Selon le journal Al-Arabi Al-Jadid, plusieurs affrontements ont repris ce mardi matin 15 août à Tripoli, la capitale de la Libye entre les deux groupes affiliés à l’état-major général du gouvernement d’union nationale libyen à un moment où les négociations se poursuivent afin de libérer le commandant de la Brigade 444, le colonel Mahmoud Hamza.
Le cercle des affrontements s’est élargi pour inclure les environs du Centre médical, le plus grand hôpital de la capitale, et l’Université de Tripoli, adjacent au Centre médical.
Des tirs d’armes moyennes et légères, en plus des canons de chars, peuvent être entendus dans une grande partie des quartiers d’Ain Zara et d’al-Farnaj.
Le porte-parole des services ambulanciers et d’urgence médicale, Oussama Ali, a annoncé que le nombre de civils et de militaires blessés des deux côtés a atteint 20 personnes. Il a ajouté que les affrontements ont fait plusieurs morts, dont le nombre n’est pas encore connu.
Une source sécuritaire du département de la sécurité de Tripoli a fait état de l’échec des négociations entre deux parties au conflit avec la médiation de Mohammed al-Haddad, le chef d’état-major de l’armée libyenne, et d’Abdulhamid Dabibah, Premier ministre du gouvernement d’union nationale.
Des affrontements armés ont éclaté dans les zones d’Al-Farnaj et d’Ain Zara en Libye, après l’arrestation du commandant de la Brigade 444, le colonel Mahmoud Hamza par l’Appareil de dissuasion pour la lutte contre le crime organisé et le terrorisme (DACOCT, affilié au RADA) à l’aéroport international Mitiga de Tripoli le 14 août.
Depuis 2011, la Libye a été témoin du conflit de divers groupes dans la mesure où les groupes armés de ce pays étaient divisés en deux parties qui comprennent les forces du gouvernement de Tobrouk et celles du gouvernement de Tripoli.
Les deux parties, qui se considèrent chacun comme le gouvernement légitime, sont entrées en guerre les uns avec les autres avec le soutien de certains des pays.
Selon les accords politiques conclus sous les auspices des Nations unies, Abdulhamid Dabibeh est le chef du gouvernement d’union nationale de la Libye, tandis que le parlement libyen a voté pour Fathi Pashagha au poste de Premier ministre en mars dernier.
À noter que Dabibah n’accepte pas la remise du pouvoir à Pashagha déclarant qu’il ne remettra le pouvoir à un gouvernement élu qu’à travers la tenue d’élections présidentielles et législatives.