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Israël n’est pas en mesure de saboter l’industrie de défense iranienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le CGRI tire un nouveau missile lors d’un exercice militaire. (Archives)

L’Iran a déjoué un complot israélien visant à saboter l’industrie de défense iranienne, y compris ses systèmes de missiles ; il s’agissait de la plus grande tentative de sabotage militaire contre l’Iran au cours des 100 dernières années.

La guerre fantôme entre Israël et l’Iran ressemble au scénario d’un film hollywoodien, mais avec de graves répercussions dans le monde réel.

Le communiqué des services de renseignement iraniens révèle l'ampleur de l'opération : « L'unité de renseignement du ministère de la Défense a déjoué l'un des plus grands complots de sabotage visant l'industrie militaire iranienne des missiles, de l'aviation et de l'aérospatiale. » Cette tentative de sabotage a été menée sous la direction des services d’espionnage sionistes et de leurs agents.

Un réseau d'agents cherchait à introduire des pièces défectueuses dans la production de missiles avancés, notamment des connecteurs défectueux venant de l'étranger. Les pièces défectueuses ont été découvertes par le ministère de la Défense. Il était prévu d'équiper ces connecteurs de circuits explosifs. Si cela avait réussi, les connecteurs auraient pu être programmés pour exploser à distance à tout moment.

Interrogé par la télévision iranienne sur la personne qui a aidé les services de renseignement iraniens à déjouer ce complot, le vice-ministre iranien de la Défense Reza Talaei-Nik a déclaré : « Il s'agissait d'un non militaire (civil). C'était un Iranien qui travaillait pour l'une des sociétés. Il s'est méfié des personnes (ressortissants étrangers) qui lui vendaient ces pièces. Pourquoi ces gens deviendraient-ils si sensibles à l’idée d'acheter ces pièces ? Ils étudiaient le marché local et rassemblaient des informations sur ceux qui vendaient ces pièces en Iran. Il est ensuite venu s'entretenir avec la section Protection et Information du ministère de la Défense. Notre personnel disposait de quelques informations relatives [sic] sur cette affaire. Ils ont ensuite rassemblé ces informations et, avec son aide, le reste du réseau a été identifié, mais de telle manière que le Mossad ne puisse pas l'identifier. »

Sous le prétexte facile d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, le Mossad mène depuis un certain temps une campagne de sabotage et de cyberattaques contre le programme nucléaire civil iranien.

L’une des cyberattaques les plus connues a impliqué le ver Stuxnet, notoirement malveillant. En avril 2011, un responsable du gouvernement iranien, Ghollamreza Jalali, a annoncé qu'une enquête avait conclu que les États-Unis et Israël étaient à l'origine de l'attaque de Stuxnet.

Le Mossad a également assassiné méthodiquement des scientifiques nucléaires iraniens en utilisant des méthodes allant des mines magnétiques fixées sur le côté de leurs voitures à l’utilisation de poison et, semble-t-il, à l’utilisation d’un robot assassin télécommandé. Israël a également ciblé les installations nucléaires iraniennes.

Le ciblage de l’industrie de défense iranienne, en particulier ses programmes de drones et de missiles, est logique du point de vue d'Israël qui ne supporte pas les progrès de l'Iran dans ces domaines et pour qui cela a un sens stratégique, en dépit de tous les échecs essuyés, même s’il ne s’agit que d’une solution temporaire.

L’Iran a peut-être déjoué ces actes de sabotage, mais pendant combien de temps Téhéran pourra-t-il faire preuve de patience envers la belligérance du régime israélien ?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV