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Les analyses de la rédaction :
1. Niger : un pas de plus vers l’indépendance totale
Le Niger décide de nationaliser le secteur de l’eau. Le gouvernement nigérien a décidé de nationaliser l’exploitation de son eau potable, mettant fin à son contrat avec la société française Veolia et sa filiale la Société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN), après adoption en Conseil des ministres d’un projet de décret des statuts de la nouvelle Société d’État dénommée « la Nigérienne des Eaux ». Le contrat d’affermage est arrivé à terme le 31 décembre dernier. Après un peu plus de 22 ans de partenariat, c’est la Nigérienne des Eaux qui prend le relais de la SEEN pour assurer l’exploitation, la production et la distribution de l’eau potable dans tous les centres urbains et semi-urbains du pays. Le présent projet de décret a donc pour objet de satisfaire cette exigence et permettre ainsi à la Nigérienne des Eaux de disposer des règles d’organisation et de fonctionnement pour accomplir ses missions.
En fait, les autorités du Niger ont pris la décision de mettre fin à leur contrat avec la société française Veolia et sa filiale la Société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN). Cela suppose que Niamey va nationaliser l’exploitation de son eau potable. Le Niger va désormais prendre en charge le secteur de l’eau dans le pays. Au suit d’un Conseil des ministres, le gouvernement nigérien a adopté un projet de décret des statuts d’une toute nouvelle Société d’État chargée de l’exploitation de l’eau potable, dénommée « la Nigérienne des Eaux ». Le contrat d’affermage est arrivé à terme le 31 décembre dernier. Après un peu plus de 22 ans de partenariat, c’est la Nigérienne des Eaux qui prend le relais de la SEEN pour assurer l’exploitation, la production et la distribution de l’eau potable dans tous les centres urbains et semi-urbains du pays. Le présent projet de décret a donc pour objet de satisfaire cette exigence et permettre ainsi à la Nigérienne des Eaux de disposer des règles d’organisation et de fonctionnement pour accomplir ses missions.
2. Burkina Faso : « nous réfléchissons pour écrire une constitution totalement détachée du format français »
Alors que la transition est en cours au Burkina Faso et que les autorités militaires travaillent pour rendre le pouvoir aux civils, le Premier ministre du pays a indiqué que le gouvernement réfléchit pour « écrire une constitution totalement détachée du format français ». Dans une déclaration le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire J. Kyelem de Tambéla, a évoqué les constitutions qui régissent les pays d’Afrique et dans son explication, il a souligné que les documents fondamentaux des pays d’Afrique doivent s’adapter aux réalités du continent et ne plus reprendre les formats occidentaux. « La première constitution, celle de 1959, le Président est revenu de Paris avec elle dans sa poche. La constitution qui prévalait sous Blaise Compaoré a été finalisée par Edmond Jouve, professeur français », a rappelé Apollinaire de Tambéla soulignant que cela ne peut pas faire se développer ces pays ni convenir à leur peuple. « Comment voulez-vous que ça marche ? », a interrogé le Premier ministre burkinabé avant de poursuivre en déclarant que « nous réfléchissons pour écrire une constitution totalement détachée du format français ». La démocratie elle-même est née à Athènes et les pays occidentaux ne se sont pas privés pour la réinterpréter à leur sauce, a fait valoir M.de Tambéla tout en ajoutant que l’Afrique devait faire de même.
3. L’Éthiopie révèle les détails de l’accord avec le Somaliland sur l’accès au port maritime
Addis-Abeba se verra accorder un bail de 50 ans pour établir une base navale et fournir des services maritimes commerciaux dans le golfe d’Aden, d’importance stratégique, indique un communiqué du gouvernement éthiopien publié sur X (anciennement Twitter). À son tour, le Somaliland entre au capital d’Ethiopian Airlines. L’Éthiopie a déclaré que son accord avec le Somaliland pour obtenir l’accès à la mer Rouge permet au gouvernement de mener une « évaluation approfondie » avant de décider de reconnaître ou non le Somaliland, qui a proclamé son indépendance de la Somalie en 1991. Pour rappel, cette région entend mettre à disposition de l’Éthiopie 20 kilomètres de son espace maritime en échange de la reconnaissance de son indépendance. L’Éthiopie pourrait ainsi devenir le premier pays africain à reconnaître cet État autoproclamé.
Addis-Abeba est privé d’accès direct à la mer depuis 1993 lorsque l’Érythrée avait obtenu son indépendance. Depuis, la principale route commerciale utilisée par l’Éthiopie reliait la capitale, Addis-Abeba, au port de Djibouti. L’Éthiopie a également des frontières communes avec le Soudan et le Kenya, qui ont tous deux un accès à la mer.