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Les compagnies aériennes israéliennes sont confrontées à un avenir sombre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'aéroport international David-Ben-Gourion, se vide après l'annulation de nombreux vols en provenance de l'étranger à Tel Aviv, le 8 octobre 2023. © AA

Le journal israélien Yedioth Ahronoth a souligné que l'opération du 7 octobre lancée par les Palestiniens avait infligé de graves dommages au secteur du tourisme et de l'aviation israéliens et qu'elle présageait un avenir sombre pour ces secteurs.

Un mois après l'opération surprise de la Tempête d'Al-Aqsa menée par la Résistance palestinienne qui a conduit au déclenchement d'une guerre israélienne contre Gaza, un examen sur la situation d'agents de voyages, de guides touristiques, de propriétaires de compagnies aériennes et d'employés de l'aéroport, a révélé d'énormes pertes subies par l'économie israélienne, tandis que les salariés travaillant dans ces aéroports craignent de fermer leurs entreprises et reprochent au cabinet de Netanyahu de ne pas les aider.

Yedioth Ahronoth rapporte la baisse de l'activité dans ces secteurs, notant une forte baisse du nombre de vols à destination et en provenance de l'aéroport Ben Gourion, s'élevant à 80% par rapport à l'année dernière, alors que de nombreuses compagnies aériennes internationales ont annulé leurs lignes aériennes jusqu'à nouvel ordre.

Les compagnies aériennes israéliennes ne cachent plus leurs inquiétudes face à un avenir qu'elles qualifient de sombre. Elles ont critiqué les autorités pour ne pas les avoir indemnisées pour les dommages subis.

La situation actuelle sur le terrain est sombre et le régime israélien sera obligé de payer des compensations s'il veut une liaison aérienne entre Israël et le monde, souligne le journal. La crise du secteur du tourisme ne se limite pas au tourisme aérien, mais sur le tourisme maritime, expliquant que les croisières depuis le port de Haïfa ont été interrompues.

La crise à l'aéroport Ben Gourion ne menace pas seulement les compagnies aériennes, mais frappe également le secteur du tourisme en général, à un moment où les travailleurs de ce secteur s'inquiètent des procédures du ministère des Finances qui ne répondent pas à leurs besoins et exigences, selon le journal.

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Crise grave

Le journal a cité le chef des syndicats des agences de voyages en Israël, Kobi Carney, disant que le secteur du tourisme souffre d'une grave crise qui devrait se poursuivre, d'autant plus qu'elle fait suite à la crise du Covid-19. Tous les travailleurs « seront confrontés à des difficultés économiques en plus des grands défis dont ils souffrent à ce stade ».

Kobi Carney a appelé tous les ministères concernés à œuvrer pour l’avenir du secteur du tourisme en accordant les compensations nécessaires « afin qu’il puisse redresser et contribuer à la relance de l’économie israélienne ».

Le journal a également évoqué un autre secteur directement touché par la crise du tourisme, celui des prestataires de services au sol à l'aéroport Ben Gourion, des tours-opérateurs et des guides touristiques qui ont reçu un coup dur pendant la crise du Covid-19.

Il a également indiqué que les propriétaires du secteur hôtelier sont désespérés et frustrés face aux répercussions de la guerre. 

Le journal cite le PDG de l'Office des régulateurs du tourisme, Yossi Fattal, qui a déclaré : « L'avertissement contre les voyages à l'étranger est honteux, et il aurait préféré ne pas l'annoncer, car cela ressemble plus à une politique qu'à une préoccupation pour les citoyens. Ce qui est plus dangereux, c'est que cette annonce est considérée comme une capitulation face au Hamas et donne une image de sa victoire. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV