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Zoom Maghreb du 29 mai 2023

Algérie: la langue française repoussée par le gouvernement ?

Les titres de la rédaction :

1- Education : le président de la République ordonne l’ouverture de la spécialité d’Enseignant d’anglais pour le cycle primaire dans les écoles normales supérieures

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné, lors d’une réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, l’ouverture immédiate, dans les écoles normales supérieures (ENS) au titre de l’année universitaire 2023-2024, de la spécialité d’Enseignant d’anglais pour le cycle primaire, en vue de conforter l’enseignement de la langue anglaise à partir de la troisième année.

« En vue de conforter l’enseignement de la langue anglaise à partir de la troisième année, Monsieur le président a ordonné l’ouverture immédiate, dans les écoles normales supérieures au titre de l’année universitaire 2023-2024, de la spécialité d’Enseignant d’anglais pour le cycle primaire », note le communiqué du Conseil des ministres.

Il a également ordonné le recrutement, « sans délai », des titulaires des diplômes de Magistère et de Doctorat suivant la proposition du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, approuvée lors du précédent Conseil des ministres, note la même source.

Source: AL24 News

2- Pour faire face au stress hydrique en Algérie, les chercheurs du CRE tranchent : « La solution est le traitement et le recyclage des eaux usées »

Les eaux non traitées sont rejetées dans le milieu naturel, le plus souvent dans les cours d’eau, les plans d’eau et en mer, pour lesquels elles constituent la plus forte source de pollution.

L’Algérie est classée à la 29e place sur un total de 44 pays exposés à un très grave stress hydrique dans les années à venir. Si elle n’anticipe pas dans l’urgence pour se mettre à l’abri, le risque d’avoir soif d’ici 2040 est sans appel. Ainsi, l’Algérie puise son eau potable de trois différentes sources : les barrages, les nappes phréatiques et celle issue du dessalement de l’eau de mer. Hormis cette dernière, les autres sont tributaires de la générosité du ciel.

« Le traitement et le recyclage des eaux usées est la solution idoine pour se mettre à l’abri des aléas climatiques, notamment les épisodes de sécheresse récurrents. » C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les chercheurs du Centre de recherche en environnement (CRE) de Annaba durant le Séminaire national sur l’innovation pour la réutilisation et la valorisation des eaux usées, organisé les 23 et 24 mai à Annaba.

Un thème qui colle à l’actualité nationale avec les mesures envisagées par les pouvoirs publics pour faire face au stress hydrique qui plane sur le pays. A travers les interventions de 40 communicants, venus de différentes régions du pays, cette rencontre se veut un bilan de la situation actuelle, des problèmes qui sont déjà posés et ceux à venir et, surtout, des solutions durables que laissent envisager les technologies innovantes.

Source: Elwatan-dz

3- En Tunisie, la permaculture s'épanouit face aux défis climatiques

« Non, ce ne sont pas des mauvaises herbes » ! Saber Zouani montre des orties et pissenlits en passe d'envahir ses plants d'oignons: il pratique les techniques naturelles de la permaculture, qui commence à prendre pied en Tunisie face aux défis climatiques.

Depuis qu'il est revenu il y a deux ans sur les terres familiales nichées dans une forêt à Cap Negro, à 150 km à l'ouest de Tunis, l'obsession de cet ex-chômeur de 37 ans est de garder constamment ses sols humides. Une gageure : la Tunisie a subi ce printemps une sécheresse sans précédent, sous l'effet du changement climatique. S'il cueille un oignon ou un radis, il remet immédiatement les fanes aux pieds des pousses de piments ou de sorgho, déjà abritées par l'herbe, pour éviter une évaporation trop rapide.

La permaculture, concept théorisé par deux écologistes australiens dans les années 1970, prône que rien ne se perd et tout est lié. Près de l'indispensable bassin de rétention des eaux pluviales créé avec une bâche, M. Zouani a installé ses cultures maraîchères et ses animaux (chèvres, vaches, moutons et poules) dont les déjections servent pour le compost utilisé comme engrais.

« Il faut créer un sol vivant, attirer les vers de terre, les champignons et tous les nutriments pour nos plantes et nos arbres », explique-t-il. Il limite strictement l'arrosage, n'utilise que des semences de sa production et aucun pesticide, uniquement des répulsifs naturels.

Source: Africanews

4- Maroc: l’Espagne et d’autres pays se lancent dans la course  pour le LGV

Le Maroc a lancé un nouveau plan d’augmentation de ses lignes ferroviaires et de renouvellement de ses trains et plusieurs pays tentent de rafler la mise ou des parts du gros gâteau. L’Espagne s’est déjà positionnée pour remporter le projet et estime que son principal concurrent est la France.

« L’Espagne s’est déjà mise au travail pour tenter de remporter le projet. Mais il a un rival évident dans cette bataille : la France », a indiqué le Huffington Post Espagne, ajoutant à juste titre que « la bataille ne fait donc que commencer ».

L’Espagne a voulu sécuriser une partie de ce contrat lors du Sommet de haut niveau hispano-marocain de février. Le ministère des Transports espagnol a informé les autorités marocaines que plusieurs entreprises nationales seraient intéressées par la réalisation des différents projets qui seront bientôt développés au Maroc, rapporte le site Hespress.

Le Maroc entend créer jusqu’à 1100 kilomètres de lignes à grande vitesse (LGV) entre Kénitra, Casablanca, Marrakech et Agadir, l’achat de nouvelles flottes de trains ainsi que 1600 kilomètres de lignes ajoutées au réseau ferroviaire conventionnel.

Source: Africanmanager

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SOURCE: FRENCH PRESS TV