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Iran : les accusations portées par les USA et la Grande-Bretagne contre le CGRI ne changeront pas l'équation dans la région

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani. (Archives)

L'Iran affirme qu'il se réserve le droit de prendre des mesures pour répondre en nature aux politiques « inacceptables », adoptées par les États-Unis et la Grande-Bretagne qui ont imposé une série de nouvelles sanctions contre le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et les représentants des groupes de Résistance palestiniens à Téhéran.

La Grande-Bretagne a annoncé jeudi 14 décembre avoir adopté de nouvelles sanctions contre le commandant de la Force Qods du CGRI, le général de brigade Esmaïl Qaani, cinq effectifs du CGRI ainsi que Khaled Qaddoumi, représentant du Hamas et Nasser Abou Sharif, représentant du Jihad islamique de la Palestine (JIP) en Iran.

Le secrétaire au Foreign Office, David Cameron, a dit que les interdictions de voyager et le gel des avoirs étaient coordonnés avec Washington.

Les États-Unis qui avaient déjà imposé des sanctions aux sept personnes ciblées par Londres, ont mis sur liste noire une personne supplémentaire, Majid Zareï, qui, selon eux, soutenait les mouvements de Résistance palestinien et libanais, Hamas et Hezbollah.

Vendredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné les nouvelles sanctions avant de qualifier d’absurde et de sans valeur ces accusations.

« Les accusations absurdes et sans valeur contre la Force antiterroriste Qods du CGRI et ses courageux commandants n’ont jusqu’à présent pas réussi à apporter le moindre changement dans les équations régionales en faveur des deux pays et ne feront qu’apporter davantage de scandale à ces instigateurs de guerre », a-t-il renchéri.

La politique iranienne « officielle et légale »

Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’Iran se réserve le droit de riposter à l’approche inacceptable des États-Unis et du Royaume-Uni. 

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Les forces armées, y compris la Force Qods du CGRI, resteront toujours le « cauchemar des groupes terroristes et des régimes qui les soutiennent ».

Il s'est dit convaincu que de tels efforts désespérés, contraires aux réglementations internationales, ne perturberaient jamais la détermination des forces armées iraniennes à défendre le pays et à lutter contre le terrorisme et l'arrogance mondiale.

M. Kanaani a déclaré que la décision hostile de Washington et de Londres constituait une nouvelle étape vers l'achèvement de l'attitude malveillante envers la nation iranienne et la Révolution islamique, qui s'est poursuivie pendant de nombreuses décennies sous diverses formes.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a indiqué que Washington et Londres avaient formulé des allégations contre les forces antiterroristes du CGRI dans une tentative inutile pour détourner l'opinion publique mondiale et dissimuler leur responsabilité absolue dans la sauvagerie d'Israël contre le peuple palestinien à Gaza, alors que le régime sioniste a massacré près de 20 000 civils en plus de deux mois « en soutien total aux États-Unis et à la Grande-Bretagne ».

Depuis des décennies, l’Iran est la cible des sanctions économiques et financières les plus sévères de la part des États-Unis et de leurs alliés, mettant directement en danger la vie de la population iranienne la plus vulnérable, notamment les enfants, les personnes âgées et les patients.

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Certains États ont recours à des mesures coercitives unilatérales comme méthode de guerre pour affamer des civils innocents, ce qui viole la Charte des Nations unies et le droit international.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV