Les analyses de la rédaction :
1. La Tunisie avec la Palestine
Selon Al Jazeera, des milliers des Tunisiens ont manifesté jeudi dans la capitale du pays en soutien à la résistance palestinienne dans la bande de Gaza qui subit pour le sixième jour consécutif un siège total et des raids israéliens intensifs. Ils ont scandé des slogans de soutien à la Palestine, à la résistance et à Gaza, et ont exigé la liberté de la Palestine.
Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et tunisiens et scandé des slogans tels que "le peuple palestinien veut la liberté de la Palestine", "Résistance, résistance, pas de compromis, pas de réconciliation", "Gaza est un symbole d'honneur".
En Egypte, des milliers des personnes ont participé à une manifestation de soutien à Gaza après la prière du vendredi à la mosquée Al-Azhar scandant des slogans tels que «Nous sacrifions nos vies et nos âmes à la mosquée Al-Aqsa», «Qassam, Attaquez! »
Les manifestants ont condamné le silence de certains pays arabes face au siège de Gaza par l'armée israélienne et aux bombardements continus d'habitations par l’aviation du régime sioniste.
Par ailleurs en marge d’une réunion en présence des dirigeants des partis politiques et des organisations nationales, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Samir Cheffi a appelé l’Etat tunisien à assumer sa responsabilité tout en réclamant le lancement d’un pont aérien avec l’Egypte pour envoyer les aides au peuple palestinien.
2. L’Algérie deuxième en Afrique en termes de startups en activité
L'Algérie occupe la deuxième place en Afrique en termes de startups actives, selon le dernier classement du site Startup Ranking, spécialisé dans le classement des startups à travers le monde, a indiqué dimanche un communiqué de la pédale de gaz startup publique Algeria Venture.
Selon Startup Ranking, l'Algérie occupe la deuxième place en Afrique en termes de startups actives, après le Nigeria et juste devant l'Egypte et l'Afrique du Sud, précise la même source.
Au niveau mondial, les Etats-Unis d'Amérique sont en tête du classement, devant l'Inde, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie, l'Indonésie, l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Brésil et Singapour.
Le site Startup Ranking répertorie les startups du monde entier par écosystème, en se basant sur leurs activités, leurs domaines de spécialisation et des données sur les services qu'elles proposent, selon Algeria Venture.
Par ailleurs, la 2e édition de l'African Start-up Conference se tiendra du 5 au 7 décembre à Alger, sous le slogan "De l'idée à l'impact", a annoncé lundi le ministère de l'Economie du savoir, des Start-ups et des Micro-entreprises.
L'édition 2023, qui se tiendra au Centre international des conférences Abdellatif Rahal (CIC), verra une large participation des ministres africains concernés par le domaine de l'innovation, des start-ups et des porteurs de projets innovants, et constituera également une opportunité pour renforcer la coopération africaine. L'objectif est également de promouvoir, d'activer et de suivre les décisions prises lors de la première édition de la Conférence, qui s'est tenue à Alger en 2022, selon le communiqué de presse du ministère.
La conférence se veut "une occasion unique pour réunir les entrepreneurs et les innovateurs des différentes régions du continent africain et du monde, en vue de renforcer la coopération et l'échange d'expériences dans le domaine de l'entrepreneuriat et de développer des projets émergents". Elle est également "une plateforme cruciale pour renforcer le rôle des jeunes et des innovateurs dans la réalisation du développement durable en Afrique", conclut le communiqué de presse.
3. L’Egypte n’a jamais fermé le poste frontière de Rafah
L'Égypte a appelé jeudi à "la nécessité de fournir un accès urgent et sûr à l'aide humanitaire dans la bande de Gaza".
Le ministère égyptien des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué : "L'Égypte appelle à la nécessité de fournir un accès urgent et sûr à l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Il a également appelé tous les pays et toutes les organisations régionales et internationales souhaitant fournir une aide humanitaire et des secours au peuple palestinien de Gaza à "acheminer cette aide à l'aéroport international d'El-Arich" (nord-est).
Le ministère égyptien des affaires étrangères a expliqué que "contrairement aux informations inexactes qui circulent et qui n'ont aucun rapport avec la réalité, le poste frontière de Rafah entre l'Égypte et la bande de Gaza est ouvert et n'a jamais été fermé depuis le début de la crise actuelle".
Il a ajouté : "Les installations de base du point de passage du côté palestinien ont été détruites à la suite de bombardements israéliens répétés, ce qui l'empêche de fonctionner normalement".
L'Égypte a également appelé Israël à "éviter de prendre pour cible le côté palestinien du poste frontière, afin que les efforts de restauration et de réparation aboutissent et qu'il serve de passage et de bouée de sauvetage pour soutenir les frères palestiniens de la bande de Gaza".
Depuis le 7 octobre, les affrontements se poursuivent entre l'armée israélienne et le Mouvement de résistance islamique (Hamas) et d'autres factions de la résistance palestinienne à Gaza.
L'aéroport d'Al-Arich, capitale du Nord-Sinaï, situé à 50 kilomètres à l'ouest du poste frontière de Rafah vers Gaza, "a été choisi pour recevoir l'aide humanitaire internationale", selon le ministère égyptien des affaires étrangères.
Alors que l'armée israélienne pilonne la bande de Gaza - où 1 354 personnes ont déjà été tuées, selon les autorités du Hamas - les appels à l'aide se multiplient.
Au sixième jour des bombardements, l'unique centrale électrique de Gaza est à l'arrêt, les hôpitaux sont saturés et les deux autres terminaux pour le passage des marchandises et des personnes ont été fermés par Israël.
Le terminal de Rafah est actuellement fermé après avoir été bombardé trois fois en moins de 24 heures par les l'entité sioniste, mais l'Égypte s'est engagée à y faire passer l'aide humanitaire.
Toutefois, à la mi-journée de jeudi, aucun convoi ne s'approchait du point de passage, selon des sources locales.
Le ministre israélien de l'Energie, Israël Katz, a de son côté indiqué jeudi que son pays n'autoriserait pas l'entrée de produits de première nécessité ou d'aide humanitaire à Gaza
4. Le Maroc Impliqué dans des Attaques Numériques contre l’Algérie et la Palestine
Dans le cadre d’une série d’enquêtes numériques menées par la plateforme « Eekad » visant à révéler la vérité sur les comités marocains manipulant l’opinion publique arabe, la dernière enquête publiée a révélé l’implication du Maroc dans le soutien à des attaques électroniques acharnées à travers les médias sociaux contre les Algériens, la résistance palestinienne, et la propagation de la discorde entre les peuples arabes, tout cela au profit de l’occupation israélienne.
L’enquête, publiée jeudi dernier, a révélé que, parallèlement à l’opération « Tempête d’Al-Aqsa », certaines comptes marocains ont fait une apparition suspecte et inhabituelle sur les plates-formes telles que Twitter (auparavant) et Facebook, attaquant vigoureusement les brigades Al-Qassam et la résistance, tout en critiquant l’opération militaire et les bombardements de l’occupation israélienne.
L’enquête, intitulée « Les comités marocains soutiennent Israël et attaquent la résistance », fournit des informations, des statistiques et des données documentées démontrant comment ces comités électroniques marocains cherchent à manipuler l’opinion publique arabe.
L’une des principales révélations de cette enquête est l’implication du Maroc dans le recrutement et le soutien de comités marocains qui calomnient la résistance palestinienne en faveur de l’occupation israélienne. La plupart de ces comptes répètent les mêmes slogans avec précision et utilisent les mêmes émojis dans le même ordre. Le contenu de leurs tweets a été modifié, passant à un style marocain.
L’analyse d’Eekad de la plateforme YouTube a montré des résultats similaires : ce sont des comités électroniques qui ont changé leurs identités en identités marocaines et sont promus comme des comptes marocains.
Par exemple, un compte nommé « Ahmed Al-Hamadi » a changé son identité en une identité marocaine en un mois seulement, affirmant initialement qu’il était marocain et attaquant les Algériens dans plusieurs publications, avant de changer d’identité pour devenir algérien et critiquer le Maroc et sa normalisation.
L’enquête a révélé que l’affaire « Al-Hamadi » n’était pas isolée, mais s’est répétée tout au long de l’enquête, avec deux autres comptes similaires en termes de noms et de profils, l’un étant marocain et attaquant les Algériens, et l’autre étant algérien et critiquant le Maroc. L’analyse de leur activité a montré qu’ils étaient gérés par la même personne ou entité.
L’enquête d’Eekad a conclu que les comités marocains attaquant la résistance palestinienne aujourd’hui avaient précédemment attaqué les Algériens il y a quelques années, favorisant la normalisation et le rapprochement israélo-marocain, et attisant la haine et le racisme depuis des années.
Algérie focus
5. Libye : la station de dessalement de Derna est relancée
Derna se reconstruit peu à peu après le passage, le 10 septembre 2023, de la tempête Daniel qui a causé de nombreux dégâts humains et matériels. Mardi dernier, l’Arabian Gulf Oil Company (Agoco) a annoncé la remise en service de la station de dessalement de l’eau de cette ville du nord-est de la Libye. Un soulagement pour les 320 000 personnes qui dépendent de l’usine pour leur approvisionnement en eau.
Après environ un mois de travaux de reconstruction, la station de dessalement de l’eau de mer de Derna, en Lybie, est remise en service. L’usine a été relancée par la compagnie pétrolière Arabian Gulf Oil Company (Agoco) le 10 octobre dernier, 30 jours après le passage de la tempête Daniel dans cette ville située sur la côte méditerranéenne du pays. L’installation a été remise en état par Zueitina Oil Company, une société pétrolière et gazière basée dans la capitale Tripoli.
La station de dessalement de l’eau de mer relancée affiche une capacité journalière de 40 000 m3. L’eau issue de l’installation dessert quelque 320 000 personnes, qui ont été exposées pendant plusieurs semaines à des risques accrus de diarrhée et de choléra, de déshydratation et de malnutrition, en particulier les enfants.
À Denra, deux barrages situés sur la rivière côtière Wadi Derna ont également cédé sous le poids des eaux dans la nuit du 10 au 11 septembre dernier. La retenue d’eau supérieure disposait d’une capacité de stockage de 1,5 million de m3, tandis que l’ouvrage inférieur pouvait contenir 22,5 millions de m3 d’eau. Des témoins ont affirmé que l’eau atteignait par endroits près de 3 m, a rapporté BBC Afrique dans un article publié cinq jours après le drame de Derna.
Beaucoup reste encore à faire visiblement pour stabiliser le réseau d’eau de la ville sinistrée, où la réponse humanitaire s’intensifie après le passage de la tempête Daniel.
Afrik 21
