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Imran Khan risque la détention

Pakistan: la Chine menacée?

Les dirigeants de l'opposition pakistanaise ont prévenu lundi que les autorités franchiraient une "ligne rouge" si elles arrêtaient l'ancien Premier ministre Imran Khan, accusé de trahison pour ses commentaires sur le système judiciaire.

Renversé le 10 avril par une motion de censure, M. Khan a depuis organisé de vastes rassemblements dans le pays pour faire pression sur la fragile coalition au pouvoir.
Lundi, des centaines de personnes se sont rassemblées devant sa maison près de la capitale Islamabad, apparemment pour empêcher la police d'y accéder, alors que l'ancienne star de cricket se bat depuis des mois contre une série d'accusations, sans avoir été arrêtée jusqu'ici.
Une présence policière discrète était observée lundi devant la résidence de M. Khan, où quelque 500 de ses partisans se sont rassemblés.

Parmi eux, Muhammad Ayub a voyagé toute la nuit depuis Peshawar, dans le nord-ouest, pour venir soutenir l'ancien Premier ministre. "Nous allons protester et bloquer les routes si Khan est arrêté", a-t-il déclaré à l'AFP.
Un rapport préliminaire a été déposé auprès de la police dimanche, première étape d'un processus qui pourrait conduire à des accusations formelles et à une arrestation.

À titre préventif, les avocats de M. Khan ont réussi à obtenir lundi auprès de la Haute Cour d'Islamabad une libération sous caution avant arrestation, qui leur a été accordée jusqu'à jeudi au moins.
Le parti Pakistan Tehreek-e-insaf (PTI) d'Imran Khana a fustigé les dernières accusations portées contre son leader, jugées "sans fondement".

M. Khan a organisé une série de vastes rassemblements depuis son éviction, mettant en garde les institutions, y compris la puissante armée, de ne pas soutenir le gouvernement dirigé par un de ses rivaux politiques de longue date, Shehbaz Sharif.
Dimanche, il a critiqué un magistrat signataire du mandat d'arrêt d'un responsable du PTI, détenu depuis une semaine et qui, selon les dirigeants du parti, a été torturé en détention.

Luc Michel, géopoliticien intervient sur ce sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV