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L’Iran signe 80 milliards de dollars de contrats pétroliers avec des investisseurs étrangers

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Inauguration de la première partie de la phase 2 de la raffinerie d'Abadan par le président Raïssi, lundi 20 mars 2023. ©President.ir

L’Iran a signé des protocoles d’accord d’un montant de 80 milliards de dollars avec des investisseurs étrangers pour participer au financement de projets pétroliers, dont plus de 5 milliards de dollars ont déjà passé au niveau de contrats, a déclaré le vice-ministre du Pétrole Houshang Falahatpour.

« La politique du ministère du Pétrole au sein du 13e gouvernement a été de mettre à profit les potentialités de financement à l’intérieur du pays. Par conséquent, nous avons orienté le capital des banques et des grands holdings du pays vers l’industrie pétrolière. Par exemple, nous avons facilité la tâche aux entreprises sidérurgiques pour investir dans les projets de développement des gisements de gaz », a-t-il déclaré à l’agence de presse Fars.

En allusion aux problèmes qui touchent pendant la saison froide certaines industries ou compagnies, le vice-ministre du Pétrole a ajouté : « Il faut utiliser la puissance financière de ces industries ; cela nous permettra de leur fournir du gaz sans interruption. En conséquence, si une entreprise sidérurgique investit dans le développement de champs gaziers, elle sera exemptée de l’application de restrictions sur l’approvisionnement en gaz pendant la saison froide de l’année, car elle recevra son gaz du champ gazier dans lequel elle a investi », a expliqué Falahatpour.

« Le gouvernement a également contacté de grandes banques et holdings afin de les mettre à contribution pour construire des raffineries de pétrole, dont la raffinerie Shahid Soleimani ».

« De plus, nous avons eu des discussions détaillées avec des pays étrangers pour attirer des investissements », a-t-il ajouté.

« Jusqu'à présent, nous avons signé des protocoles d'accord d'une valeur de plus de 80 milliards de dollars avec des investisseurs étrangers qui financeront donc des projets pétroliers, y compris le développement de gisements et la construction de raffineries. Sur ce montant, plus de 5 milliards de dollars ont déjà été contractés, et le reste, si Dieu le veut, suivra le même processus ».

L’Iran possède les plus grandes réserves de pétrole et de gaz combinées au monde, et avec le rythme actuel de la récupération, le pays sera capable de continuer à produire de l’hydrocarbure pendant encore 100 ans, selon les responsables de l’État.

Cependant, une production durable dans l’industrie nécessite des investissements et l’utilisation d’équipements modernes.

Falahatpour a aussi affirmé que le gouvernement essayait de rattraper le retard dans le domaine de l’investissement avec une mise à profit des potentialités nationales et en développant les relations avec les pays voisins et asiatiques.

« Si Dieu le veut, de bonnes choses se produiront dans les mois et les années à venir », a-t-il déclaré sans donner plus de détails.

La semaine dernière, le patron de la « National Iranian Oil Company » (NIOC) a annoncé que l’Iran prévoyait d’augmenter sa capacité de production de pétrole et de gaz de 50 %, et d’ajouter que pour ce faire, le pays avait besoin de 160 milliards de dollars d’investissement.

« Pour y parvenir, le pays doit investir 89 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière et 71 milliards de dollars dans le secteur du gaz », a déclaré Mohsen Khojasteh-Mehr dans une interview à l’agence de presse IRNA.

« Nous aurions besoin d’un investissement d’une valeur de 160 milliards de dollars afin de pouvoir augmenter de 50% la capacité de production de pétrole et de gaz du pays », a indiqué Khojasteh-Mehr. « Avec cet investissement, la capacité de production de pétrole atteindra le niveau de 5,7 millions de barils par jour ; pour le secteur de gaz, le chiffre sera de 1,5 milliard de mètres cubes par jour », a-t-il ajouté.

Le gouvernement va lancer 32 projets de maintien de la production signés par le gouvernement précédent. Jusqu’à présent, sept plans visant à augmenter la récupération et à maintenir la production ont été lancés et les autres sont sur le point d’être lancés.

Khojasteh-Mehr a estimé la valeur totale des contrats avec les Russes à 4,5 milliards de dollars, ce qui concerne sept champs pétrolifères iraniens.

De plus, d’autres gisements de pétrole et de gaz sont en phase d’étude et dans certains cas, ces évaluations sont réalisées par des entreprises russes.

La République islamique d'Iran a lancé une campagne de localisation des produits, dans le cadre de laquelle 85 % des marchandises nécessaires à l’industrie pétrolière sont désormais achetées sur le marché intérieur.

Divers équipements sont actuellement en phase de construction dans ledit secteur en amont et en aval. Selon Khojasteh-Mehr, 10 articles largement utilisés ont été identifiés et présentés aux producteurs nationaux pour les fabriquer.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV