Saman Kojouri
PressTV, Téhéran
Des universitaires et des penseurs de différents pays ont assisté à la 6e édition de la Conférence internationale sur la version américaine des droits de l’homme, conformément au point de vue du Leader de la Révolution islamique.
Les participants estiment que les revendications américaines de défense des droits de l’homme sont de gros mensonges et qu’elles ne poursuivent que leurs intérêts dans différents pays.
La Conférence internationale sur la version américaine des droits de l’homme à Téhéran a été l’occasion pour rappeler une série d’incidents tragiques, tuant des centaines d’Iraniens dans les premières années qui se sont écoulées après la victoire de la Révolution islamique de 1979.
L’un des incidents les plus tragiques a été l’attaque par missile de la marine américaine contre un avion de ligne iranien en 1988, qui a tué les 290 personnes à bord de l’avion.
Il y a eu aussi l’attentat à la bombe en 1981 contre le siège du Parti de la République islamique perpétré par les terroristes de l’Organisation des Moudjahidin-e Khalq (OMK). Dans cet attentat, 73 hauts responsables du pays, dont le chef du pouvoir judiciaire de l’époque, l’Ayatollah Mohammad Beheshti, ont été tués.
Les observateurs disent que Washington se présente comme un défenseur des droits de l’homme à travers le monde, mais il utilise les droits de l’homme comme excuse pour faire pression sur d’autres pays tout en fermant les yeux sur les cas de violations des droits de l’homme commis par les États-Unis.
Les responsables et les experts iraniens pensent que la violation la plus grave des droits de l’homme consiste à politiser cette question. Et c’est exactement ce que les États-Unis ont toujours fait.
Les participants croient que la tenue de la Conférence internationale sur la version américaine des droits de l’homme à Téhéran est un coup dur à Washington et remet en question son double standard dans le domaine des droits de l’homme.