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Zoom Afrique du 26 novembre 2023

Zoom Afrique du 26 novembre 2023

Les titres de la rédaction :

  • Madagascar : Andry Rajoelina obtient 2,85 millions de voix au 1er tour et remporte l’élection présidentielle
  • Mauritanie : les énergies renouvelables offrent des opportunités immenses de développement, selon l’AIE
  • Libye : le ministre du Pétrole accuse les multinationales de freiner les opérations pétrolières dans le pays
  • Pétrole : JP Morgan prévoit un prix moyen de 83 $ le baril en 2024 et de 75 $ en 2025

Les analyses de la rédaction :

Burkina : l’armée fait son travail à merveille

Au moins 100 terroristes ont été éliminés mercredi 22 novembre par les forces armées du Burkina Faso dans les régions du Sahel, du Centre-Nord et du Centre-Est, avec le soutien des hélicoptères de combat, des vecteurs aériens et des frappes de haute précision, a fait savoir l’Agence d’information du Burkina (AIB) citant des sources sécuritaires.

Selon l’agence, dans la nuit de mardi 21 à mercredi 22 novembre 2023, une importante colonne d’assaillants, à bord de motos, a quitté le nord de Djibo (région du Sahel) en direction de Pobe Mengao, « avec pour projet d’attaquer le prochain convoi sur Djibo ». Mercredi 22 novembre au petit matin, des hélicoptères de combat ont pilonné les positions des terroristes. Après avoir pris la fuite, les assaillants ont été neutralisés par le 14e régiment dans les environs de Koumbatata et de Mehena, au nord de Djibo, a ajouté l’AIB. Sur l’axe de Ouargaye, environ 100 terroristes ont lancé un assaut contre une position des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à Méné. Repoussés vers la forêt de Kabonga, ils ont été éliminés par des missiles, précise l’AIB. À Pensa, dans la région du Centre-Nord, des terroristes s’apprêtant à attaquer un important convoi de Barsalgo ont été éliminés par des frappes de haute précision. À Tanyoko, près de Boulsa, environ 200 terroristes ont attaqué les positions des VDP, un « important groupe » a été neutralisé par des frappes de vecteurs aériens. Les assaillants ont été repoussés vers Boala et Koumestenga.

Chose promise, chose due : le Burkina Faso dispose désormais d’un système de défense nationale et unique. Un système lié à aucune instance étrangère comme cela a été le cas ces dernières années. Le détachement de l’axe colonisateur est une démarche multidimensionnelle, et ce n’est que le début !

Un ministre centrafricain a récemment accusé la France de vouloir renverser le pouvoir à Bangui, au risque de provoquer un « génocide » dans le pays.

« J’ai dit que s’ils importent le génocide dans le pays, nous n’allons pas nous entre-tuer seulement entre nous. Nous allons tuer tous ceux qui représentent la Minusca, ceux de l’ambassade et les blancs qui nous incitent au combat. On va fermer l’aéroport, personne ne sortira. Nous ne pouvons pas accepter cela. Moi Gouandjika, vice-président autoproclamé de la République, je ne peux pas accepter que les blancs et les Nations unies nous prennent en otage », a lancé Fidèle Gouandjika.

Ces propos pourraient clairement être vrais puisque depuis des années, la France a cherché à déstabiliser ce pays, mais l’intelligence du président Touadera et la conscience du peuple centrafricain ont neutralisé tous ces complots.

Le président Touadéra, doté d’intelligence et en mathématicien habile qu’il est, a très bien su déjouer jusqu’ici tous les calculs de la force d’occupation.

La sécurité est l’un des objectifs principaux du président Touadera afin d’assurer la paix et le développement du pays. Les projets mis en place pour reformer les FACA afin qu’ils assurent la sécurité du pays au niveau interne, la mise en place d’une cour pénale spéciale, un changement de partenariat, tout cela dans le but de pouvoir faire redécoller le pays, sont constamment critiqués dans les médias mainstream, car ce sont des prises de décision qui certes bénéficie à la Centrafrique et au peuple centrafricain, mais nuise aux intérêts de la France.

Cela dit, la population reste solidaire de son gouvernement. Et ce qui est incontestable, c’est que les Centrafricains ne veulent plus de la présence nuisible des troupes militaires étrangères qui sont considérées comme dans le reste du continent africain comme des occupants.

L’AES comme fer de lance du panafricanisme et de la multipolarité sur le continent africain

par Mikhail Gamandiy-Egorov

Pendant que l’establishment occidental poursuit ses attaques informationnelles à l’encontre des pays africains ayant décidé de couper fermement des relations vicieuses avec le concerné, l’exemple de l’Alliance des États du Sahel démontre la voie à suivre pour d’autres pays du continent africain qui aspirent à se libérer pleinement du néocolonialisme pratiqué par une extrême minorité planétaire.

Les choses avancent et se renforcent. Et malgré toute la rhétorique largement hostile du régime hexagonal et de nombreux autres régimes occidentaux à l’encontre d’États africains ayant décidé de ne plus accepter cette évidente arnaque occidentale, les résultats positifs continuent à s’imposer – sous le regard bienveillant des populations africaines et en imposant des ondes de choc aux régimes hostiles aux valeurs panafricaines et pro-multipolaires.

Plus tôt ce mois-ci, Observateur Continental avait traité de la question de la ville malienne de Kidal – comme étape stratégique dans la reconquête du territoire national malien, après des années de chaos et d’insécurité sous parrainage occidental. Désormais et à la grande surprise de nombreux pseudo-experts appartenant au système de la Françafrique et adeptes du prétendu « exceptionnalisme » de l’Occident – c’est chose faite.

La libération de cette ville stratégique du nord-est du Mali par les Forces armées maliennes (FAMA) avec le soutien des instructeurs militaires russes a suscité une vague de joie qui dépasse d’ailleurs largement les frontières du pays. Pour de nombreux observateurs, représentants de la société civile et tout simplement pour un grand nombre de citoyens africains – ce succès de la libération de Kidal, après une dizaine d’années d’occupation par les groupes terroristes et armés, de facto sous parrainage des troupes du régime hexagonal qui se trouvaient durant de longues années sur place – représente la énième interaction à succès entre les pays de l’Afrique et la Russie. Dans un cadre réellement souverain, panafricain, multipolaire.

Fait parfaitement attendu – l’énorme amertume des élites politico-médiatiques de l’OTAN et de l’Occident face à ce succès et cet événement. Pour autant, les campagnes hostiles aux nations souveraines africaines sont loin de s’arrêter. En dehors du Mali, des pays comme le Burkina Faso et le Niger continuent de subir des attaques des instruments habituels de la propagande hexagonale et plus généralement occidentale. Aucun besoin d’ailleurs à citer lesdits instruments propagandistes – en Afrique comme ailleurs – ils sont parfaitement connus.

Le point très important dans le cadre des perspectives actuelles et à venir, est qu’au-delà de l’interaction à succès entre nombres de pays africains avec les principaux promoteurs et défenseurs de l’ordre multipolaire international, à savoir la Russie et la Chine, ce qui est fortement à saluer c’est la solidarité panafricaine qui se renforce un peu plus de jour en jour. Si du côté des populations, cela était et reste quelque chose de parfaitement naturel, la mise en place d’alliances sécuritaires entre États africains concernés est indéniablement une orientation stratégique – à soutenir et à développer.

À ce titre, l’Alliance des États du Sahel (AES) démontre que face à l’union des leaderships africains patriotiques et souverainistes – les régimes occidentaux et leurs valets locaux restent totalement impuissants. Surtout lorsque ladite union jouit d’un soutien populaire massif au niveau des trois pays concernés – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – qui n’est plus à présenter, mais également qui représente aujourd’hui une énorme source d’inspiration supplémentaire pour d’autres États de la région et du continent qui aspirent à mettre définitivement un terme à la politique néocoloniale d’une extrême minorité mondiale, très arrogante, mensongère, voleuse, mais également inefficace.

Les mauvaises langues promettaient la catastrophe, comme d’ailleurs elles l’avaient déjà fait précédemment à d’autres endroits du continent africain et du monde – aux pays concernés suite à leur choix stratégique d’avoir montré à l’Hexagone et à d’autres régimes de l’Occident la porte de sortie. Les événements en cours démontrent au contraire toute la justesse des choix courageux des leaderships et des populations des trois pays. Tout comme le seront indéniablement les développements ultérieurs.

Une chose est également certaine. Le rejet de la politique des régimes occidentaux à l’échelle africaine et mondiale continuera à monter en puissance. Avec tout ce que cela implique. Et comme le pensent de nombreux experts panafricains – l’Alliance des États du Sahel sera fort possiblement la première étape d’une grande alliance continentale, promotrice des valeurs panafricaines, dans un cadre multipolaire qu’une évidente minorité ne saura en mesure de stopper.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV