Gisoo Misha Ahmadi
PressTV, Téhéran
Une perte qui ne pourra jamais être compensée ! À 69 ans, Nader Talebzadeh a succombé à sa maladie cardiaque dans un hôpital de la capitale iranienne.
Aujourd’hui, un an après sa disparition, le producteur de films, réalisateur et chercheur iranien est vénéré comme un champion et, selon les mots du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei : un « chercheur et artiste révolutionnaire ».
C’est avec cette mentalité que Nader Talebzadeh a fondé le Festival international du film populaire d’Ammar. La mort de Talebzadeh a été largement pleurée en Iran et dans toute la région, où il était connu comme un visage des médias de la Résistance.
Au cours de sa fructueuse carrière, Nader Talebzadeh a réalisé, écrit et produit de nombreux documentaires. Après une décennie de recherche dans le cadre de documents historiques basés sur le Coran et la Bible, il a produit en 2007 son premier long métrage intitulé « Le Messie », dans lequel il présente une version islamique sur Jésus et ses enseignements.
Plus important encore, Talebzadeh a été président de la Conférence internationale « New Horizon », un événement annuel qui examine les politiques hégémoniques et les crimes de guerre des États-Unis et du régime israélien. Avec sa femme Zeynab Mehanna, ils ont été mis sur la liste noire des sanctionnés par Washington pour avoir organisé la conférence.
Documentariste, chercheur et journaliste, Nader Talebzadeh, est décédé l’année dernière, mais on se souviendra toujours de lui comme l’une des personnalités culturelles les plus influentes d’Iran.
