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Signature de nouveaux accords de coopération économique entre l’Iran et la Russie

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Le ministre iranien du Pétrole Javad Owji et le vice-Premier ministre russe Alexander Novak (G) se serrent la main après avoir signé des documents de coopération à Moscou, le 1er novembre 2022. ©SHANA

L'Iran et la Russie ont signé quatre nouveaux accords de coopération dans le cadre des efforts visant à approfondir les liens énergétiques et économiques entre les deux pays.

Un rapport publié mardi 1er novembre par le service de presse du ministère iranien du Pétrole, Shana, a déclaré que le ministre du Pétrole Javad Owji et le vice-Premier ministre russe Alexander Novak avaient signé un document majeur à Moscou qui accélérera les préparatifs pour la signature d'un accord de partenariat stratégique à long terme entre les deux pays. Novak et Owji sont coprésidents de la commission intergouvernementale russo-iranienne.

La signature a eu lieu lors du 16e cycle des pourparlers entre les deux pays à l'initiative de la commission.

Lire aussi : Renforcement de l'axe gazier Téhéran-Moscou

Le rapport de Shana indique que les responsables iraniens et russes ont finalisé trois autres accords lors de réunions à Moscou mardi, dont un protocole d'accord sur un prêt russe à l'Iran pour l'électrification d'une liaison ferroviaire clé dans le nord de l'Iran.

Les deux pays ont également signé un protocole d'accord pour élargir la coopération dans le domaine de la santé tandis qu'un autre document a été finalisé pour permettre la construction d'un oléoduc pour le transfert de produits pétroliers entre l'Iran et la Russie.

Owji et Novak ont ​​salué les liens en pleine croissance entre l'Iran et la Russie comme un signe que les deux pays sont déterminés à amener leurs relations au niveau d'un partenariat stratégique.

« C'est l'âge d'or des relations bilatérales entre l'Iran et la Russie », a déclaré M. Owji. .

Un large éventail de questions, notamment l'énergie, les transports, l'agriculture, la santé, le commerce et d'autres secteurs économiques et industriels, ont été abordés lors de la réunion. Et avec la signature du document stratégique des relations bilatérales, un grand pas sera franchi dans le sens de l'approfondissement et de l'élargissement des relations irano-russes.

Le ministre iranien du Pétrole a par ailleurs déclaré que « l’Iran et la Russie font l’objet de sanctions tyranniques des États-Unis et de l’Occident », sans manquer de préciser qu’en affichant une sérieuse détermination, « nous pouvons saisir l’occasion et profiter des capacités existantes pour transformer les sanctions en opportunités ».

Au terme de cette rencontre, Alexander Novak a déclaré aux journalistes que l'Iran et la Russie continueraient à étendre leurs liens dans les domaines de l'énergie, de la fabrication et du commerce.

Les deux pays travaillent sur les détails techniques d'un important accord d'échange de gaz qui pourrait être signé d'ici la fin de cette année, selon des informations publiées dans les médias russes.

Près de 6,5 milliards de dollars issus du mémorandum avec Gazprom ont été conclus sous forme de contrat ferme.

« Le reste du mémorandum d'une valeur de 40 milliards de dollars sera mis en œuvre le mois prochain, et les négociations sont en cours », a déclaré, lundi 31 octobre, le vice-ministre des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, Mahdi Safari.

La Société nationale iranienne du pétrole et la société énergétique russe Gazprom ont signé le mémorandum de 40 milliards de dollars en juillet, le jour où le président russe Vladimir Poutine est arrivé à Téhéran pour un sommet avec ses homologues iranien et turc.

Dans le cadre de cet accord, Gazprom aidera la Société nationale iranienne du pétrole dans le développement des champs gaziers de Kish et Pars Nord ainsi que de six champs pétrolifères. Le producteur de gaz russe sera également impliqué dans l'achèvement de projets de gaz naturel liquéfié (GNL) et la construction de gazoducs d'exportation de gaz.

Pour mémoire, l'Iran possède les deuxièmes plus grandes réserves de gaz naturel au monde après la Russie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV