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E-Press du 25 janvier 2023

E-Press du 25 janvier 2023

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Au sommaire :

1- L'Iran prêt à partager son expérience en matière de renseignement et de guerre électronique avec la Syrie

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que la Force armée d'élite est prête à partager son expérience dans les domaines du cyberespace, du renseignement et de la guerre électronique avec les forces armées syriennes.

Le général de division Hossein Salami a fait ces remarques lors d'une réunion avec le ministre syrien de la Défense, Ali Mahmoud Abbas, à Téhéran, mardi. Au cours de cette rencontre, les deux hommes ont discuté de la poursuite de la coopération militaire et de défense entre les deux pays. Salami a également souligné l'importance de l'échange d'expériences dans divers domaines.

2- France : des centaines de boulangers manifestent à Paris pour demander plus d'aides

A l'appel de plusieurs collectifs d'artisans, des centaines de boulangers ont battu le pavé à Paris le 23 janvier pour exiger du gouvernement un appui financier pour faire face à la hausse des prix de l'énergie.

Plusieurs centaines de manifestants, pour la plupart des boulangers, se sont rassemblés lundi à Paris pour demander des aides supplémentaires face à la hausse des prix de l'énergie. La confédération nationale de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie n'avait pas appelé à manifester, satisfaite du dialogue en cours avec le gouvernement et des dispositifs en place, bien que ceux-ci soient encore peu connus des entreprises.

Les boulangers ne sont pas les seuls à demander un élargissement des subsides. La Confédération des PME les juge encore « insuffisants », peu vulgarisés et trop « segmentés » en fonction de la taille des entreprises.

A Marseille, la CGT-Energie a même évoqué la possibilité de procéder à une « manipulation sur le compteur » pour que les boulangers puissent bénéficier de fortes réductions sur leur facture. « On a la capacité technique de le faire, sans mettre en danger les biens ni les personnes », a confié à l'AFP son secrétaire général Renaud Henry, sans donner plus de précisions sur la manière de procéder qui serait toutefois « complètement illégale ».

Source : RT France

 

3- « Israël » protège un juge mexicain accusé de torture et de disparition forcée contre 43 étudiants

« Israël » a refusé d’extrader vers le Mexique l’ancien juge, Thomas Zeron accusé d’implication dans deux affaires : celle de l’acquisition du programme d’espionnage israélien Pegasus, et celle d’avoir mené une fausse enquête sur la disparition de 43 étudiants en 2014.

Zeron avait joué un rôle déterminant dans l’acquisition de Pegasus par les autorités mexicaines précédentes. Il leur a permis d’espionner celui qui, en décembre 2018 de la même année, allait devenir le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador. À l’aide de ce logiciel il avait tout fait pour saboter l’enquête sur les 43 étudiants disparus d’Ayotzinapa en espionnant les familles et les avocats des victimes.
Ces étudiants qui s’étaient rendus au Nouveau-Mexique pour protester ont disparu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014. Les enquêteurs disent qu’ils ont été arrêtés par des policiers corrompus et les ont remis à un cartel de la drogue qui a cru à tort qu’ils étaient membres d’un gang rival, mais ce qui leur est arrivé est encore inconnu. Cette situation inquiète les familles des victimes d’Ayotzinapa, qui accusent l’entité sioniste de protéger Zeron, malgré ses violations des droits de l’homme et la torture des étudiants kidnappés.

Ayant perdu son immunité avec l’arrivée de la nouvelle administration au pouvoir au Mexique, Zeron a fui son pays vers le Canada puis vers « Israël ». Il réside dans un quartier privé de Tel-Aviv, avec le soutien d’un homme d’affaires de premier plan dans la cybersécurité et la géolocalisation, selon le site israélien Calcalist.

En juin 2020, à la demande du Mexique, Interpol a émis un mandat d’arrêt international contre lui. Il y est accusé de dissimulation de preuves, de modification de scènes de crime, de torture et de disparition forcée.

Malgré le mandat d’arrêt international, et les efforts mexicains au cours des deux dernières années, le gouvernement de l’occupation israélienne refuse toujours de l’extrader vers le Mexique, au motif de l’absence d’un accord d’extradition entre les deux parties.

Selon le New York Times, l’entité israélienne refuse de se conformer aux exigences mexicaines, afin de punir le soutien du président Lopez Obrador aux Nations unies à la Commission d’enquête sur les violences israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.

Une position qui ne semble pas dissuader les autorités mexicaines de soutenir les Palestiniens. Il y a trois semaines, le Mexique a de nouveau voté à l’ONU en faveur du renvoi de la question de l’occupation israélienne des territoires palestiniens à la Cour internationale de Justice.

Une question s’impose toutefois : pour quelles raisons véridiques « Israël » le protège-t-il.

Source : Al-Manar

 

4- Leopard 2 : le Kremlin met en garde contre l’envoi de chars allemands à l'Ukraine

Ce 24 janvier, Boris Pistorius, le tout nouveau ministre allemand de la Défense, lors d’une conférence de presse aux côtés du secrétaire général de l’OTAN, a annoncé que les pays partenaires disposant de chars Leopard pouvaient débuter la formation de soldats ukrainiens à leur maniement.

Le ministre allemand a précisé que la « situation n’avait pas changé » concernant la « question des chars Leopard » et qu’il s’attendait toujours à ce que Berlin rende « prochainement » sa décision quant aux demandes de réexportation vers l’Ukraine des Leopard 2 acquis par d’autres pays.

Des déclarations sur lesquelles est revenu le porte-parole du Kremlin, interrogé par la presse sur l’évolution des relations germano-russes en cas d’approbation d’une telle livraison d’armes à l’Ukraine.

« Les relations sont déjà au plus bas, il n’y a pas de dialogue substantiel avec l’Allemagne ou avec d’autres pays de l’UE et de l’OTAN en ce moment », a déclaré Dimitri Peskov. Avant de poursuivre : « Disons qu’il est certain que de tels approvisionnements ne sont pas de bon augure pour l’avenir des relations. Ils laisseront inévitablement leur marque sur les relations futures. »

Plus tôt dans la matinée, le ministre polonais de la Défense avait annoncé sur Twitter que Varsovie avait officiellement demandé à Berlin de l’autoriser à réexporter ses Leopard 2 vers l’Ukraine.

Dans un entretien publié le 22 janvier, le chef du gouvernement polonais avait averti qu’il était prêt à se passer de tout feu vert allemand pour livrer ces chars à l’Ukraine. Le même jour, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock déclarait à la télévision française que son pays ne « s’opposerait pas » à une demande polonaise de livrer des Leopard 2 à Kiev. Celle-ci assurait alors que pour l’heure la Pologne n’en avait pas fait la demande officielle.

Toujours le 22 janvier, Emmanuel Macron déclarait lors d’une conférence de presse commune avec Olaf Scholz que « rien n’est exclu » concernant l’envoi de chars Leclerc en Ukraine, mais que cela « s’apprécie collectivement. »

De la presse américaine jusqu’au sein même de sa coalition qui regroupe des sociaux-démocrates, des Verts et des libéraux, le chancelier allemand est sous pression pour qu’il autorise l’envoi de chars à l’Ukraine. Une pression qui a redoublé après l’annonce de l’Elysée, le 4 janvier, de l’envoi de chars légers AMX-10 RC. Cet envoi de blindés offensifs, de conception occidentale, a constitué une première depuis le début de l’opération russe. Dans la foulée de cette annonce française, Politico avait avancé que Paris ferait pression, aux côtés de Varsovie, sur Berlin pour livrer à Kiev les fameux Leopard 2.

Source : RT France

 

5- Guerre en Ukraine : le redoutable navire russe Gorchkov équipé des missiles hypersoniques Zircon va effectuer de nouvelles manœuvres en mer

La Russie envoie sa frégate Amiral Gorchkov en mer pour de nouvelles manœuvres. La frégate Gorchkov est équipée de missiles Zircon capables de voler à une vitesse supérieure à neuf fois à celle du son, avec une portée de plus de 1 000 kilomètres.

Un navire russe équipé de missiles de croisière hypersonique de nouvelle génération prendra part en février à des exercices communs avec les marines chinoise et sud-africaine, a indiqué lundi l'agence de presse officielle russe TASS, confirmant officielle la participation du Gortchkov à ces manœuvres.

Le bâtiment de guerre Gortchkov est équipé de missiles Zircon capables, selon la Russie, de voler à une vitesse supérieure à neuf fois à celle du son, avec une portée de plus de 1.000 kilomètres.

Citant une source non-identifiée au ministère russe de la Défense, l'agence TASS a déclaré que le Gortchkov allait « se rendre au point de soutien logistique à Tartous en Syrie, et prendre ensuite part à des exercices maritimes conjoints avec les marines chinoise et sud-africaine ».

Des exercices en mer de Norvège en janvier

L'armée sud-africaine avait annoncé jeudi que les manœuvres, prévues du 17 au 27 février près de la ville portuaire de Durban, étaient destinées à « renforcer les relations déjà fleurissantes entre l'Afrique du Sud, la Russie et la Chine ».

Il s'agit du deuxième cycle d'exercices conjoints impliquant les trois pays, après celui organisé en 2019.

Le Gortchkov a effectué ce mois-ci des exercices en mer de Norvège à la demande de Vladimir Poutine, une manière pour le président russe d'envoyer aux Occidentaux le signal que Moscou ne ferait pas machine arrière dans la guerre en Ukraine.

Source : www.lindependant.fr

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SOURCE: FRENCH PRESS TV