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E-Press du 9 janvier 2023

E-Press du 9 janvier 2023

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Au sommaire : 

1- L’opération Ain al-Assad est un début stratégique visant à expulser les USA de la région

Le chef d'état-major général des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri, a déclaré que « l'opération Aïn al-Assad était le début d'une action stratégique de Téhéran et de l'axe de la Résistance, visant à expulser les forces américaines de la région », ajoutant par ailleurs : « Nous poursuivrons cet objectif jusqu'à ce que le résultat soit atteint. » Il a ajouté que l'Iran et l'axe de la Résistance se réservent le droit de se venger des auteurs d'actes terroristes, et que cette affaire ne sera pas close tant que les terroristes ne seront pas châtiés.

Le général Bagheri a déclaré dans un message à l'occasion de la commémoration de l'assassinat du martyr Soleimani que cet acte terroriste « avait stupéfié les Iraniens et les peuples musulmans, se demandant comment il était possible de viser l'invité officiel du gouvernement irakien par une attaque de drone, en violation de toutes les lois internationales ».

Le chef d'état-major général des forces armées iraniennes a ajouté : « Répondre à l'acte terroriste américain est aujourd'hui la première exigence du peuple iranien », soulignant que « les forces armées iraniennes ont réalisé que répondre à cet assassinat était une question légitime, aussi ont-elles organisé une opération et détruit la base américaine d'Ain al-Assad en Irak, qui était l'une des bases de planification, pour commettre l'assassinat du général Soleimani.

Le général Bagheri a expliqué que “l'armée de l'air des gardiens de la Révolution islamique a procédé à des tirs balistiques sur Aïn al-Assad dans la matinée du 8 janvier 2020, pour infliger un coup sévère aux États-Unis comme première riposte, ce qui était un acte sans précédent au cours des soixante-dix dernières années, et qui a réussi à déstabiliser l'hégémonie et le pouvoir des États-Unis dans la région et dans le monde.

Avec Al-Manar

2- Des milliers de manifestants à Bilbao pour demander le transfert des membres de l'ETA emprisonnés 

Le 7 janvier, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés à Bilbao pour exiger le transfert au Pays basque des membres emprisonnés du groupe séparatiste Euskadi Ta Askatasuna (ETA), dissous en 2018. Une marche rassemblant des dizaines de milliers de personnes s'est tenue le 7 janvier à Bilbao, dans le nord de l'Espagne, pour demander le transfert au Pays basque des membres du groupe Euskadi Ta Askatasuna (ETA) encore incarcérés.

‘Aujourd’hui, nous venons simplement pour demander une chose, que la réglementation ordinaire d'incarcération soit appliquée à ces prisonniers et qu'ils ne soient pas discriminés. Cela aiderait leur réinsertion dans la société basque’, a déclaré à Ruptly l'ancien membre de l'organisation séparatiste Arnaldo Otegi. Lors des années de lutte menées par le groupe contre l'Espagne, Madrid a mené une politique de dispersion consistant à incarcérer les détenus de l'ETA le plus loin possible de leur lieu de résidence. 

Un groupe dissous en 2018 en France, une opération de ‘désobéissance civile’ a été menée en juillet dernier pour alerter sur la situation de Jakes Esnal et Ion Parot, deux anciens membres de l'ETA incarcérés dans des prisons françaises depuis 32 ans. Ils ont finalement pu bénéficier d'une libération conditionnelle deux mois plus tard. Euskadi Ta Askatasuna (Patrie basque et liberté), groupe indépendantiste d'inspiration marxiste, a été officiellement dissous en 2018 après avoir renoncé depuis 2011 à l'action violente et avoir annoncé son ‘désarmement total’ en 2017.

Depuis les années 60, le groupe est accusé d'avoir tué au moins 829 personnes, principalement en Espagne, pour obtenir l'indépendance du Pays basque. Avant de disparaître, l'ETA a présenté des excuses à ses victimes et à leurs familles : ‘Nous avons causé beaucoup de douleur et des dommages irréparables. Nous voulons manifester notre respect aux morts, aux blessés et aux victimes des actions de l'ETA... Nous le regrettons sincèrement’, pouvait-on lire dans un communiqué.

Source : RT France

3- Le Zircon russe terrifie les experts militaires occidentaux

Le journal allemand Frankfurter Rundschau a rapporté que les missiles hypersoniques russes Zircon ont fait trembler de terreur le cœur des experts militaires occidentaux”.

“Les missiles hypersoniques sont un cauchemar pour les stratèges militaires occidentaux”, a affirmé l’écrivain Jan-Frederik Wendt.

“Contrairement à d’autres systèmes de missiles, les missiles Zircon peuvent être contrôlés même après leur lancement”, a-t-il ajouté. “Cette combinaison de contrôlabilité et de vitesse le rend pratiquement invulnérable aux systèmes de défense aérienne”, a-t-il noté.

Wendt a noté que “la Russie est devenue le premier pays à ajouter des armes hypersoniques à son arsenal, alors que la Chine et les États-Unis travaillent actuellement sur des systèmes d’armes similaires”. Cela survient après que le président russe Vladimir Poutine a parlé des missiles Zircon, soulignant qu’ils sont capables de protéger efficacement la sécurité du pays.

Qu’est-ce que le Zircon ?

Ce sont des missiles hypersoniques russes qui peuvent couvrir 1000-1500 km en 10 minutes. Ces missiles, qui ont été connus pour la première fois en 2017, sont d’une grande précision pour atteindre leurs cibles.

Selon les médias, la vitesse du missile Zircon pourrait atteindre près de 8 fois la vitesse du son dans le vide, ce qui équivaut à environ 9 700 kilomètres à l’heure. Plus récemment, la Russie est devenue le premier pays à utiliser des armes hypersoniques dans son opération militaire en Ukraine.

L’OTAN met en garde contre le danger de sous-estimer les capacités de la Russie

Plus tôt, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a mis en garde contre le danger de sous-estimer les capacités de la Russie, affirmant que “la Russie n’a pas l’intention d’abandonner ses objectifs en Ukraine, et il est donc dangereux de la sous-estimer”. Il y a quelques jours, Stoltenberg a appelé les pays occidentaux à se préparer à un conflit long en Ukraine, et a exprimé sa conviction que la Russie n’a pas l’intention d’abandonner ses objectifs en Ukraine.

La Russie a précédemment mis en garde contre le stratagème des États-Unis et de l’OTAN pour une véritable confrontation militaire avec la Russie, affirmant qu’elle sera lourde de conséquences catastrophiques ».

Source : Al-Manar

4- Russie : l’Economie russe en bonne santé

Étranges sanctions anti Russes : si les pays de l’UE ont réduit leurs exportations vers la Russie depuis la mise en place des boycotts, les importations en provenance de Russie ont en parallèle augmenté massivement, dans certains pays même de manière à atteindre des pourcentages à trois chiffres.

L’Autriche, par exemple, a importé pour 3,9 milliards d’euros de biens russes entre février et août 2022. Cela représente une augmentation de 139% par rapport à la même période de l’année précédente. Cela signifie que la valeur des importations russes en Autriche a plus que doublé au cours de ces sept mois par rapport à 2021, et ce malgré la détérioration des relations économiques due à la guerre.

L’augmentation a été similaire en Hongrie (+132%) et en Grèce (+142%), et particulièrement forte au Luxembourg (+262%) et en Slovénie (+346%). Les importations russes en Allemagne (+33%) et en Pologne (+24%) ont augmenté dans une moindre mesure, mais toujours de manière significative. Toutefois, les volumes sont déjà élevés dans ces deux pays : l’Allemagne a importé des biens russes pour une valeur de 20,7 milliards d’euros, la Pologne est le deuxième client en Europe avec 10,45 milliards d’euros (bien que la Pologne soit de facto belligérante avec des milliers de volontaires non officiels sur le théâtre ukrainien des opérations !)

Seuls la Finlande (-7%), la Lettonie (-8%), l’Estonie (-14%), l’Irlande (-20%), la Lituanie (-25%), le Danemark (-44%) et la Suède (-60%) ont enregistré une baisse des importations en provenance de Russie. »

Source : Réseau international

5- Turquie/Syrie : vers un rapprochement ?

Moins d’une semaine après la réunion à Moscou des ministres de la Défense russe, turc et syrien, le 28 décembre dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a assuré, jeudi, qu’il pourrait rencontrer son homologue syrien Bachar al-Assad, confirmant par-là même l’existence d’un nouveau processus de normalisation des relations entre les deux pays.

« Nous réunirons nos ministres des Affaires étrangères puis, en fonction de l’évolution de la situation, nous nous rencontrerons en tant que dirigeants », a déclaré le président Erdogan, lors d’une réunion de l’AKP, son parti.

« Notre objectif est d’assurer la paix et la tranquillité dans la région, et de permettre à la paix de prévaloir dans la région », a-t-il indiqué, dans une allusion explicite aux récents évènements qui se sont déroulés dans la région frontalière où les forces turques ont bombardé les positions des forces kurdes des FDS-YPG soutenues par les États-Unis.

Fin décembre, à Moscou, sous l’égide de Sergueï Choïgou, Hulusi Akar, ministre turc de la Défense, et Hakan Fidan, directeur de l’Organisation nationale du renseignement de Turquie, ont eu un entretien avec le ministre syrien de la Défense, Ali Mahmoud Abbas, et Ali Mamlouk, chef du Bureau de la sécurité nationale (BSN) de Syrie, scellant le tout premier contact de haut niveau entre Ankara et Damas, depuis le début du conflit en Syrie en 2011. La rencontre avait pour objet l’examen des « efforts conjoints pour combattre les groupes extrémistes », selon le communiqué du ministère russe de la Défense.

La dernière visite du président Erdogan en Syrie remonte en effet au 11 octobre 2010 lorsqu’il y a été reçu chaleureusement par le président Bachar al-Assad en tant que Premier ministre de la Turquie voisine. Les signaux avant-coureurs du rapprochement turco-syrien remontent à septembre dernier, lorsque les chefs du Renseignement des deux pays ont eu des entretiens à Damas, un événement suivi par l’annonce le 17 novembre par Erdogan qu’il envisage fortement des retrouvailles avec Bachar al-Assad, soulignant qu’« en politique, il n’y a pas de place pour le ressentiment ».

Après avoir soutenu de 2011 à 2020 les groupes rebelles dans l’espoir de faire chuter le gouvernement Bachar al-Assad, conforté en 2015 par l’intervention russe, la Turquie a effectué un virage complet, rendu nécessaire par sa lutte contre les Forces démocratiques syriennes et Unités de protection du peuple (FDS-YPG), des groupes armés kurdes alliés des États-Unis. En riposte à l’attentat de mi-novembre à Istanbul dont Ankara estime qu’il est le fait du PKK « basé en Irak, mais soutenu par les FDS », l’armée turque a effectué une opération aérienne contre les positions kurdes en Syrie et en Irak, menaçant d’une nouvelle invasion terrestre.

Source : L’Expression via Réseau international

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SOURCE: FRENCH PRESS TV