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E-Press du 15 mai 2023

E-Press du 15 mai 2023

Au sommaire :

1- Ce que Kiev a perdu en 24 heures

Ces dernières 24 heures, l’armée russe a utilisé des armes de haute précision contre des troupes de Kiev et leur matériel militaire, dit la Défense russe. Elle a réussi à déjouer les contre-attaques près d’Artiomovsk, tout en neutralisant environ 700 soldats sur toute la ligne de front. Un Su-27 a été abattu, 34 chars et 47 véhicules de combat détruits.

Les forces armées russes ont mené une série des frappes de haute précision contre des points de déploiement de troupes ukrainiennes, a rapporté ce 14 mai le ministère russe de la Défense dans son bilan quotidien.

Des entrepôts de munitions, d’armes et du matériel militaire provenant de pays occidentaux ont aussi été visés. Toutes les cibles ont été atteintes, a précisé l’instance.

Situation à Artiomovsk (Bakhmout)

Appuyées par des détachements aéroportés, les unités d’assaut russes ont poursuivi leur combat visant à la libération des quartiers de l’ouest de la ville.

L’ennemi a entrepris plusieurs tentatives de percer la défense au nord et au sud de la ville. « Toutes les attaques ukrainiennes ont été repoussées », a précisé le ministère russe.

Pertes humaines

Au total, les forces armées russes ont neutralisé plus de 700 militaires ukrainiens, tués ou blessés, en ces dernières 24 heures. Plus de 400 d’entre eux ont été pris pour cible sur l’axe de Soledar et d’Artiomovsk.

Par ailleurs, les forces de Kiev ont aussi perdu plus de 100 militaires sur l’axe de Koupiansk, et plus de 120 autres dans les zones du sud de Donetsk et de Zaporojié. Enfin, plus de 60 hommes ont été éliminés sur l’axe de Krasny Liman et une vingtaine sur celui de Kherson.

Les troupes russes ont aussi mis en échec trois groupes ukrainiens de sabotage et de reconnaissance. Enfin, un poste de commandement et d’observation de deux brigades d’assaut et d’artillerie a été éliminé près des localités de Krasnoé et de Préobrajenka dans la République populaire de Donetsk (RPD).

Armes détruites : 

Un avion d’attaque au sol Su-27 a été abattu par des chasseurs russes près de la ville de Novogrodovka dans la RPD.

Deux entrepôts de munitions ont été bombardés près des villes de Khmelnitsky et de Nikolaïev, tout comme un radar de contrebatterie de production américaine AN/TPQ-36, une cinquantaine de véhicules blindés d’infanterie et 34 chars.

Parmi les pièces d’artillerie mises hors service figurent trois canons automoteurs Gvozdika, deux obusiers D-20, un Msta-B, ainsi qu’un canon antichar Rapira.

La défense antiaérienne russe a aussi abattu 18 drones et intercepté six projectiles de systèmes de lance-roquettes multiples HIMARS.

Au total, en 24 heures, les frappes russes ont visé 102 postes d’artillerie ainsi que du personnel et du matériel militaire dans 114 zones.

Depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine, l’armée russe a abattu 425 avions, 231 hélicoptères et 4 135 drones. Elle a détruit 421 systèmes de défense sol-air, 9 159 chars et autres blindés, 1.100 lance-roquettes multiples, 4 813 pièces d’artillerie de terrain et de mortiers, et 10 193 autres équipements militaires.

Source : Sputnik

2- Un ex-chef de l’OTAN en Europe donne une autre raison à l’échec de la contre-offensive ukrainienne

L’Ukraine se préparerait à lancer une contre-offensive depuis des semaines voire des mois, selon les médias. Plusieurs observateurs ont exprimé des doutes quant au succès de cette opération. Un ex-commandant de l’OTAN en Europe a donné une raison du futur échec de la contre-offensive, selon Business Insider.

La pression excessive que les États-Unis exercent sur Kiev pourrait perturber les plans de contre-offensive ukrainiens. Tel est l’avis du général Ben Hodges, ancien commandant des forces de l’OTAN en Europe, cité par le site d’information américain Business Insider.

« La seule chose, à mon avis, qui pourrait faire échouer les choses, c’est que l’Occident mette beaucoup de pression sur l’Ukraine », a-t-il dit à Business Insider.

Parmi les membres de l’administration Biden il y a des personnes « qui ne sont pas attachées à l’idée que l’Ukraine doit gagner », s’est offusqué M.Hodges.

Selon le général, cela montre que les dirigeants des États-Unis n’arrivent pas à définir clairement à quelles fins ils aident l’Ukraine.

Un conflit perpétuel ?

Pour un autre militaire de haut rang américain cité par Business Insider, l’Occident craint que le conflit se perpétue, occasionnant de fortes dépenses occidentales.

« Nombreux sont ceux qui, aux États-Unis et au sein de l’OTAN, craignent que ce soit une guerre éternelle, qu’elle dure des années et que l’Occident continue d’y verser de l’argent sans grand progrès », a noté Marc Canchian, colonel à la retraite du Corps des Marines des États-Unis et conseiller du programme de sécurité du Center for Strategic and International Studies (CSIS) basé à Washington.

Dans le cadre de la prétendue contre-offensive, Londres avait, précédemment, livré des missiles de croisière Storm Shadow d’une portée déclarée de 250 km à Kiev.

Cette énième livraison pourrait déclencher une escalade, selon l’affirmation à Sputnik du général de brigade syrien à la retraite Mohammed Abbas.

Source: Sputnik

3- Zelensky aurait voulu frapper un oléoduc alimentant l’Europe et le territoire russe

Le chef de Kiev aurait eu des plans macabres, dont l’invasion de certains villages russes et l’explosion du pipeline Droujba qui fournit du pétrole russe à la Hongrie, pays membre de l’OTAN, selon le quotidien américain The Washington Post.

Le Président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé à huis clos de faire sauter l’oléoduc Droujba et d’occuper des territoires frontaliers russes, a relaté The Washington Post, citant des documents du Pentagone ayant fuité en ligne.

« Derrière les portes closes, le dirigeant ukrainien a suggéré d’aller dans une direction plus audacieuse, comme occuper des villages russes pour gagner de l’influence sur Moscou et bombarder un oléoduc transportant du pétrole russe vers la Hongrie, membre de l’OTAN », a indiqué le quotidien américain.

D’après un document « top secret », M.Zelensky aurait fait de telles propositions lors d’une réunion tenue fin janvier. L’objectif de ces mesures serait « de donner à Kiev un levier de pression pour négocier avec Moscou », indique cette source.

Frapper avec des missiles

Lors d’une autre réunion, le Président ukrainien a exprimé son inquiétude au fait que Kiev n’avait pas de missiles à longue portée, selon un autre texte cité par le Washington Post. Cette réunion s’est tenue avec Valeri Zaloujny, commandant en chef de l’armée ukrainienne.

M.Zelensky aurait déploré que les armes ukrainiennes ne soient pas capables d’atteindre les lieux de cantonnement des troupes russes en Russie ni quoi que ce soit pour les attaquer. Suggérant ensuite que Kiev attaque des sites de déploiement non spécifiés à Rostov-sur-le-Don, une région de l’ouest de la Russie, en utilisant des drones.

Les documents classifiés publiés sur la plate-forme de messagerie Discord et obtenus par le Washington Post, décrivent le Président ukrainien comme un dirigeant aux instincts agressifs, ce qui ne correspond pas à son image publique d’homme d’État calme et stoïque résistant à l’opération spéciale russe.

Londres avait, le 11 mai, annoncé la livraison de missiles Storm Shadow d’une portée supérieure à 250 km à Kiev, qui les a déjà utilisés les 12 et 13 mai, provoquant des destructions et faisant des blessés parmi les civils.

Source : Sputnik

4- Les États-Unis bloquent la tentative de la Chine de condamner les attaques israéliennes contre Gaza à l’ONU

par The Cradle

Des fonctionnaires américains ont bloqué un effort mené par la Chine au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) cette semaine pour condamner le dernier assaut d’Israël sur la bande de Gaza assiégée, selon de hauts fonctionnaires israéliens qui se sont entretenus avec le Times of Israel.

L’ingérence de Washington aurait eu lieu à la demande de Tel-Aviv, qui craignait que la motion présentée lors de la réunion d’urgence de mardi « établisse une équivalence » entre l’armée israélienne et le groupe palestinien du Jihad islamique (PIJ).

Au fil des décennies, les États-Unis sont systématiquement intervenus pour protéger Israël contre les conséquences des violations flagrantes des droits de l’homme, de l’occupation militaire des terres palestiniennes et de l’imposition d’un système d’apartheid à l’encontre des Palestiniens.

La seule exception à cette règle s’est produite au début de l’année, lorsque Washington a permis l’adoption d’une déclaration au Conseil de sécurité des Nations unies dénonçant l’expansion des colonies illégales d’Israël en Cisjordanie occupée. Néanmoins, les États-Unis ont continué à bloquer une résolution contraignante contre Israël.

L’ancien président américain Harry Truman a été le premier dirigeant mondial à reconnaître Israël lors de sa création en 1948, à la suite de la « Nakba », ou catastrophe, au cours de laquelle au moins 700 000 Palestiniens ont été violemment expulsés de leurs terres par des colons juifs.

Israël est également le plus grand bénéficiaire cumulé de l’aide étrangère américaine depuis la Seconde Guerre mondiale et bénéficie d’une couverture politique et diplomatique sans équivoque de la part des partis démocrate et républicain ainsi que des grands médias américains. Toutefois, l’influence des États-Unis dans la région a commencé à s’affaiblir ces derniers mois, poussant Israël à s’isoler davantage.

Le mois dernier, Pékin a proposé de faciliter les pourparlers de paix entre Israël et la Palestine dans le cadre d’un effort plus large de médiation des conflits historiques en Asie occidentale.

En décembre, le président chinois Xi Jinping a exprimé son soutien à la fin de l’occupation israélienne de la Palestine et a fait part de sa frustration face à l’« injustice historique » subie par les Palestiniens.

Il a également appelé à accorder à la Palestine « le statut de membre à part entière des Nations unies » et a déclaré que Pékin « soutient la solution à deux États et la création d’un État palestinien sur les frontières de 1967. »

Source : The Cradle via Aube Digitale

(Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV)

5- Pourquoi ils veulent effacer l’anniversaire de la victoire sur le nazisme

Au niveau international est en cours une grande opération politico-médiatique pour effacer l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme. Le discours du président Poutine au défilé militaire du 9 mai à Moscou, pour le 78e Anniversaire de la Victoire, a été présenté en Occident comme un discours en ton mineur sans en faire connaître le contenu réel. En Lettonie et autres pays de l’Est la police a identifié et même arrêté ceux qui rendaient hommage aux morts de la guerre contre le nazisme. En Ukraine a été imposée l’interdiction absolue de rappeler l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme, sous peine d’arrestation et pire. En même temps s’intensifie l’action pour extirper tout ce qui est russe. On détruit – en Ukraine, Lettonie et autres pays de l’Est – des monuments qui rappellent le prix payé par la Russie pour libérer l’Europe et le monde du nazisme : 27 millions de morts, dont plus de la moitié civile, correspondant à 15 % de la population (par rapport à 0,3 % des USA pendant toute la Seconde Guerre mondiale) ; environ 5 millions de déportés en Allemagne ; plus de 1700 villes et gros centres habités, 70 000 petits villages dévastés ; 30 000 usines détruites.

En Lettonie on refuse aux 550 000 russophones, qui constituent plus d’un quart de la population, le droit d’utiliser leur propre langue, en leur imposant un difficile examen de letton : ceux qui ne le réussissent pas sont expulsés du pays. Cela se passe alors que la Lettonie est membre de l’Union européenne qui garantit aux minorités le droit de s’exprimer dans leur propre langue.

L’UE a fait davantage : elle a décrété que le 9 mai est la « Journée de l’Europe ». Ursula von der Leyen est allée la célébrer à Kiev, pour « montrer que l’Union européenne est aux côtés de l’Ukraine qui est en train de combattre pour les idéaux de l’Europe que nous célébrons aujourd’hui ». Elle l’a dit au président Zelensky, lequel vient juste de signer une loi pour effacer de l’Ukraine tout symbole russe, effaçant de cette façon l’histoire même de l’Ukraine. Au même moment la Cour suprême d’Ukraine a décrété que les symboles de la Division SS Galicie, qui a commis d’horribles crimes, ne sont pas nazis et peuvent donc être utilisés aujourd’hui y compris dans les manifestations.

Manlio Dinucci

Source : Réseau international 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV