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E-Press du 26 novembre 2022

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Au sommaire :

1- Macron poursuivi par la justice pour financement illicite de ses campagnes

Le parquet national financier (PNF) a ouvert fin octobre deux informations judiciaires concernant l’intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022, suite aux accusations qui ont visé Emmanuel Macron sur ses liens supposés avec le cabinet « McKinsey ».

Pas moins de trois magistrats d’instruction ont été chargés des investigations, dont une partie concerne les liens entretenus par le chef de l’État et candidat victorieux, Emmanuel Macron, avec certains cabinets de conseil, dont « McKinsey ».

Suite aux révélations de la presse française, le PNF a publié un communiqué pour confirmer l’ouverture d’une « information judiciaire » dès le 20 octobre 2022, « suite à plusieurs signalements et plaintes d’élus et de particuliers ».

L’enquête concerne donc « des chefs de tenue non conforme de comptes de campagne et minoration d’éléments comptables dans un compte de campagne, portant sur les conditions d’intervention de cabinets de conseils dans les campagnes électorales de 2017 et 2022 ».

Le lendemain, soit le 21 octobre 2022, une seconde enquête a été ouverte concernant « des chefs de favoritisme et recel de favoritisme ».

Il est également rappelé, dans le communiqué de presse du PNF, qu’une « enquête préliminaire » a déjà « été ouverte le 31 mars 2022, du chef de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée visant le groupe McKinsey et notamment les sociétés « McKinsey & Company Inc. France » et « McKinsey & Company Inc. SAS », suite à des plaintes d’élus, d’associations et de particuliers, mais également après le rapport « de la commission d’enquête du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques ».

La réaction de l’Élysée s’est voulue sobre et sereine.

« Il appartient à la justice de conduire ces investigations en toute indépendance », a déclaré le palais présidentiel, cité par BFMTV.

Source : AA par Ümit Dönmez et Feiza Ben Mohamed

2- Les BRICS ont choisi le pays qui va abriter leur siège en Afrique centrale

Le groupe des BRICS qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, a décidé d’ouvrir leur siège en Afrique centrale avec pour capitale désignée, la ville centrafricaine Bangui.

C’est la Centrafrique qui a été choisie par les BRICS pour abriter leur siège en Afrique Centrale. Le mémorandum sur l’installation du siège des BRICS en République centrafricaine, a été signé après une rencontre à Bangui, lundi 21 novembre, entre le Président centrafricain Faustin Archange Touadera et une délégation des BRICS conduite par la présidente de leur Alliance internationale des projets stratégiques Larissa Zelentsova.

« Le siège des BRICS pour l’Afrique centrale sera basé à Bangui, et un programme d’investissement sera mis en place entre l’organisation des BRICS et la République centrafricaine », a-t-elle déclaré. La présidence centrafricaine a également confirmé cette information à travers un communiqué. Le communiqué a également fait savoir que la rencontre avait pour objectif de créer un cadre de collaboration entre les BRICS et la RCA sur le plan économique, social et financier.

« Le point central, c’est de faire de Bangui la capitale des BRICS pour toute l’Afrique centrale. L’autre point clé est de faire un programme d’investissements et de coopération avec les BRICS. À cet effet, il nous faut donner un contenu en matière de développement. Ce programme sera proposé par la partie centrafricaine. Ainsi, un accord sera signé entre la RCA et les BRICS », a relevé Ahoua Don Mello, représentant des BRICS pour l’Afrique.

La décision de recourir aux banques des pays des BRICS pour financer des projets d’investissements en RCA a été prise à l’issue des échanges. « Les premiers projets du pays qui bénéficieront de financements par les BRICS seront liés au secteur de l’énergie. Cependant nous investirons également dans d’autres secteurs, selon les projets proposés par le gouvernement centrafricain », a signalé Larissa Zelentsova. Les projets prioritaires doivent être définis au cours de séances de travail avec le gouvernement.

Source : Actu Cameroun par Modeste Dossou

3- OTAN : la Hongrie repousse la ratification de l'adhésion de la Suède et de la Finlande

Alors que la Commission européenne menace de geler des milliards d’euros de fonds communautaires, Budapest a annoncé son report de la ratification de l’adhésion à l’OTAN de la Suède et de la Finlande. L’opposition pro-Bruxelles crie au « chantage ».

La Suède et la Finlande devront attendre au moins jusqu’en février 2023 avant de faire leur entrée dans l’OTAN. Contrairement à ce qu’elle avait initialement annoncé, la Hongrie ne ratifiera pas l’adhésion des deux pays scandinaves d’ici la fin de l’année 2022.

Le 24 novembre, en marge d'un sommet du groupe de Visegrad à Kosice (Slovaquie), le Premier ministre hongrois Viktor Orban a en effet déclaré que le Parlement de son pays voterait sur cette question « au cours de la première session » en 2023.

La Hongrie a argué d'un embouteillage législatif du fait de la série de mesures contre la corruption que doit voter le Parlement en réponse aux craintes à ce sujet de la Commission européenne, qui bloque une partie des financements destinés à l’Etat membre. Jugeant insuffisantes les réformes entreprises jusqu'à présent par Budapest, afin de renforcer l’Etat de droit et la lutte anticorruption, Bruxelles a laissé entendre, le 24 novembre, qu’elle pourrait geler 13 milliards d'euros de fonds communautaires destinés à la Hongrie.

Un « chantage », aux yeux de l’opposition hongroise

Sous prétexte de l’intervention russe en Ukraine, la Finlande et la Suède ont présenté en mai une candidature commune en vue d'intégrer l'Alliance atlantique, tournant ainsi la page de décennies de non-alignement. Ces adhésions – que la Russie a condamnées – doivent toutefois être acceptées à l'unanimité par les trente Etats membres de l'OTAN. Elles ont pour l’heure été ratifiées par tous, à l'exception de la Turquie et de la Hongrie.

« Les Finlandais et les Suédois sont nos alliés et, tout comme nous pouvons compter sur nos alliés, ils peuvent compter sur nous aussi », avait déclaré début novembre Gergely Gulyas, le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban, affirmant «ne pas avoir d'objections» quant à ces adhésions.

L'opposition a demandé à plusieurs reprises que la question soit mise à l'ordre du jour du Parlement, une requête systématiquement rejetée par la majorité parlementaire. Les socialistes ont dénoncé « une décision incompréhensible », tandis que la formation libérale Momentum a accusé le gouvernement de « chantage » envers Bruxelles.

Sources : RT et AFP

4- Le missile qui a frappé la ville ukrainienne s'est avéré être avec de l'électronique américaine

Des composants américains ont été trouvés dans le missile qui est tombée sur une ville ukrainienne.

Des fragments d'un missile de croisière trouvés sur le site de l'une des frappes indiquent qu'il s'agit de composants électroniques américains. Cela peut être une autre indication que les frappes sur les villes ukrainiennes sont menées par des missiles américains. En particulier, nous parlons des mêmes systèmes NASAMS, MiM-23 Hawk, récemment mis en service en Ukraine.

Sur les images, on peut voir des éléments de la société d'électronique Vicor. En particulier, nous parlons de convertisseurs de courant et de tension pouvant être utilisés pour contrôler les éléments électroniques d'une fusée, etc. C’est un module de contrôle de missile qui a touché la cible lors des dernières frappes sur le territoire de l’Ukraine.

Il n'a pas été possible de déterminer le type de missile, cependant, contrairement aux affirmations de la partie ukrainienne, l'élément de missile trouvé sur le site de l'impact ne ressemble pas à des éléments de missiles de croisière utilisés par l'armée russe.

Source : Avia-pro

5- La Chine ne lâche pas la pression quant à l’activité biologique US en Ukraine

Les actions obscures de Washington, y compris avec la participation du Pentagone, dans le cadre de ses activités biologiques sur le sol ukrainien représentent non seulement un sujet de vive inquiétude pour Moscou, mais également pour Pékin – qui ne compte vraisemblablement pas reculer dans ledit dossier.

« La probabilité d’armes biologiques US en Ukraine ouvre un nouveau front dans les tensions sino-étasuniennes » – titre South China Morning Post – journal quotidien chinois de langue anglaise basé à Hong Kong.

Le média chinois note que Washington dénonce l’amplification de Pékin quant aux affirmations prétendument « absurdes » de Moscou selon lesquelles les USA financent la recherche sur les armes biologiques en Ukraine, aggravant les tensions sino-étasuniennes, y compris en ce qui concerne la position de la Chine dans ce que l’establishment washingtonien appelle l’invasion russe en Ukraine.

Le quotidien rappelle par la même occasion qu’un porte-parole chinois des Affaires étrangères avait récemment exhorté les États-Unis à rendre compte de leurs activités militaires biologiques dans le pays et à l’étranger, ainsi que de se soumettre à la vérification multilatérale. Évidemment lorsqu’on connait la capacité de Washington à ne pas soumettre à des mécanismes internationaux, en y faisant référence uniquement lorsque cela arrange ses intérêts, il est de-facto impossible à pouvoir s’attendre à une quelconque attitude honnête des USA sur cette question plus que sensible, à l’échelle mondiale.

D’autant plus que Washington peut toujours compter sur l’appui de ses fidèles sous-traitants britannique et français au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU. Pour rappel lors du vote récent au CS onusien, la résolution rédigée par la Russie et soutenue par la Chine avait été bloquée par le trio néocolonial occidental Washington-Londres-Paris.

Quant à la prétendue « absurdité » des accusations russes selon les mots utilisés par l’establishment washingtonien, que dire des déclarations du 8 mars dernier de la sous-secrétaire d’État US aux affaires politiques – la sulfureuse Victoria Nuland – qui avait admis devant la commission des relations extérieures du Sénat étasunien l’existence « d’installations de recherche biologique » en Ukraine et avait fait part de sa préoccupation par le fait que les Forces armées russes pourraient rechercher à en prendre contrôle. Et aussi que les USA travaillaient étroitement avec les Ukrainiens sur la manière dont ils peuvent empêcher que l’un de ces matériaux de recherche ne tombe entre les mains de l’armée russe…

Comme le rappelle d’ailleurs Judicial Watch – organisation américaine qui se fixe l’objectif de surveiller les activités du gouvernement étasunien. Dans ce rapport, beaucoup d’autres informations importantes ont également été publiées en lien avec l’activité biologique US en Ukraine, plus exactement les dossiers du département de la défense étasunien qui révèlent le financement washingtonien d’activités du laboratoire d’anthrax (maladie infectieuse grave causée par des bactéries à Gram positif en forme de bâtonnets connues sous le nom de bacille du charbon, ndlr) en Ukraine.

Une chose semble sûre. Face aux activités largement opaques de Washington et son refus de transparence face à la communauté internationale, la Russie et la Chine n’auront d’autre choix que de trouver le moyen de faire la lumière sur ces activités. En ce en supplément des pressions politiques et diplomatiques. Dans un cadre certainement conjoint.

par Mikhail Gamandiy-Egorov

Source : Observateur Continental

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SOURCE: FRENCH PRESS TV