Au sommaire :
1- L’armée russe élargira bientôt son arsenal d’armes de frappe, selon la Défense
Développement de la triade nucléaire et mise au point des capacités de combat pour contenir toute agression. Le ministre russe de la Défense a résumé en quoi consistera le renouvellement des forces armées de son pays dans les plus prochains délais. Moscou détermine en tant qu’objectif clé d’entreprendre « des mesures exhaustives » à ces fins.
La Russie augmentera les capacités de combat de ses forces aérospatiales, en termes d’exploitation des chasseurs et des bombardiers ainsi qu’en termes d’amélioration des drones, a précisé ce 10 janvier Sergueï Choïgou.
Qui plus est, Moscou vise à « élargir les arsenaux des armes de combat modernes », une nécessité déjà évoquée par Vladimir Poutine. En outre, la Russie continuera à développer la triade nucléaire et à maintenir sa préparation au combat, a insisté M.Choïgou.
« Le bouclier nucléaire a été et reste le principal garant de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de notre État », a souligné le ministre. Le système de contrôle et de communication doit aussi être perfectionné, a-t-il ajouté. À cet égard, on envisage « d’utiliser activement les technologies d’intelligence artificielle. »
Sans exclure la nécessité de mettre au point l’équipement tactique du personnel militaire, le chef de la Défense russe a également estimé qu’il était important de tenir en compte « les initiatives civiles », dont les critiques.
Source : Avec Sputnik
2- Réforme des retraites : toute la France se met en grève
Retraites : les syndicats se préparent à la contestation et menacent d’une « France à l’arrêt »
Les leaders syndicaux sont pour l’instant unis pour protester contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron
Les syndicats semblent au diapason pour contester la réforme des retraites, qui vise notamment à repousser l’âge légal de départ à 64 ans. Mais pas seulement
« Si les salariés le décident, ce sera la France à l’arrêt », avertit le leader de la CGT Philippe Martinez.
Une première journée de mobilisation intersyndicale est prévue pour le 19 janvier afin de contester la réforme des retraites, dont le projet a été officiellement annoncé le 10 janvier par le Premier ministre Elisabeth Borne. Ces manifestations seront ralliées par l’ensemble des partis de gauche.
« Si les salariés le décident, ce sera la France à l’arrêt », a prévenu le 10 janvier sur BFM TV le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. « Notre appel, il est clair : manifestations, grèves », a-t-il ajouté, envisageant « des grèves reconductibles dans les secteurs qui l’auront décidé ».
« C’est fort de café d’expliquer qu’on va travailler deux ans de plus et que c’est du progrès social », a-t-il aussi moqué, voyant dans la réforme, de « l’injustice », de « l’inégalité » et une « régression sociale ».
Une fois n’est pas coutume, la CFDT sera aux côtés de la CGT La CFDT, syndicat parfois qualifié de centriste, sera également opposée à la réforme.
« Pour moi c’est toujours non, pour la CFDT c’est toujours non, pour l’ensemble des organisations syndicales de ce pays c’est non », a expliqué sur France Inter le 11 janvier le leader de la CFDT, Laurent Berger, qui a confirmé la participation à la manifestation du 19 janvier.
Cette première date est censée « donner le départ d’une puissante mobilisation dans la durée », a-t-il souhaité, dénonçant un projet bâti « sur le seul dos des travailleurs ».
Laurent Berger a appelé à signer « massivement » une pétition mise en ligne le 11 janvier par l’intersyndicale pour dire « non à cette réforme injuste et brutale ».
Sur la radio publique, Laurent Berger a d’ailleurs estimé qu’il s’agissait davantage d’une « réforme des finances publiques » que d’une réforme des retraites. Même son de cloche du côté de Force ouvrière. Le secrétaire général Frédéric Souillot note que « comme à chaque fois qu’un gouvernement souhaite modifier les paramètres du système de retraite dans un sens toujours plus défavorable aux salariés pour les faire travailler plus longtemps, il dresse un tableau sombre de la situation financière pour présenter la réforme comme indispensable ».
Frédéric Souillot argumente d’ailleurs sur l’inutilité d’une telle réforme : « A l’inverse des prévisions données par de nombreux économistes, le système de retraite a été excédentaire en 2021 et 2022 et l’estimation des déficits futurs pour les années à venir reste limitée, quand elle ne repose pas sur des projections fantaisistes.
Et si déficit il y a, il ne provient pas d’un dérapage des dépenses, mais d’un manque de ressources, lié notamment aux mesures d’économies réalisées sur les salaires, entraînant logiquement une baisse des cotisations. »
Alors qu’il s’agit de son projet phare, Emmanuel Macron reste ostensiblement en retrait et laisse Elisabeth Borne aller au front sur cette réforme, « dans l’espoir de gagner la bataille de l’opinion », analyse l’AFP.
Source : RT France
3- Le chaos sioniste touche « Le Brésil » et pas que
Le Brésil limoge son ambassadeur en « Israël » et rejette l’apparition du drapeau de l’occupation lors des émeutes
Des Brésiliens ont refusé d’arborer le drapeau de l’occupation israélienne lors des émeutes au cours desquelles les trois centres du pouvoir démocratique ont été pris d’assaut dimanche dernier dans la capitale brésilienne, par des partisans de l’ancien président d’extrême droite, Jair Bolsonaro.
De nombreux médias brésiliens ont diffusé des scènes de violence contre les centres des autorités brésiliennes, le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel, au cours desquelles des partisans de Bolsonaro arborant des drapeaux de l’occupation israélienne ont mené les prises d’assaut et les émeutes dans la capitale, qui a duré des heures avant l’intervention de la sécurité brésilienne.
Et de nombreux partisans brésiliens du président Lula da Silva ont estimé que « la présence de drapeaux israéliens indiquait la perte des partisans de Bolsonaro de leur patriotisme », d’autant plus que cela s’accompagnait également d’une large présence de drapeaux américains.
D’autres ont dénoncé que « les partisans de Bolsonaro arboraient des drapeaux israéliens lors de leur attaque contre les centres de la démocratie brésilienne, exigeant dans leurs commentaires que le gouvernement enquête sur les antécédents de ces personnes ».
Tandis que d’autres considéraient dans leurs commentaires que « porter le drapeau israélien est normal lors de toute opération contre la démocratie partout dans le monde ».
Le ministre brésilien des Affaires étrangères limoge l’ambassadeur de son pays auprès de l’entité sioniste
Dans un contexte connexe, le ministre brésilien des Affaires étrangères a limogé ce soir l’ambassadeur du pays auprès de l’entité sioniste, ordonnant sa mutation de son poste.
Les médias israéliens ont affirmé, ce soir, mercredi, que le nouveau ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a limogé l’ambassadeur de son pays en « Israël », Gerson Menandro García de Fritz.
Fritz, général à la retraite de l’armée brésilienne et confident de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, a été nommé à ce poste par ce dernier en 2020 dans le cadre d’une nomination politique, dans le but de renforcer la coopération sécuritaire avec « Israël », comme l’a confirmé le site Wala israélien.
Les médias d’occupation ont indiqué que « lorsqu’il a assumé le poste de président du Brésil, Bolsonaro a radicalement changé la politique étrangère de son pays et a adopté une position plus pro-israélienne que ses prédécesseurs ».
Il a expliqué qu’il « a même changé le système de vote du Brésil dans les institutions des Nations Unies sur la question israélo-palestinienne ».
Source : Médias
4- Le ciel américain tombe en « panne »
Les vols aux États-Unis interrompus sur décision de l’autorité américaine de l’aviation
Dans un communiqué, l’autorité américaine de l’aviation a fait savoir que les vols décollant des États-Unis seraient interrompus jusqu’à 15 heures française. Elle a évoqué une « panne » dont elle cherche toujours à déterminer l’origine.
L’autorité américaine de l’aviation (FAA), a annoncé dans un communiqué de presse diffusé le 11 janvier à 13h19 (heure française) que les vols au départ des États-Unis étaient suspendus jusqu’à 15h00 (heure française) en raison d’une « panne ».
« La FAA a ordonné aux compagnies aériennes de suspendre tous les départs intérieurs jusqu’à 9h, heure de l’Est [15h à Paris] pour permettre à l’agence de confirmer l’intégrité des informations de vol et de sécurité [...] à la suite d’une panne », a expliqué l’agence dans le document mis en ligne sur Twitter.
Sur le même réseau social, Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison-Blanche a déclaré : « Le président a été tenu informé par le ministre des Transports de la panne touchant les systèmes de la FAA. Il n’y a pas de signe montrant une cyberattaque pour le moment, mais le président a demandé au ministère des Transports de conduire une pleine enquête sur les causes. » La FAA a fait savoir plus tard dans la journée avoir levé la suspension de tous les vols intérieurs aux États-Unis.
« Les opérations normales de trafic aérien reprennent progressivement à travers les États-Unis », en précisant « continuer à chercher la cause du problème initial ».
5- Russie : Wagner « russe » a libéré « Siversk russe »
Par Valentin Vasilescu
Avant de commencer, je dois m’excuser et faire une correction nécessaire. Tout ce qui s’est passé depuis dimanche sur le front Soledar-Bakhmout, et que nous avons réuni sous le vocable « offensif », était en fait une mission exclusive du PMC Wagner. L’assaut sur la ville de Soledar, la partie la plus difficile et qui a également entraîné de nombreuses pertes en vies humaines, avait été confié au PMC Wagner. Et nous pouvons dire que Wagner a eu un comportement exemplaire.
Le 61e brigade d’assaut et le 49e brigade aéroportée ukrainiennes qui défendaient la ville étaient de nombreux points d’appui pour le peloton, la compagnie et le bataillon, combattant pour chaque pâté de maisons, rue ou quartier. Les points d’appui avaient été regroupés dans 5 zones de la ville. Le groupe numéro 5, situé dans le quartier de la gare, a résisté le plus longtemps, car il devait sécuriser la retraite de ce qui restait des deux brigades ukrainiennes (voir carte 1).
Carte 1
L’offensive Wagner a eu pour résultat l’occupation de la ville de Soledar, de la route et du nœud ferroviaire de Krasna Gora, ainsi que des zones adjacentes. Dans le même temps, les 61e, 49e, 24e et 128e brigades ukrainiennes ont été neutralisées, et devront être retirées du dispositif de combat et complétées en personnel et en matériel de combat (voir carte 2).
Carte 2
Si le général Valery Zaluzhnyi s’attendait à la perte de Soledar et Krasna Gora, dans un horizon temporel plus long, la manœuvre de Wagner l’a totalement surpris. Au lieu de poursuivre son avance vers l’ouest au-delà du chemin de fer Seversk-Bakhmout, où il était attendu par les 17e et 4e brigades de chars ukrainiennes, Wagner avait changé de direction, se dirigeant vers le nord jusqu’à Siversk, à 15 km de Soledar. Le risque que les Russes enferment la garnison de Siversk dans un chaudron est devenu très élevé. Des pièces d’artillerie de gros calibre et des MLRS ukrainiens sont déployés à Siversk, pour défendre les passages de ponts flottants sur la rivière Severodonetsk. C’est grâce à ces passages temporaires que les troupes ukrainiennes peuvent avancer et attaquer Kremina. Leur destruction par les Russes signifierait l’isolement et l’encerclement de 2-3 brigades ukrainiennes sur la rive nord de la rivière Severodonetsk (voir carte 3).
Carte 3
Afin de ne pas tomber dans ce guet-apens, Zaloujnyi a retiré à 15 km vers l’ouest les 17e et 4e brigades de chars, ainsi que la 63e brigade mécanisée, pour organiser la dernière position de défense, avant que les villes de Kramatorsk et Sloviansk ne soient conquises par les Russes. Il espère ainsi que cela y attirerait les troupes russes et changerait leur direction vers Siversk (carte verte 4).
Carte 4
Valentin Vasilescu
Réseau international