TV
Infos   /   Afrique   /   L’INFO EN CONTINU   /   Zoom Maghreb

Zoom Maghreb du 20 février 2023

Maroc-Algérie: la diplomatie française en chute libre !

Les titres de la rédaction :

1-Tunisie: le président Saied ordonne l’expulsion pour «ingérence» de la plus haute responsable syndicale de l’UE:

Le président tunisien Kais Saied a ordonné samedi l’expulsion de la plus haute responsable syndicale de l’Union européenne pour des déclarations qualifiées par Tunis d’«ingérence flagrante» dans les affaires intérieures du pays, a annoncé la présidence.

Sur ordre du président Kais Saied, les autorités tunisiennes ont ordonné le départ d’Esther Lynch », la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, a indiqué la présidence dans un communiqué, ajoutant qu’elle était désormais considérée comme «persona non grata» dans le pays.

Source: afrique.le360.ma

2- L'Algérie exhorte les médias à "défendre les intérêts nationaux"

Le ministre algérien de la Communication, Mohamed Bouslimani, a exhorté les médias du pays à "adopter une approche proactive pour défendre les intérêts nationaux" lors d'un forum organisé par la chaîne 1 de Radio Algérie. Bouslimani a fait allusion, par exemple, aux "campagnes médiatiques hostiles visant à déstabiliser l'Algérie et ses institutions". Toutefois, au cours de l'événement, le ministre a assuré que ces plans sont "voués à l'échec", comme l'indique un communiqué officiel du ministère algérien de la Communication.

Néanmoins, pour faire face à ces menaces, Bouslimani a appelé à "un système médiatique fort" et à des journalistes qui "sont à l'avant-garde des défis actuels de l'Algérie". Outre la défense des intérêts nationaux, le ministre algérien de la communication a appelé la presse algérienne à "montrer la véritable image de l'Algérie à l'étranger". 

Source: atalayar.com

3- La crise diplomatique entre l’Algérie et la France se creuse avec le départ de l’ambassadeur français:

Le malaise diplomatique entre l’Algérie et la France continue de s’accentuer, avec la mise à la retraite de l’ambassadeur français en Algérie, François Gouyette.

Selon un arrêté signé le 10 février 2023, par la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, François Gouyette quittera ses fonctions le 1er août 2023, en raison de la limite d’âge. Cependant, en coulisses, on est unanime à dire que cette décision intervient sur fond de crise diplomatique avec Alger.

En effet, l’Algérie avait rappelé son ambassadeur à Paris pour consultation, après l’exfiltration de l’activiste franco-algérienne Amira Bouraoui. François Gouyette, nommé ambassadeur de France en Algérie en juillet 2020, avait déjà été accusé en août 2020 de tisser des relations avec des figures de l’opposition.

Plus tard, il avait été accusé par des députés FLN d’avoir profité de l’absence du chef de l’État Abdelmadjid Tebboune pour engager des discussions avec des partisans de l’instauration d’une période de transition.

Ces sorties de François Gouyette ont vite fait réagir les officiels Algériens, dont le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer. Celui-ci avait répliqué en soulignant que « aucun diplomate ne peut ignorer les règles fondamentales des pratiques diplomatiques, au risque de se voir confronté à des mesures de rétorsion de la part du pays hôte ». Il avait également ajouté que les personnes qui ne respectent pas ces règles deviennent indésirables.

Le départ de François Gouyette ne sera donc pas perçu comme une surprise, mais plutôt comme un soulagement pour les Algériens. François Gouyette avait été présenté comme un « parfait arabophone », et avait déjà occupé des postes d’ambassadeur de France en Arabie Saoudite, à Tunis et à Tripoli. Cependant, son passage en Algérie aura été marqué par des tensions diplomatiques croissantes entre les deux pays.

Source: algerie-focus.com

4- Maroc-Algérie: la diplomatie française prise dans un périlleux exercice d’équilibriste:

Le rappel récent de l’ambassadeur d’Algérie à Paris et la vacance à l’ambassade du Maroc illustrent combien la France peine à calibrer sa politique au Maghreb et à réchauffer durablement ses relations avec Alger et Rabat.

Le rappel d’un ambassadeur n’est ni un geste banal, ni un geste fréquent», souligne Pierre Vermeren, historien et professeur à l’Université de la Sorbonne.

L’absence des deux ambassadeurs en France est «un signal très ferme adressé à la France sur sa diplomatie», ajoute ce spécialiste du Maroc contemporain et du Maghreb.

La fin de la politique française de restrictions des visas pour le Maghreb, actée en décembre, avait pourtant laissé entrevoir une nouvelle ère dans les relations diplomatiques, en particulier avec le Maroc et l’Algérie.

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait elle-même porté un message d’apaisement à Rabat.

Source: fr.le360.ma

5- Algérie exclut la délégation israélienne du sommet de l’UA, Israël subit une nouvelle humiliation en Afrique:

L’Algérie a remporté une victoire diplomatique lors du 36e sommet de l’Union africaine (UA) en faisant exclure la délégation israélienne des travaux qui se déroulent actuellement à Addis-Abeba. Cette décision a été prise après que l’ambassadeur d’Israël a tenté d’entrer de force dans le sommet après que son invitation ait été annulée.

Les tensions entre Israël et certains pays africains, en particulier l’Algérie et l’Afrique du Sud, ont augmenté ces derniers mois alors qu’Israël cherche à infiltrer les institutions africaines et à devenir membre observateur de l’UA.

En août 2021, l’Algérie et d’autres pays arabes ont pris une initiative pour bloquer l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’UA. Bien que cette décision ait été suspendue, Israël a envoyé une délégation pour participer au sommet en Éthiopie.

L’Algérie a été le principal instigateur de l’exclusion de la délégation israélienne et cette décision est considérée comme une nouvelle victoire diplomatique pour le pays, qui cherche à éviter une « cassure » au sein de l’UA en raison de la présence israélienne.

Le président de la Commission africaine, le Tchadien Moussa Faki, a accepté de soumettre la question de l’admission d’Israël au sein de l’UA au sommet des chefs d’État en février 2022. Un comité de sept chefs d’État, dont les présidents algérien et sud-africain, a été mis en place pour émettre des recommandations concernant cette question.

Source: algerie-focus.com

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV