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E-Press du 29 janvier 2023

1- Ukraine : où est le talon d’Achille d’Abrams

Quelques détails sur le char américain 

L’Abrams est une formidable machine de combat, avec un blindage lourd, un canon performant, une vitesse de déplacement élevée, une électronique de pointe. Le moteur Honeywell AGT1500 du char Abrams est également utilisé sur les hélicoptères Bell AH-1W SuperCobra, Boeing AH-64 Apache, Sikorsky UH-60 Black Hawk, AgustaWestland EH101/AW101. Ce char présente cependant quelques problèmes, dus à la solution adoptée pour la propulsion, à savoir le turboréacteur.

Ce type de moteur ne démarre pas avec un démarreur comme n’importe quel moteur diesel, mais avec un petit moteur à réaction (APU). Ce n’est qu’une fois que l’APU a atteint le régime de ralenti que l’air qu’il comprime commence à faire tourner le compresseur du moteur du char pour le faire démarrer. Par conséquent, si pour une raison quelconque l’ennemi le surprend avec le moteur du char arrêté, il faut au moins 5 minutes pour le redémarrer, pendant lesquelles le char reste immobile.

Le turboréacteur comporte 2 arbres axiaux correspondant à la turbine basse pression d’une part, et à la turbine haute pression d’autre part. Pour fonctionner à la vitesse maximale, la vitesse des 2 arbres doit être portée à 15 000-20 000 tr/min. Pour équilibrer la vitesse des 2 arbres et éviter l’apparition du phénomène de pompage dans le moteur, un régulateur électronique est installé. Ce régulateur est également conçu pour protéger la transmission du char des chocs de pression dans le turboréacteur. En bref, le char de 65 tonnes ne démarre et n’accélère pas comme une voiture de course, car le temps de ralenti du moteur est de 7 secondes maximum.

2- Ukraine : le HIMARS n’a plus de secret pour la Russie

L’armée russe a réussi à capturer le système de contrôle de missiles HIMARS comme trophée

 À la suite des frappes de l’armée ukrainienne sur le district de Kirovsky à Donetsk, l’armée russe a réussi non seulement à abattre avec succès plusieurs munitions tirées par les systèmes HIMARS, mais également à capturer le système de contrôle de ces missiles.

L’unité de contrôle du missile, à en juger par l’état visuel, n’a pas du tout été endommagée, ce qui nous permet d’étudier ses capacités et de développer une solution pour contrer les attaques à l’aide des systèmes HIMARS.

Sur les photographies présentées, vous pouvez voir l’unité de contrôle du missile M30\M31 pris comme trophée par l’armée russe. Sur la photo, vous pouvez voir que le bloc n’a pas du tout été endommagé, ce qui permet une étude approfondie, cependant, il est encore très difficile de deviner quel type d’informations une telle unité de contrôle révélera, bien qu’il soit évident que nous parlons d’un système de guidage et de contrôle des missiles via des protocoles spéciaux de satellites militaires et de satellites GPS.

À ce jour, les forces armées ukrainiennes continuent d’utiliser les systèmes HIMARS pour les attaques, mais l’efficacité de ces armes a sérieusement diminué.

Source : Avia Pro

3- Ukraine : l’artillerie russe de gros calibre tonne

Des soldats de Kiev submergés par un déluge de feu de l’artillerie russe – vidéo

Avec de l’artillerie de gros calibre, les militaires russes continuent de frapper l’ennemi avec succès dans une zone de l’opération militaire spéciale en Ukraine.

Des canons automoteurs russes Guiatsint de calibre 152 mm et un mortier 2B11 de 120 mm ont détruit un groupe de militaires ukrainiens sur l’axe d’Avdeïevka, dans le Donbass.

Dans une vidéo, à la disposition de Sputnik, l’armée russe fait pleuvoir un déluge de feu sur l’ennemi.

D’abord, un opérateur de drone de reconnaissance détecte la cible : des fantassins ukrainiens. Puis, les coordonnées de l’abri occupé par les combattants de Kiev ont été relayées aux artilleurs. Ces derniers, à leur tour, ont ainsi réalisé une frappe contre la fortification.

Source : Sputnik

4- Paris frappé au cœur : un Ukrainien interpellé

Un Ukrainien arrêté pour avoir incendié des églises à Paris 28 janv. 

Les forces de l’ordre ont-elles mis la main sur le responsable de l’ensemble des incendies d’églises à Paris ? 

Un homme a été placé en garde à vue à Paris, soupçonné d’avoir déclenché un incendie devant une église du Xe arrondissement parisien le même jour, avant d’être admis à l’infirmerie psychiatrique, a indiqué le parquet de Paris à l’AFP. 

Un Ukrainien a été placé en garde à vue dans l’affaire des incendies d’églises à Paris. 

« Un homme de 47 ans a été interpellé le 25 janvier en début d’après-midi. Il a été placé en garde à vue du chef de dégradation par moyen dangereux à raison de la religion. Il est soupçonné à ce stade d’avoir commis un incendie devant l’église Saint-Laurent » le même jour dans le Xe arrondissement parisien, a fait savoir le ministère public le 26 janvier au matin. 

Sa garde à vue a été levée dans la journée, car l’homme a été admis à l’Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P), a ajouté le parquet plus tard. Le mis en cause est de nationalité ukrainienne, d’après Le Parisien, une information confirmée à l’AFP de source proche du dossier. 

Ce placement en garde à vue intervient alors que la justice a ouvert une autre enquête des mêmes chefs sur plusieurs tentatives d’incendie d’églises à Paris, les 17 et 22 janvier sur l’église Notre-Dame-de-Fatima (XIXe arrondissement), le 18 janvier sur l’église Saint-Martin-des-Champs (Xe arrondissement). L’enquête se poursuit. Le deuxième district de police judiciaire est chargé de ces enquêtes. Lire aussi Bachelot prête à sacrifier des églises au profit d’autres rénovations comme le centre Pompidou ? 

La porte de la première église aurait été aspergée d’un liquide inflammable, d’après le quotidien. Le feu, qui aurait été allumé à l’aide de papier journal, ne s’est pas propagé à l’intérieur de l’édifice. Concernant la seconde église, le feu a été allumé avec des morceaux de bois devant la porte principale et s’est propagé à l’intérieur, selon le quotidien. L’incendie, vite circonscrit, n’a fait aucun blessé. Dans un communiqué le 24 janvier au soir, la maire socialiste (PS) de Paris Anne Hidalgo a annoncé que la ville entendait se constituer partie civile le moment venu, dénonçant « avec la plus grande fermeté [ces] actes de dégradation ».

Source : RT France 

5- 84 % des Arabes disent non au régime d’occupation

84 % des Arabes refusent de reconnaître « Israël ». Un sondage d’opinion sur 14 pays

Les résultats de l’Arab Opinion Index pour 2022, qui seront publiés prochainement, ont révélé que 84 % des Arabes, en moyenne, s’opposent à la reconnaissance diplomatique d’Israël par leur pays, malgré les accords de normalisation, selon un sondage d’opinion réalisé auprès des citoyens de 14 pays arabes, selon le journal israélien The Jerusalem Post.

L’enquête a porté sur des personnes originaires d’Algérie, de Mauritanie, de la Palestine occupée, de Jordanie, de Libye, d’Irak, de Tunisie, du Qatar, du Koweït, du Liban, d’Égypte, du Soudan, du Maroc, de Libye et d’Arabie saoudite. Plusieurs questions pendant des entretiens en face à face leur ont été posées. Sachant que les Émirats arabes unis et le Bahreïn étaient absents de l’enquête.

L’Arab Opinion Index est une série annuelle de sondages d’opinion réalisés par le Centre arabe de recherche et d’études politiques.

Les personnes interrogées devaient répondre à la question : « Êtes-vous favorables ou opposés à la reconnaissance diplomatique d’Israël par votre pays ? »

Le pays le plus ami d’Israël interrogé est le Maroc, où 67 % des personnes interrogées ont répondu contre, 20 % pour et 13 % ne savent pas ou ont refusé de répondre », selon le journal israélien.

D’autre part, aucun des sondés d’Algérie n’a soutenu la reconnaissance diplomatique d’Israël alors que 99 % s’y sont opposés, et c’est le nombre le plus élevé jamais enregistré parmi les pays interrogés, y compris la Palestine, où 3 % ont soutenu la reconnaissance diplomatique d’Israël.

Point de vue sur la question palestinienne

En outre, il a été demandé aux sondés si la cause palestinienne concerne tous les Arabes, si elle est exclusivement palestinienne, ou si aucune de ces affirmations n’est vraie.

Une fois de plus, la grande majorité (76 %) a répondu en disant que la question palestinienne concernait tous les Arabes.

Condamnation de la politique américaine envers les Palestiniens

Les peuples de tous les pays arabes interrogés avaient une opinion négative de la politique américaine envers les Palestiniens. Au total, 53 % ont un avis très négatif, 24 % ont un avis négatif, 8 % ont un avis positif, et seulement 3 % ont un avis très positif.

La normalisation n’a pas changé grand-chose à la réalité

Le Jerusalem Post note qu’au cours de la décennie qui s’est écoulée depuis la réalisation du premier sondage de l’Arab Opinion Index, peu de choses semblent avoir changé dans l’attitude générale des Arabes à l’égard d’Israël.

Cependant, au Maroc, une partie semble avoir changé, puisque 20 % des Marocains interrogés étaient favorables à la reconnaissance diplomatique d’Israël, alors que ce chiffre n’était que de 4 % il y a deux ans, selon l’enquête Arab Opinion Index 2019-2020.

Le Maroc a signé les accords d’Abraham – le traité qui a normalisé les relations entre Israël et quelques pays arabes – depuis décembre 2020.

Il en va de même pour le Soudan, qui a signé l’accord de normalisation en 2021, et les Soudanais se sont classés au deuxième rang après le Maroc en termes d’ouverture à la normalisation avec Israël, selon l’enquête, car 18 % d’entre eux ont soutenu cette reconnaissance, de 5 supérieur aux 13 % enregistrés dans l’enquête 2019-2020.

Source : Al-Manar

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SOURCE: FRENCH PRESS TV