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Netanyahu jure de réprimer les réservistes qui ne veulent pas servir

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des réservistes de l'armée israélienne simulent l'évacuation d'un soldat blessé lors d'un entraînement à la guerre urbaine du camp de Tse'elim, dans le sud d’Israël. ©AFP

Netanyahu a juré de réprimer les réservistes qui ne voudraient pas servir pour montrer leur opposition à la politique du gouvernement et notamment à la réforme controversée du système judiciaire du régime. 

Netanyahu a déclaré lundi que le régime israélien n’accepterait pas l'insubordination et qu'il agirait contre cela en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer l'avenir de l'entité sioniste.

Des pétitions ont circulé signées par des milliers de réservistes qui envisagent de refuser les commandes.

Le plan Netanyahu, qui doit être ratifié la semaine prochaine, « ouvrira une voie directe vers la dictature », indique une lettre signée par 1 700 anciens officiers militaires, qui a été publiée la semaine dernière dans le quotidien israélien Yedioth Aharonoth.

L'opposition a récemment intensifié une campagne de protestation de six mois.

Le ministre israélien des Affaires militaires, Yoav Gallant, a récemment dit que les appels des réservistes militaires à refuser de se présenter au service de réserve au sujet des plans de Tel-Aviv visant à remanier le système judiciaire étaient « une récompense pour notre ennemi ».

Gallant a publiquement averti fin mars que le désaccord sur la refonte provoquait des divisions dans l'armée, le tout constituant une menace tangible pour la sécurité d'Israël.

En savoir plus: Israël: le régime de Netanyahu en débandade (Débat)

En réponse à cet avertissement, Netanyahu a ordonné le renvoi de Gallant. Cela a intensifié les protestations et obligé Netanyahu à suspendre temporairement la législation pendant trois mois et à annuler aussi par-là, la destitution en question.

Le chef du parti d'opposition, Benny Gantz, a déclaré que Netanyahu avait « fermé [son] cœur » aux fractures de la société israélienne liées à la refonte judiciaire. « Il n'est pas trop tard pour s'arrêter et reprendre le dialogue. Un leader doit prendre des décisions difficiles – et il est temps de les prendre. Netanyahu, ne déchirez pas le peuple », a récemment déclaré Gantz.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV