TV

Zoom Maghreb du 13 janvier 2024

Zoom Maghreb du 13 janvier 2024

1. Boughali s’entretient à Téhéran avec le président du Parlement iranien

Le président de l’Assemblée populaire nationale de l'Algérie, (APN), M. Brahim Boughali, s’est entretenu, hier jeudi à Téhéran (Iran), avec le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, indique un communiqué de la chambre basse du Parlement.

Lors de cette rencontre, tenue en marge de la Réunion d’urgence du Comité de la Palestine de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), les deux parties ont évoqué « l’état des relations privilégiées qui lient les deux pays et les moyens de poursuivre les efforts visant à promouvoir la coopération bilatérale, notamment au niveau parlementaire », précise le communiqué.

Saluant la République islamique d’Iran d’avoir abrité cette réunion sur la Palestine, M. Boughali a rappelé que l’entité sioniste « commet les crimes les plus odieux à l’encontre du peuple palestinien ».

Aussi, il a exhorté les pays musulmans à « faire face à cette entité », soutenant que « la cause palestinienne n’est pas seulement une cause musulmane, mais une cause humanitaire qui en appelle à l’unité des pays arabes ».

« Outre l’Afrique du Sud, des pays non arabes et non musulmans d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et même d’Europe ont pris des positions fortes contre l’entité sioniste », a relevé le président de l’APN, appelant à « la nécessité pour les pays arabes et musulmans de s’unir pour soutenir et libérer l’Etat de Palestine avec sa capitale El-Qods ».

Evoquant les relations algéro-iraniennes, M. Boughali a estimé que « la République islamique d’Iran est une puissance économique jouissant d’un grand potentiel », évoquant « la possibilité de développer les économies des deux pays en tirant parti de leur potentiel et en promouvant la coopération bilatérale ».

Pour sa part, le président du Parlement iranien a souligné que les pays musulmans étaient « appelés à faire bloc pour défendre la Palestine et à mobiliser tous leurs moyens pour soutenir le peuple palestinien opprimé ».

2. Ali Aoun se félicite du succès du partenariat algéro-qatari dans le domaine de la sidérurgie

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, s’est félicité jeudi à Bellara (Jijel), du succès du partenariat algéro-qatari dans le domaine de la sidérurgie.

Le ministre, qui effectuait une visite de travail dans la wilaya de Jijel, a souligné les résultats positifs obtenus par l’entreprise Algerian Qatari Steel (AQS) en matière de satisfaction de la demande nationale et d’exportation.

M. Aoun, indiquant que grâce à la vision prospective des hautes autorités du pays, l’Algérie est passée du statut d’importateur de fer à celui de pays exportateur, a transmis les remerciements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux responsables du complexe pour les efforts déployés pour le développement de la sidérurgie en Algérie.

Il a également exhorté les responsables du complexe de Bellara à accélérer la mise en œuvre de la seconde phase du processus d’agrandissement de l’usine pour qu’elle soit « conforme à la vision d’avenir des pouvoirs publics dans le domaine de la sidérurgie, notamment après l’entrée en exploitation de la mine de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf ».

Selon les explications fournies sur place, la deuxième phase de l’extension du complexe AQS Steel nécessite un investissement total de 2,08 milliards de dollars, ce qui permettra de produire plus de 2,25 millions de tonnes pour atteindre une capacité de production globale dépassant les 4 millions de tonnes, avec un complément de chiffre d’affaires estimé à 1,75 milliard de dollars, en plus de la création de 1.500 emplois.

3. Maroc-Égypte : fort potentiel dans la production d'hydrogène bas carbone

Le dernier rapport du Forum économique mondial a identifié des pays en Afrique du Nord « à fort potentiel » pour la production d’hydrogène bas-carbone. Le Maroc et l'Égypte arrivent dans le groupe de tête formé par 6 pays. Dans le cadre de ses travaux régionaux et thématiques, le Forum économique mondial (WEF) vient de publier un rapport intitulé « Feuille de route pour l'hydrogène à faible teneur en carbone en Afrique du Nord. On peut y lire que de nouveaux acteurs émergent sur ce marché.

Le dernier rapport du Forum économique mondial a identifié des pays en Afrique du Nord « à fort potentiel » pour la production d’hydrogène bas-carbone. Le Maroc et l'Égypte arrivent dans le groupe de tête formé par 6 pays. Dans le cadre de ses travaux régionaux et thématiques, le Forum économique mondial (WEF) vient de publier un rapport intitulé « Feuille de route pour l'hydrogène à faible teneur en carbone en Afrique du Nord. On peut y lire que de nouveaux acteurs émergent sur ce marché. C’est, par exemple, le cas du Maroc. Selon le rapport du WEF, la dépendance aux importations de combustibles fossiles a entraîné un fort développement des énergies renouvelables avec 4,6 GW déjà installés. Le pays est une porte d'entrée reliant l'Afrique subsaharienne et l'Europe, il a donc investi massivement dans des interconnexions de transport d'électricité et des pipelines d'hydrogène le long de la côte atlantique. La conjonction des deux éléments permet au royaume de Mohamed VI de se positionner de manière très concurrentielle avec une offre significative. Le Maroc estime pouvoir produire 30 TWh ( l’équivalent de 0,9 million de tonnes par an). Si une partie sera évidemment destinée à son marché intérieur, les exportations vers l’Europe forment la clef de voûte de sa stratégie hydrogène. Scénario à peu près identique du côté de l’Égypte. 

4. La Mauritanie renforce sa stratégie de lutte contre la corruption

Un Conseil des ministres mauritanien, tenu mercredi 10 janvier à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, a examiné et adopté un Projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité National de Pilotage de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption.

Le communiqué publié à l’issue de la réunion explique que ce «projet de décret a pour objectif d’instituer un mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption, de fixer son organisation et son fonctionnement, en vue de la coordination de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de prévention et de lutte contre la corruption».

Lors d’un point de presse, au cours duquel quelques membres du gouvernement ont commenté les décisions du Conseil, le ministre de l’Économie et du Développement durable, Abdessalam Ould Mohamed Saleh a présenté les grandes lignes de ce projet de décret, précisant que la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance figurent parmi les priorités du gouvernement.

Source: agenceafrique

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV