Les médias yéménites ont rapporté que les États-Unis et le Royaume-Uni ont une nouvelle fois ciblé une région dans le nord-ouest du Yémen.
La chaîne Al-Masirah a annoncé ce vendredi soir 2 février que la nouvelle attaque aérienne des États-Unis et de l'Angleterre avait visé le nord-ouest du Yémen.
Selon cette source, les avions de combat américains et britanniques ont frappé à quatre reprises la région d'al-Jar, dans le district d'Abs de la province de Hajjah, au nord-ouest du Yémen.
Cependant, la chaîne libanaise Al-Mayadeen, citant son correspondant au Yémen, a rapporté que les avions de chasse américano-britanniques avaient mené 7 frappes aériennes sur cette zone. « Les cibles sensibles et vitales n'ont pas été attaquées lors des frappes aériennes américaines et britanniques », a-t-il ajouté.
Le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, n’a pas encore réagi à cette nouvelle et ne l'a ni nié ni confirmé.
Ce développement survient alors que les forces armées yéménites ont annoncé jeudi soir avoir attaqué un navire britannique en mer Rouge en réponse à l'agression des États-Unis et de l'Angleterre.
Le porte-parole des forces armées yéménites a annoncé que ce navire britannique se dirigeait vers les ports israéliens et avait été visé par des missiles navals.
Avant cette opération, la marine yéménite avait également ciblé des navires américains en réponse aux attaques de Washington sur le sol yéménite.
Suite à l'escalade des attaques du régime israélien contre la bande de Gaza, les forces armées yéménites n'ont autorisé aucun navire israélien ni d’autres navires à destination de la Palestine occupée à traverser la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandeb.
Après l'intensification des opérations de la marine yéménite contre les navires israéliens, les États-Unis ont formé une coalition maritime pour affronter les forces armées yéménites et ont lancé des attaques sur le territoire du pays arabe.
Les combattants yéménites ont assuré qu'ils poursuivraient leurs opérations « jusqu'à la fin de [la guerre d'agression israélienne] et la levée du siège sur la bande de Gaza ».
Jeudi également, Mohammad Ali al-Houthi, membre du Conseil politique suprême du Yémen, a démenti les allégations des responsables américains et britanniques, selon lesquelles les opérations yéménites avaient « mis en danger » la navigation maritime.
« Le passage de 4 874 navires en mer Rouge sans aucune objection confirme que les allégations américaines et britanniques sont fausses », a-t-il réitéré.
« Les problèmes des États-Unis proviennent de leur intention de maintenir leur hégémonie sur la région », a-t-il ajouté, notant que Washington cherchait plutôt « à contenir toute réaction contre les crimes génocidaires qu'ils (les Israéliens) commettent à Gaza ».
