de Zebdine et Ruwaisat al-Alam.

Depuis qu’Israël a commencé à bombarder la bande de Gaza en octobre 2023, des affrontements quotidiens entre le Hezbollah et le régime israélien ont lieu aux frontières nord de la Palestine occupée.

Le Hezbollah a déclaré que sa campagne ne s'arrêterait que lorsque Israël mettrait fin à sa guerre dans la bande de Gaza, où au moins 28 775 personnes ont été tuées, selon les responsables sanitaires palestiniens. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV