TV
Infos   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 22 mars 2023

E-Press du 22 mars 2023

Au sommaire :

1- Union africaine au G20 : Moscou et Pékin sont d’accord

Moscou et Pékin soutiennent la participation de l’Union africaine au G20.

Les Présidents russe et chinois sont favorables à ce que l’Union africaine travaille avec le G20.

Les Présidents russe et chinois sont favorables à ce que l’Union africaine travaille avec le G20. Ils ont exprimé cette position dans leur déclaration conjointe à l’issue d’entretiens à Moscou.

La Russie et la Chine « soutiennent la participation de l’Union africaine (UA) au G20 », ont annoncé ce mardi 21 mars les Présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine dans une déclaration publiée par le Kremlin.

« Les parties sont disposées à renforcer la coordination au sein du G20 et d’autres mécanismes multilatéraux […], à améliorer le système de gestion économique globale sur une base équitable et rationnelle, en vue qu’il reflète mieux la structure de l’économie mondiale », indique la déclaration.

Source : Sputnik

2- Retour des enfants ukrainiens : Conditions de Moscou ?

En attendant que des conditions sûres soient maintenues de la zone de conflit pour y ramener les enfants évacués, les diplomates russes envisagent de convoquer à l’ONU une réunion afin de montrer que les accusations à l’encontre de Poutine sont « totalement surfaites ».

La Russie envisage de ramener en Ukraine les enfants qui ont été évacués de la zone de conflit après que des conditions sûres y seront maintenues, a annoncé le représentant russe auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia.

« Nous voulons les protéger contre le danger des actions militaires. La question des « enfants envoyés par force en Russie est totalement surfaite. C’est ce que nous voulons montrer lors d’une réunion informelle du Conseil de sécurité [début avril, ndlr]", a-t-il indiqué.

Il a d’ailleurs souligné que la tenue de la réunion ne serait pas liée à la décision de la Cour pénale internationale (CPI), car Moscou voulait le faire depuis longtemps.

Le diplomate a souligné que la décision de la CPI, qui a émis un mandat d’arrêt contre Poutine, était « purement politique » et qu’elle « ne signifie rien » pour Moscou. Elle ne fait de plus pas non plus avancer les négociations sur la paix en Ukraine.

Le mandat d’arrêt

Le 17 mars la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le chef de l’État russe. L’institution, basée à La Haye, le considère responsable du « crime de guerre présumé de la déportation d’enfants » d’Ukraine en Russie.

La cour a également émis des accusations similaires à l’encontre de Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle aux droits de l’enfant. Le Kremlin a jugé que la décision n’avait aucune valeur juridique.

En réaction le Comité russe d’enquête a engagé des poursuites pénales à l’encontre du procureur et des juges de la CPI.

Source : Sputnik

3- Les pythons envahissent la Floride des USA

La Floride souffrirait d’une invasion de pythons impossibles à éradiquer.

La Floride assiste impuissante à l’accroissement de la population de pythons, à tel point qu’il serait très difficile de s’en débarrasser, selon Fox News.

Le nombre de pythons birmans, une espèce invasive, est en hausse dans le sud de la Floride et dans le parc national des Everglades, a relaté la chaîne de télévision américaine Fox News.

« Les scientifiques estiment que l’éradication des espèces invasives dans la partie sud de l’État est probablement impossible », indique la chaîne.

Selon Fox News, le plus grand python découvert en Floride mesurait environ cinq mètres et pesait 97 kilogrammes.

Pourquoi est-il impossible de chasser ces reptiles ?

Une grande variété de techniques ont été utilisées pour attraper des pythons dans le sud de la Floride. « Bon nombre de ces outils n’ont pas été évalués rigoureusement, en grande partie à cause de la difficulté à détecter les pythons », selon la chaîne.

« La suppression de la population de pythons, même à l’échelle locale, nécessitera une coordination stratégique des chercheurs, des gestionnaires des terres, du financement, de la sensibilisation du public, de la mise en œuvre de plusieurs outils complémentaires différents et d’une évaluation rigoureuse de ceux-ci », précisent des scientifiques, cités par Fox News.

La survie du python de birman

Le python birman est l’un des plus gros de la famille des pythons, mesurant 3,7 mètres en moyenne dans la nature.

D’après les médias, cette espèce a fait son apparition dans les Everglades en raison de la libération de serpents captifs du commerce d’animaux exotiques dans les années 1970-1980. Depuis, il fait des ravages dans la biodiversité du parc national et a été classé comme une espèce invasive au début des années 2000.

« Le taux de survie des pythons est vraisemblablement élevé, car ils atteignent des tailles trop grandes pour que la plupart des prédateurs locaux puissent les tuer », conclut Fox News.

Source : Sputnik

4- La limite de la patience russe

par Alexandre Douguine

L’histoire du Tribunal de La Haye est symbolique. La Russie ne s’est jamais interrogée sur la nature de cette institution. En réalité, elle fait partie de la mise en œuvre du gouvernement mondial, un système politique supranational créé au-dessus des États-nations qui sont invités à céder une partie de leur souveraineté à cette structure. Cela inclut la Cour européenne des droits de l’homme et l’UE elle-même, mais aussi la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’OMS, etc. La Société des Nations, puis l’ONU, ont été conçues comme une étape préparatoire à l’établissement d’un gouvernement mondial.

Le bâton du libéralisme :

Parlons du libéralisme dans les relations internationales, une composante de l’idéologie libérale dans son ensemble. Les libéraux considèrent comme irréversible la loi du « progrès », dont l’essence est que le capitalisme, le marché, la démocratie libérale, l’individualisme, les migrations de masse, etc. se répandent dans l’humanité. Dans la doctrine libérale des relations internationales, le « progrès » signifie le passage d’États-nations souverains à des instances de pouvoir supranationales. Le but de ce « progrès » est l’établissement d’un gouvernement mondial. Les manuels de relations internationales l’affirment explicitement et sans équivoque. Tous les pays qui ne veulent pas du « progrès » sont, selon cette théorie, des ennemis du « progrès », des « ennemis d’une société ouverte », ils sont donc « fascistes » et doivent être jugés (au Tribunal de La Haye) et détruits (« leur infliger une défaite stratégique » – Blinken) et à la place des dirigeants souverains, on met des libéraux.

Telle est la position idéologique du Parti démocrate des États-Unis, de l’administration Biden et de la plupart des élites européennes. Toutes les forces des pays non occidentaux, qui soutiennent l’Occident collectif et les mondialistes américains, jurent également par cette idéologie. Et c’est précisément cette idéologie : radicale, rigide, totalitaire.

Le défi est relevé :

Il est quelque peu surprenant que la Russie, depuis 23 ans sous un dirigeant pleinement souverain, n’ait pas pris la peine d’affronter le libéralisme et ait, jusqu’à un certain point, accepté la légitimité de ses règles, de ses structures et de ses institutions.

Ce ne sont pas eux qui ont changé, c’est la Russie qui a changé avec le début de l’opération militaire spéciale, et une escalade légitime de la part des libéraux mondiaux s’en est suivie. Il n’y a rien de désinvolte là-dedans : c’est simplement du libéralisme. Tant que nous n’aurons pas renversé cette idéologie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’escalade ne fera que s’amplifier.

Nous ne pouvons tout simplement pas aller plus loin sans notre idéologie.

La décision du Tribunal de La Haye d’arrêter le président russe Vladimir Poutine et la médiatrice pour les droits de l’enfant Maria Lvova-Belova est tellement scandaleuse qu’il est tout simplement impossible de ne pas réagir. C’est une insulte au pays, au peuple, à la société, à chaque personne, à chaque femme russe, à chaque mère, à chaque enfant. Comment peut-on répondre à cela avec dignité ?

À mon avis, il y a de vrais coupables dans toute cette situation et ils ne se trouvent pas à Washington ou à La Haye : ils se trouvent en Russie même. Il s’agit d’un groupe de libéraux qui, depuis 23 ans, convainquent le président par tous les moyens possibles que l’amitié avec l’Occident est une nécessité, que c’est la seule voie à suivre et que l’adoption de l’idéologie libérale, ainsi que l’intégration dans les structures et institutions internationales libérales mondialistes (notamment la reconnaissance de la Cour pénale internationale, de la Cour européenne des droits de l’homme, de l’Organisation mondiale de la santé, etc. Ils ont également discrédité le camp patriotique, de gauche comme de droite, en convainquant le chef de l’État qu’ils ne rêvent que d’organiser un « Maïdan ». En réalité, les patriotes, de gauche comme de droite, sont le peuple et le principal soutien de Poutine. Ils sont son soutien, ses fervents partisans, mais les libéraux au pouvoir ont toujours fait l’éloge de l’Occident et vilipendé les patriotes. Cela dure depuis 23 ans, depuis que Poutine est arrivé au pouvoir.

L’heure des comptes :

Nous sommes logiquement arrivés au point où l’Occident encensé s’est révélé être une structure terroriste qui nous assassine, fait sauter des oléoducs, vole de l’argent, et nous, après avoir été à sa botte pendant si longtemps, nous nous sommes retrouvés dans une dépendance humiliante ; il y a 23 ans, nous aurions dû suivre la voie pour établir notre civilisation eurasienne russe.

Poutine s’est concentré sur la souveraineté. On a supposé – précisément sous l’influence des libéraux – que l’Occident accepterait cette souveraineté tant que Moscou resterait dans le cadre général de la civilisation occidentale, tant qu’elle participerait à ses structures et institutions, tant qu’elle accepterait les valeurs occidentales (capitalisme, démocratie libérale, numérisation, culture de l’anéantissement, « wokisme », c’est-à-dire l’obligation de dénoncer quiconque n’est pas d’accord avec le libéralisme). Il s’agit d’une tromperie depuis le début et cette tromperie a des individus spécifiques : le bloc libéral dans le cercle rapproché du président. Ce sont eux qui ont contribué à ce qui se passe aujourd’hui, qui ont entravé le réveil patriotique, qui ont fait tout leur possible pour séparer le président du peuple, du noyau russe, des porteurs de la conscience patriotique.

L’heure est venue de régler les comptes. Ou elle est sur le point d’arriver. Je ne sais pas ce qui doit encore se passer pour que les libéraux au pouvoir soient mis au pied du mur et sévèrement remis en question. Peut-être manque-t-il quelque chose d’autre, mais en tout cas cela ne tardera pas. L’épée de la vengeance est sur la tête des libéraux russes au pouvoir et rien ne peut empêcher le châtiment naturel, il peut être retardé un peu, mais il ne peut être évité.

Les libéraux russes doivent répondre de tous leurs crimes. Sans cela, il n’y aura ni purification ni victoire.

Source : Geopolitika

(Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV.)

- Palestine : Paris dénonce les propos « irresponsables » d’un ministre sioniste en visite officieuse

Le Quai d’Orsay a dénoncé les propos du ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich qui a nié l’existence des Palestiniens en tant qu’individus comme en tant que peuple, lors d’une soirée organisée le 19 mars à Paris.

« Les propos du ministre israélien Bezalel Smotrich qui nient l’existence du peuple palestinien sont indignes et irresponsables », a réagi ce 21 mars un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. « Nous appelons les personnes qui ont été appelées à de hautes fonctions au sein du gouvernement israélien à faire preuve de la dignité requise, à respecter celle des autres et à s’abstenir de toute action ou déclaration contribuant à l’escalade des tensions », a-t-il poursuivi dans un court communiqué.

Cette condamnation fait suite aux déclarations du ministre des Finances israélien, et chef du parti ultranationaliste HaTzionout HaDatit, lors d’une cérémonie organisée le 19 mars dans un luxueux centre de réception près des Champs-Élysées. « Il n’y a pas de Palestiniens, car il n’y a pas de peuple palestinien », avait-il notamment affirmé lors de cette rencontre à la mémoire d’un militant sioniste franco-israélien.

Énième sortie controversée :  

La vidéo de l’intervention du ministre israélien, en visite officieuse dans l’Hexagone, avait été largement partagée sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation en Palestine. Cela même, alors que des pourparlers avaient lieu en Égypte pour tenter d’apaiser les tensions israélo-palestiniennes en Cisjordanie occupée. Bezalel Smotrich n’en est pas à sa première sortie controversée. Tout début mars, ce ministre de Netanyahu avait provoqué un tollé international en déclarant que les autorités israéliennes devraient « anéantir » le village palestinien d’Huwara où deux colons israéliens venaient d’être abattus alors qu’ils circulaient en voiture. En représailles à cette fusillade mortelle, plusieurs bâtiments de cette localité cisjordanienne avaient été attaqués et incendiés par des colons. Déjà, Paris avait fustigé des propos « inacceptables, irresponsables et indignes », ne faisant « qu’attiser la haine et alimentent l’engrenage de la violence actuel ».

D’autres chancelleries, parmi lesquelles Washington, Berlin, Londres, ainsi que le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme avaient également fait part de leur vive émotion.

Source : RT

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV