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Au moins huit Palestiniens ont été tués dans de violentes attaques du régime sioniste en Cisjordanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
ِِDes forces du régime israélien en Cisjordanie occupée. (Photo d'archives)

Alors que la lutte incessante contre le régime israélien entrait dans son 39e jour, selon le ministère palestinien de la Santé, au moins huit Palestiniens ont été tués dans des affrontements avec les forces militaires israéliennes en Cisjordanie.

Selon l’agence de presse officielle palestinienne WAFA, à Tulkarem, trois jeunes palestiniens, identifiés comme étant Saïd Suleiman Youssef Abou Tahoun, 24 ans, Jihad Khaled Muqbil Ghanem, 27 ans, et Mousab Omar Ahmed al-Ghoul, 21 ans, sont tombés en martyr mardi 14 novembre suite à l’attaque de drone des forces israéliennes.

Plus tôt, deux Palestiniens avaient succombé à de graves blessures par balle subies lors d’un raid israélien contre Tulkarem.

Mahmoud Ali Hadayda, 25 ans, et Hazem al-Hosary, 28 ans, ont perdu la vie lundi soir 13 novembre, lorsque les troupes israéliennes ont fait irruption dans la ville et le camp de réfugiés de Tulkarem et ont tiré aveuglément sur les Palestiniens sans défense.

Des sources locales, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré à WAFA qu’une unité spéciale israélienne avait fait irruption à Tulkarem, déclenchant des affrontements avec de jeunes Palestiniens, au cours desquels Hadayda et al-Hosary ont reçu des balles dans la poitrine. Ils ont été transportés à l’hôpital, où ils sont décédés des suites des blessures causées par des balles tirées des soldats israéliens.

Au moins une dizaine de jeunes Palestiniens ont été touchés par des balles tirées par des snipers israéliens déployés sur les toits de maisons et d’immeubles. Quatre d’entre eux se trouvent dans un état critique, selon le ministère palestinien de la Santé.

Les forces israéliennes ont empêché les ambulances d’entrer dans le camp de réfugiés de Tulkarem. Ils ont entravé leur travail en les arrêtant et en les inspectant minutieusement avant que le personnel médical ne puisse atteindre les blessés et les transférer à l’hôpital.

Les troupes israéliennes ont sorti le jeune blessé Medhat Abu Amsha d’une ambulance qui le transférait à l’hôpital.

Lors d’un autre incident près de la ville d’al-Khalil, dans le sud de la Cisjordanie, un Palestinien de 20 ans a été tué tôt mardi matin par des balles tirées des soldats israéliens.  

L’agence WAFA a rapporté que les forces israéliennes ont abattu Mohammad Abd al-Majid al-Halayqa, près de l’entrée de la ville de Beit Einun alors qu’il tentait de commettre une attaque au couteau.

Les soldats ont empêché les ambulanciers de s’approcher d’Haliqa et de le soigner, ce qui l’a fait se vider de son sang. Les forces israéliennes ont ensuite emmené le corps du jeune palestinien vers un lieu inconnu.

Les forces israéliennes ont intensifié leurs raids contre les villes et villages palestiniens et mené une vaste campagne d’arrestations en Cisjordanie occupée, où les Palestiniens ont organisé des manifestations en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Au moins 180 Palestiniens ont été tués et 2 700 autres blessés par les troupes israéliennes en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza début octobre, selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé.

Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste en représailles aux crimes du régime israélien contre les Palestiniens depuis des décennies.

Tel-Aviv a bloqué l’approvisionnement en eau, en nourriture et en électricité de Gaza, plongeant la bande côtière dans une crise humanitaire.

Selon le ministère de la Santé basé à Gaza, au moins 11 360 Palestiniens ont été tués dans les frappes, dont 4 609 enfants et 3 100 femmes.

Selon le ministère de la Santé, 3 250 citoyens sont toujours portés disparus ou sous les décombres, dont 1 700 enfants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV