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E-press du 6 mai 2023

E-Press du 6 mai 2023

Au sommaire :

1- Pour la Hongrie, il est irréaliste qu’une puissance nucléaire comme la Russie soit vaincue

Le Premier ministre hongrois a jugé irréaliste l’idée que la Russie soit vaincue dans le conflit en Ukraine et le reconnaisse. Comme il l'a fait remarquer, la Russie ne resterait pas les bras croisés et n’accepterait pas une défaite militaire.

Que la Russie accepte sa défaite est impossible, a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban dans une émission de la radio Kossuth ce vendredi 5 mai.

Selon lui, il est « impossible d’imaginer que quelqu’un puisse vaincre une puissance nucléaire ». Dans le conflit en Ukraine, la Russie ne resterait pas les bras croisés et n’accepterait pas une défaite militaire, estime-t-il.

M.Orban a aussi souligné que c'était la position de Budapest depuis le tout début du conflit en Ukraine. Il a expliqué que, d'une part, l'Ukraine est financée et armée par les pays de l'OTAN, et que « c'est à l'Occident et aux États-Unis de décider combien d'argent ils sont prêts à dépenser pour cela ». D’autre part, d’après lui, se trouve la Russie, un pays de 140 millions d'habitants, bien plus grand que l'Ukraine, et qui possède le plus grand arsenal nucléaire du monde.

Plus de 150 milliards d’euros de soutien

Depuis février dernier, les alliés de l'OTAN ont fourni plus de 150 milliards d'euros de soutien à Kiev, dont 65 milliards d'euros d'aide militaire, avait récemment déclaré le chef de l’Alliance Jens Stoltenberg.

En 2022, la Russie a envoyé une note aux pays de l'OTAN concernant la fourniture d'armes à l'Ukraine. Moscou a à maintes reprises déclaré que toute cargaison d’armes destinées à Kiev deviendrait une cible légitime pour la Russie.

Source  : Sputnik

2- "Nationalité russe? Pourquoi pas! », affirme l’attaquant guinéen François Kamano

Près de trois ans après avoir quitté les Girondins de Bordeaux pour le Locomotiv moscovite, l’attaquant guinéen François Kamano n’exclut pas la possibilité d’obtenir la nationalité russe.

François Kamano, l'attaquant guinéen de Lokomotiv Moscou et ancien joueur des Girondins de Bordeaux a volontiers admis la possibilité d’obtenir un passeport russe.

« Nationalité russe? Pourquoi pas? Si l’occasion se présente, je serai ravi. Si je me sens russe dans l’âme? Oui bien sûr. J’aime bien tout ici, je suis parfaitement bien accueilli en équipe et ailleurs. Je suis content de tout », a-t-il indiqué dans une interview au site Sport24.

Un contrat de quatre ans

François Kamano, 27 ans, a été formé à Bastia. Il a rejoint l’équipe du Loco en août 2020. Sous les couleurs du Lokomotiv Moscou, il a remporté la Coupe de Russie en 2021.

Son contrat avec le club expire en juillet prochain.

Source : Sputnik

 

3- Un Français voulant vivre en Russie sans les papiers requis force la frontière polonaise 

Pour franchir la frontière polonaise alors qu’il n’avait pas les documents appropriés, un Français au volant d’une Citroën a percuté une barrière du passage et ne s’est arrêté que devant une herse déployée sur la chaussée. Arrêté, il a expliqué aux gardes-frontières qu'il se rendait en Russie parce qu'il y avait « planifié sa vie future ».

Un conducteur français a percuté une barrière du poste-frontière de Grzechotki (nord-est de la Pologne) et ne s'est arrêté qu'à la vue d'une herse, a rapporté jeudi la porte-parole des gardes-frontières de la voïvodie de Warmińsko-Mazurskie, Miroslawa Aleksandrowicz.

Le Français de 36 ans, au volant d’une Citroën, s'est présenté après 8 heures dans le sens de la sortie de Pologne. Comme l'homme de 36 ans n'avait pas de documents lui permettant de traverser la frontière, les gardes-frontières ne lui ont pas permis de partir et il est donc retourné en Pologne. Cependant, il est réapparu vers 15 heures.

« L'homme a décidé de ne pas s'arrêter devant le contrôle frontalier, il a accéléré et a percuté la barrière parce qu'il voulait se rendre en Russie. Il ne s’est arrêté que lorsqu’il a vu une herse déployée », a indiqué Miroslawa Aleksandrowicz.

Il écope de 360 dollars d’amende

Elle a ajouté qu’une fois arrêté, il a expliqué aux officiers qu'il se rendait en Russie parce qu'il y avait « planifié sa vie future ». Il a été condamné à une amende d’environ 240 dollars pour avoir tenté de franchir illégalement la frontière de l'État par la force.

En outre, 11 cartouches de chasse ont été trouvées dans sa voiture.

« Bien que le Français ait un permis de chasse pour des armes dans son pays, il était obligé d'obtenir un permis approprié pour apporter ces munitions lorsqu'il se rendait en Pologne. Faute de permis, il a reçu une amende de 120 dollars », a expliqué la porte-parole.

Source : Sputnik

4- Un ex-Premier ministre français menace de… vendre des rillettes sur la place Rouge

François Fillon, ancien Premier ministre français, a ironisé sur ses liens présumés avec la Russie. Il a expliqué que sa vie privée ne regardait désormais que lui et qu’il était libre d’aller vendre des rillettes sur la place Rouge s’il le désirait.

De chef du gouvernement à vendeur de rillettes, la reconversion risque d’être mouvementée pour François Fillon! L’ancien Premier ministre français a répondu avec humour aux accusations de proximité avec Moscou, lors d’une audition à l’Assemblée nationale sur les ingérences étrangères.

Brièvement présent au conseil d’administration de sociétés russes après son retrait de la vie politique, le responsable a déclaré que ses choix ne regardaient que lui. Dégagé de tout mandat, il a déclaré qu’il pouvait travailler où bon lui semblait, même sur la Place rouge comme vendeur de spécialités françaises.

« Je mène ma carrière professionnelle comme je l'entends, si j'ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je vendrai des rillettes sur la place Rouge », a-t-il répondu avec ironie à ceux qui lui reprochaient ses piges dans les entreprises russes.

L’ancien Premier ministre a précisé qu’il avait assisté à un conseil d’administration avec la société russe Zarubezhneft et à un autre avec l’entreprise Sibur, avant de démissionner dans le sillage du conflit en Ukraine. Il a affirmé n’avoir touché « aucun centime » pour ces passages éclairs et n’avoir jamais touché d’argent russe durant sa période à la tête du gouvernement.

Ingérence américaine

L’ancien Premier ministre a souligné que la principale ingérence constatée pendant son mandat était l’ingérence américaine. Il a affirmé avoir été espionné pendant plusieurs années par les renseignements américains, notamment par l’Agence nationale de la sécurité.

« Des ingérences étrangères, oui, j'en ai rencontrées. La plupart du temps, elles venaient d'un pays ami et allié qui s'appelle les Etats-Unis. J'ai été écouté avec le Président Sarkozy pendant cinq ans par la NSA. Je n'ai pas été concerné directement par des ingérences russes », a-t-il ainsi déclaré devant la commission d’enquête de l’Assemblée.

Des propos qui rejoignent ceux d’un autre responsable français, Arnaud Montebourg. L’ancien ministre de l’Économie, lui aussi interrogé par la commission, a fustigé l’ingérence américaine durant son passage au gouvernement.

Il a notamment critiqué la Réglementation américaine sur le trafic d'armes au niveau international (ITAR), qui permet aux États-Unis de mettre leur nez dans les exportations françaises, et même d’interdire certaines ventes si les produits exportés contiennent des composants américains. Washington avait notamment bloqué la vente de Rafale français à l’Égypte via ce mécanisme en 2018.

Source : Sputnik

5- Les pays d'Amérique du Sud cherchent à éviter le dollar

La tendance à la dédollarisation de l’économie mondiale se renforcerait. Sujette d’une sérieuse crise économique, l’Argentine souhaiterait sortir la tête de l’eau tout en trouvant un mécanisme, en solidifiant ses liens avec le Brésil, pour se passer du dollar.

Trouver un procédé pour renoncer au dollar dans les échanges bilatéraux entre l’Argentine et le Brésil a été le sujet clef lors d’une rencontre qui s’est tenue le 3 mai au palais de l'Alvorada à Brasilia entre les Présidents des deux pays, Luiz Inacio Lula da Silva et Alberto Fernandez, annoncent les médias.

Selon les médias, les deux chefs d’État devaient dévoiler cette semaine un mécanisme permettant aux entreprises argentines de continuer à commercer avec le Brésil sans puiser des dollars dans les réserves du pays. Toutefois, les dirigeants ont annoncé que le plan devait encore être peaufiné.

« J’ai pris l’engagement envers mon ami Alberto Fernández de faire tous les sacrifices possibles pour que nous puissions aider l’Argentine dans ce moment difficile », a indiqué M.Lula da Silva cité par l’agence Associated Press.

Le plan proposé comprendrait une ligne de crédit pour financer les entreprises brésiliennes qui exportent vers l'Argentine, afin d'éviter l'utilisation de dollars américains dans les règlements.

Suivre l’exemple de la Chine

Selon le chef d’État brésilien, aider le principal partenaire commercial du Brésil sur le continent signifie également renforcer l'économie brésilienne.

« Nous ne discutons pas sur les moyens d’aider à l'Argentine. Nous devons aider les Brésiliens qui exportent vers l'Argentine et financer les exportations brésiliennes, comme le fait la Chine avec les produits chinois », a précisé le Président brésilien à l'issue de la réunion.

En effet, l’Argentine et la Chine ont précédemment conclu un accord qui permet aux entreprises argentines de payer les importations chinoises en yuans.

Retirer « le couteau du cou de l’Argentine »

Le Président brésilien a dit vouloir contribuer à retirer « le couteau du Fonds monétaire international (FMI) du cou de l'Argentine » qui « ne veut que croître et créer des emplois ».

Buenos Aires doit 44 milliards de dollars au FMI. Selon Sergio Massa, le ministre de l’Économie, le pays renégocie certains aspects de son accord conclu avec le Fonds en 2022.

Le pays souhaite restructurer sa dette contractée par le gouvernement de Mauricio Macri, prédécesseur de Fernández, « parce que les conditions ont changé ».

Des pourparlers avec les BRICS

À la réunion de Brasilia décrite comme longue et difficile, étaient présents des membres de haut rang de l’espace économique des deux pays. Le Président brésilien a également déclaré qu’il était en pourparlers avec la Chine pour modifier la réglementation des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) afin d’aider les pays qui ne font pas partie du groupe, y compris l’Argentine.

« Nous voulions savoir si les BRICS pouvaient aider, mais la Présidente Dilma Rousseff a expliqué que la NDB [la Nouvelle banque de développement des BRICS-ndlr] ne peut pas aider un pays qui n’en est pas membre […]. J’ai demandé au Président Xi Jinping d’aider l’Argentine », a-t-il expliqué.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV