TV
Infos   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 3 janvier 2023

« Marioupol est notre Massada », clament des membres du régiment ukrainien Azov en visite en Israël.

Au sommaire :

1- Assassinat de G. Soleimani : trois ou quatre pays impliqués

Selon le chef du comité d’enquête sur l’assassinat de Qassem Soleimani au ministère des Affaires étrangères, Abbas Ali Kadkhodaï, des mandats d’arrêt ont été émis contre plusieurs personnes en Irak qui sont des ressortissants d’environ trois ou quatre pays.

Selon le journaliste de l’IRNA, Abbas Ali Kadkhodaï, s’exprimant lundi soir sur l’émission intitulée « Héros sans frontières », a déclaré : « De nombreuses personnes sont responsables de ce crime ou complices volontaires dans l’accomplissement de ce crime, le noms d’un nombre d’entre eux a été fournis aux autorités judiciaires iraniennes. »

Le chef du comité de suivi juridique sur l’assassinat du général Soleimani a ajouté : « Il y a des personnes en Irak qui, selon certains documents, ont été inculpées et un mandat d’arrêt a été délivré contre elles. »

M. Kadkhodai a estimé que la poursuite judiciaire nécessite la collecte de documents présentés dans des forums internationaux et a déclaré : « Du bon travail a été fait en interne par le pouvoir judiciaire concernant la documentation, et une pétition a été formée à cet égard, que nous devons attendre pour être entendu devant le tribunal compétent. »

Il a ajouté : « C’est une question complexe car nous avons plusieurs accusés, et le bureau du procureur de Téhéran prépare des actes d’accusation à cet effet. »

Le chef du comité de suivi juridique de l’assassinat du général Soleimani a souligné que les Américains ont l’intention de justifier leur crime : « Nous ne devrions pas permettre en déposant l’affaire devant les instances internationales en tant qu’un moyen de dissuasion. »

Source : IRNA

2- Ukraine : la guerre passive d’Israël contre la Russie

Israël est l’un des régimes les plus actifs pour envoyer ses citoyens sur le front ukrainien. Sputnik a mené une enquête pour dresser un portrait de ces combattants. Voici ce qu’il a appris :

• Ces mercenaires se décrivent eux-mêmes comme « une équipe israélienne des forces armées de l’Ukraine ».

• En grande partie, ils sont des ressortissants des pays de l’ex-URSS.

• La majorité possèdent la double nationalité ukrainienne et israélienne.

•  Ils sont très actifs dans les médias ukrainiens et israéliens, ainsi que sur les réseaux sociaux.

• Leur statut de mercenaire n’a jamais été publiquement dévoilé. Pour les deux parties intéressées, il s’agit de « volontaires ».

• Pourtant, dans un message vidéo, ils disent : « Nous voulons dire un grand merci à tout le peuple d’Israël et au gouvernement d’Israël qui nous aident », ce qui laisse supposer un soutien gouvernemental.

• L’écrasante majorité des mercenaires israéliens sont membres de « Tsahal », certains ayant une expérience de combat.

Source : Sputnik

3- Chine/États-Unis : la guerre de l’intelligence artificielle (IA)

Dans la véritable guerre économique qui fait rage entre les États-Unis et la Chine, la technologie et l’innovation font bien sûr partie des théâtres d’affrontement majeurs : dans cette veine, l’intelligence artificielle prend de fait une place à la mesure des enjeux de cette rivalité sino-américaine.

Une position de leadership dans l’IA permettrait en effet au pouvoir chinois de remplir un certain nombre de ses objectifs :

• D’abord, l’IA permettrait à la Chine d’enfoncer le dernier clou de sa domination industrielle mondiale totale, en optimisant encore plus son circuit productif et ses réseaux de distribution (notamment en automatisant une partie des transports de son projet de Nouvelles Routes de la Soie)

• Ensuite, l’IA permettrait à l’appareil étatique chinois d’accroître encore son appareil de surveillance et de renseignement, qu’il vise à contrôler sa propre population (ex : reconnaissance faciale) ou à espionner des pays voisins (ex : traitement automatisé des données issues d’écoutes, d’interceptions numériques ou de social listening).

• Enfin, l’IA permettrait à la Chine de grandement moderniser les systèmes d’armement de l’Armée populaire de Libération (APL) et donc de prendre une avance importante sur le grand rival américain en répondant à de nombreuses problématiques de l’Armée populaire de Libération (APL).

Mais bien que l’IA soit au cœur de la stratégie de long terme chinoise, l’Empire du Milieu part avec une importante épine dans le pied dans le secteur des nouvelles technologies : les géants américains de la Silicon Valley, pionniers en matière d’innovation, le sont également sur la normalisation [standardization], créant des standards de facto pour tenir les marchés totalement captifs.

Cette domination est quasi-totale dans l’innovation industrielle, le cloud, les réseaux sociaux ou l’IT pure. Mais le PCC cherche à éviter que les entreprises américaines ne reproduisent ce schéma sur le secteur naissant de l’IA. La Chine souhaite donc prendre le contrôle sur ce secteur avec une politique de montée en puissance qui s’illustre par certains succès.

Pour contrecarrer cette hégémonie technologique et normative américaine, Pékin a mis de nombreuses ressources à disposition de ses prétentions dans l’IA : sur la période 2019-2020, pas moins de 70 milliards de dollars qui ont été attribués à la recherche dans ce domaine par le gouvernement chinois.

Conséquence directe de ce volontarisme de l’État chinois, en 2019, six des onze licornes du secteur mondial de l’IA étaient chinoises. La même année, l’Allen Institute for Artificial Intelligence estimait que la Chine dépasserait bientôt les États-Unis en termes de recherche fondamentale sur l’IA : d’ici 2025, le top 1 % des articles universitaires sur l’IA sera à majorité composée d’articles chinois.

Une course universitaire qui se double bien sûr d’une course aux brevets, selon l’Organisation internationale de la Propriété intellectuelle (WIPO), qui indique qu’au cours de la décennie écoulée les Chinois ont déposé à eux seuls près de 75 % des brevets relatifs à l’IA.

Enfin, d’après les chiffres de LexisNexis, Tencent et Baidu, deux entreprises chinoises, sont les deux plus grands propriétaires de brevet sur l’IA, avec en 2021 environ 9600 brevets pour Tencent et 9500 pour Baidu (contre seulement 4000 pour Alphabet par exemple, la maison mère de Google.

Source : Contrepoints

4- Grande-Bretagne : 500 morts par semaine

Alors que le système de santé publique britannique traverse une profonde crise, qui se traduit par des temps d’attente record aux urgences, le président du Royal College of Emergency Medicine a appelé le gouvernement à s’attaquer au problème.

Le président du Royal College of Emergency Medicine, le docteur Adrian Boyle, a tiré la sonnette d’alarme le 1er janvier dans les médias britanniques, affirmant que le système de santé public ne pouvait pas continuer ainsi, qualifiant la situation de « dangereuse et indigne ».

En difficulté depuis de nombreuses années, le NHS traverse en effet une crise plus profonde encore depuis des mois, qui s’est encore aggravé depuis le début de l’hiver. En cause notamment, le manque de médecins généralistes qui pousse les Britanniques à se tourner de plus en plus vers les services d’ambulance et les urgences des hôpitaux. Avec pour conséquence d’augmenter considérablement les temps d’attente aux urgences. 

À l’origine, une pénurie de médecins généralistes ?

Selon Adrian Boyle, cet hiver pourrait bien être le pire jamais enregistré en termes de temps d’attente, ce qui cause bien entendu de nombreux problèmes, jusqu’à de nombreux décès.

« Nous pensons qu’entre 300 et 500 personnes meurent chaque semaine des suites de retards et de problèmes liés aux soins d’urgence. Nous devons nous attaquer à ce problème. Je serais étonné que les chiffres de décembre sur les temps d’attente [qui doivent encore être publiés] ne soient pas les pires que nous ayons connus », a-t-il ainsi expliqué, cité par le Mirror.

« Nous devons augmenter notre capacité, nous assurer qu’il existe d’autres moyens pour que les gens ne soient pas tous dirigés vers les services d’ambulance et les services d’urgence », a-t-il ajouté à l’adresse du gouvernement.

Le système de santé publique (NHS), sous-financé depuis des années, est plongé dans une grave crise. Le gouvernement a annoncé une augmentation du budget du NHS de 3,3 milliards de livres en 2023 et 2024. Selon le Royal College of Nurses, en Angleterre, 47 000 postes d’infirmières ne sont pas pourvus.

L’an dernier, 25 000 infirmières ou sages-femmes qui travaillaient dans le public ont claqué la porte. Et plus de sept millions de personnes attendent de recevoir un traitement dans les hôpitaux anglais, un niveau record.

Source : RT France

5- Business Insider: le 5 février, une date fatale pour l’UE            

Les journalistes de Business Insider ont exhorté l’Europe à se préparer à une forte réduction de la production pétrolière de la Russie et, par conséquent, à une forte augmentation des prix mondiaux de l’or noir.

Les auteurs de l’article ont fait état d’un possible bond du marché pétrolier, citant trois analystes du secteur. La prochaine série de sanctions de l’Union européenne, qui entrera en vigueur le 5 février, contribuera à la croissance du coût de l’or noir.

Suite à l’embargo du 5 décembre sur les importations de pétrole russe par voie maritime et à la décision de fixer un prix plafond de 60 dollars le baril, une interdiction du transport maritime des produits pétroliers russes entrera en vigueur.

Les analystes affirment que la prochaine série de sanctions, combinée à une reprise de la demande en Chine en raison de l’assouplissement des restrictions Covid, rendra les marchés pétroliers plus tendus et des prix plus élevés.

La production russe d’hydrocarbures pourrait chuter d’un million de barils par jour, a suggéré Giovanni Staunovo, analyste des matières premières chez UBS Global Wealth, à Business Insider.

Dans le même temps, la Russie redirigera le pétrole vers l’Inde et la Chine dans un contexte de tensions politiques croissantes avec l’Europe.

Le risque d’une forte baisse de la production russe était plus aigu mi-2022, selon Rystad Energy. Cependant, selon Ole Hansen de Saxo Bank et Staunovo, l’offre mondiale diminuera et les prix du pétrole devraient dépasser 100 dollars le baril.

« Le vrai test viendra le 5 février avec l’introduction d’une interdiction des produits pétroliers », a déclaré Louise Dickson, analyste senior chez Rystard Energy. « La perte de produits transformés russes en Europe entraînera des coûts supplémentaires pour les produits en provenance des États-Unis. »

Plus tôt, Al Jazeera a évalué les contre-mesures de Moscou en réponse aux restrictions sur les approvisionnements en carburant en provenance de Russie. 

Par : Veronika Sinitska

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV