Nassir Kazmi
PressTV, Islamabad
La Cour suprême du Pakistan a jugé illégale l’arrestation de l’ancien Premier ministre Imran Khan, ordonnant sa libération immédiate et demandant au gouvernement d’assurer sa sécurité.
La Cour suprême a également exhorté l’ex-Premier ministre à condamner les violentes manifestations et a souligné que la responsabilité première de la Cour suprême était de protéger les citoyens. Le plus haut juge du pays, dans son court verdict, a déclaré que Khan serait gardé au quartier général de la police jusqu’à sa prochaine comparution devant la Haute Cour vendredi pour des raisons de sécurité. Khan a été arrêté mardi par les forces de sécurité pakistanaises pour la corruption. Le parti au pouvoir, Muslim League Nawaz, a critiqué la Cour suprême pour avoir libéré Imran Khan, le qualifiant de « criminel ».
Les partisans en colère d’Imran Khan ont salué la décision de la Cour suprême affirmant que la libération de leur leader est conforme à l’état de droit dans le pays.
Après avoir été libéré, l’ancien Premier ministre a formulé ses protestations au sujet de son arrestation en déclarant qu’il avait été enlevé illégalement et torturé pendant sa garde à vue. Khan a exhorté les partisans de son parti à mettre fin à leurs manifestations et à s’abstenir d’endommager les biens publics et privés. Le Pakistan reste en proie à des violences meurtrières et à des manifestations après l’arrestation de l’ex-Premier ministre.
Bien que l’ancien Premier ministre pakistanais puisse maintenant être soulagé suite à la décision de la Cour suprême, les experts estiment qu’Imran Khan doit se préparer à d’autres défis politiques dans les prochains jours.
