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Les crimes des États-Unis se multiplient contre tous les fronts du soutien à Gaza

Des personnes, des sauveteurs et des forces de sécurité se rassemblent autour d'un véhicule touché par une frappe de drone, qui aurait tué trois personnes à Bagdad, le 7 février 2024. © AFP

L'Irak a fustigé jeudi la frappe de drone américaine ayant tué un haut commandant des Brigades du Hezbollah, influent groupe armé irakien actifs contre les terroristes et les occupants américains basés dans le pays.

Bagdad accuse la soi-disant coalition anti-terroriste menée par Washington au Moyen-Orient d'être devenue un « facteur d'instabilité ».

Mercredi soir, dans un quartier animé de la capitale irakienne, une frappe de drone ciblant une voiture a tué dans un acte terroriste de liquidation un haut commandant des Brigades du Hezbollah irakien, Abou Baqir al-Saadi. Dans un contexte régional déjà explosif, l'attaque tend les rapports entre Washington et les autorités irakiennes.

Dans un communiqué, les autorités irakiennes ont condamné « l'opération d'assassinat » qui viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Irak.

« La coalition internationale outrepasse totalement les raisons et les objectifs pour lesquels elle se trouve sur notre territoire », a déploré le général Yehia Rasool, porte-parole militaire du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani.

« Cette voie pousse plus que jamais le gouvernement irakien à mettre fin à la mission de cette coalition, qui est devenue un facteur d'instabilité en Irak, et menace d'entraîner l'Irak dans un conflit » régional, poursuit-il.

Réaction d’Ayssar Midani, analyste politique franco-syrienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV