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Tentative de révolution colorée fait feu pour la énième fois en Iran

Marche de millions d'habitants de la province de Téhéran pour condamner les récents émeutes dans le pays, le 23 septembre 2022. © Fars News

Des millions d'Iraniens sont descendus dans les rues à travers le vaste pays pour condamner la profanation des lieux sacrés et les actes de vandalisme commis par des fauteurs de troubles ces derniers jours.
Les manifestants en colère ont  condamné  "les actes de sabotage, la profanation des symboles sacrés nationaux et religieux du pays par des individus liés aux services étrangers ou encore au groupuscule terroriste des Monafeghin (OMK) qui ont réussi à surfer sur les sentiments des plus jeunes et à les manipuler". 
Mahsa Amini, est décédée trois jours après son arrestation par la police a l'hôpital suite à un malaise. Les images diffusées de son arrestation à la TV nationale ont prouvé que le décès était lié à un malaise et non pas à un quelconque acte de violence.  


Malgré des éclaircissements sur les circonstances entourant la mort d'Amini, de violentes manifestations ont conduit à des attaques contre des agents de sécurité et des actes de vandalisme contre des biens publics ainsi que des véhicules de police et des ambulances.
Le ministère iranien de la Santé a annoncé jeudi que plus de 60 ambulances avaient été détruites lors des émeutes dans plusieurs villes.
Décrivant les attaques contre les ambulances comme un acte inhumain et exigeant que les fauteurs de trouble soient tenus responsables, le ministère a déclaré que la violence avait perturbé les services de santé d'urgence et le processus de traitement des patients.
Pendant ce temps, au moins cinq membres du personnel de sécurité ont été assassinés par des éléments particulièrement bien entraînés alors qu'ils tentaient de contrer la violence dans les villes de Mashhad, Quchan, Shiraz, Tabriz et Karaj.

Les rapports indiquent que plusieurs autres membres des forces de sécurité ont été blessés. Chose particulièrement significative , deux ressortissants européens ont également été arrêtés au milieu des manifestants pour "avoir  fomenté l'insécurité et le chaos". Selon cette information, plusieurs membres du groupe terroriste Daech ont été arrêtés dans le nord-ouest du pays alors qu'ils se cachaient parmi les fauteurs de troubles. 
Dans un communiqué publié jeudi soir, le ministère iranien des Renseignements a mis en garde les fauteurs de trouble notant que la participation de personnes à de tels rassemblements est illégale et pourrait entraîner des poursuites judiciaires.
Dans une déclaration séparée publiée à l'occasion du début de la semaine de la Défense sacrée, le ministre du renseignement Esmail Khatib a noté que les dessins néfastes des ennemis ne se réaliseront pas.

Il a assuré à la nation iranienne que le ministère est prêt à déjouer les plans diaboliques des ennemis.
Les forces de renseignement, a-t-il poursuivi, « avertissent les séditionnistes internes et étrangers que leurs rêves malicieux contre les valeurs religieuses et les grandes réalisations de la Révolution islamique ne se réaliseront jamais ».
Dans un communiqué publié vendredi, l'armée iranienne a aussi condamné les violentes émeutes qui ont conduit à des actes de vandalisme, porté atteinte à la sécurité des personnes et provoqué des attaques verbales contre les forces de sécurité du pays.

Les ennemis de l'Iran qui ont échoué partout exploitent toutes les opportunités pour compromettre la paix et la sécurité du peuple en organisant des émeutes.
« Le récent complot de l'ennemi, qui consiste à rassembler, unifier, organiser et former les éléments obscures et à les équiper d'armes et à les inciter à se comporter comme des terroristes de Daech, est une tentative vaine et vouée à l'échec », déclare le communiqué.
Exprimant sa sympathie à la famille et aux proches d'Amini, le CGRI a appelé de son côté le pouvoir judiciaire iranien à "identifier et traiter sévèrement et équitablement les semeurs de rumeurs et ceux qui diffusent de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux et dans la rue et qui mettent en danger la sécurité psychologique de la société".
 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV