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Premier Etat au monde à exiger que l'Amérique paie pour son erreur et une Europe qui ose, du bout des lèvres, le soutenir!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le négociateur en chef aux pourparlers de Vienne, Ali Bagheri Kani, le 4 août 2022. ©CNN

L'Iran a répondu au « texte final » d'un accord renouvelé, proposé par l'UE. Bien qu'il n'ait pas révélé le contenu de sa réponse écrite à l'Europe, la chaîne CNN traite de la demande iranienne d'indemnisation à l'Amérique. Disons que l'Iran exigerait que l'Amérique verse des indemnités si le prochain président US refait le coup de se retirer de l'accord. C'est toute de même la première fois qu'un Etat au monde exige que l'Amérique paie pour son erreur et de loin la première fois que l'Europe ose le soutenir, au bout des lèvres. Voici ce que dit CNN de ces mystérieuses propositions européennes acceptées par l'Iran qui en aurait fait lui aussi des propositions aussi énigmatiques et les deux camps ont mis le tout sur la table de Malley ; ce dernier largement mis en tenaille, continue à jaser et à accuser l'Iran de ne pas vouloir un accord... Qui le croirait? 

CNN a rapporté que l'Iran avait demandé une indemnité à Washington en cas de nouveau retrait américain de l'accord sur le nucléaire. « Alors que les tentatives de relance de l'accord de 2015 ont été faites, Téhéran cherche à obtenir des garanties qu'il sera indemnisé si un futur président américain se retire à nouveau de l’accord », a rapporté mardi CNN citant un diplomate régional. 

La semaine dernière, des responsables de l'Union européenne ont envoyé aux États-Unis et à l'Iran ce qu'ils ont appelé le « texte final » d'un accord renouvelé pour limiter le programme nucléaire de Téhéran en échange d'une réduction des sanctions, selon le média américain. Lundi soir, l'Iran a répondu par écrit à la proposition, respectant un délai fixé par le bloc. Bien que la réponse de Téhéran n'ait pas été rendue publique, le négociateur en chef iranien a tweeté qu'un accord était plus proche que jamais, mais qu’il n’était pas encore conclu, selon la source proche des Démocrates.

« Il semble qu'il y ait eu des progrès dans le rapprochement des points de vue, notamment sur la question des sanctions indirectes contre les entreprises iraniennes travaillant à l'étranger », a déclaré le diplomate à CNN. Celui-ci affirme quand-même : « Le principal problème auquel est confrontée la relance de l'accord est les garanties demandées de la partie iranienne garantissant que l'Iran sera indemnisé au cas où les futures administrations américaines décideraient de se retirer à nouveau de l'accord. »

Un conseiller de l'équipe de négociation iranienne lors des pourparlers sur l'accord à Vienne, Mohammad Marandi, a confirmé mardi à CNN que l'Iran cherchait des garanties que si une future administration américaine se retirait de l'accord, elle devrait payer une indemnisation. Marandi a également déclaré dans un tweet lundi qu'il y avait des différences sur deux autres questions, mais a refusé de donner des détails. Le Qatar et l’UE jouent le rôle de médiateur entre les États-Unis et l'Iran. Le vice-ministre qatari des Affaires étrangères, Mohammed Al Khulaifi, est venu à Téhéran le week-end dernier pour des entretiens avec le négociateur iranien Ali Bagheri Kani. La chaîne CNN fait également référence à une porte-parole de l'UE, Nabila Massrali, qui a confirmé que la réponse de l'Iran avait été reçue lundi soir et que le bloc était maintenant en consultation avec les États-Unis et d'autres participants à l'accord, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (PGAC).

« Si l'Iran veut que ces sanctions soient levées, il devra modifier sa conduite sous-jacente ; il devra changer les activités dangereuses qui ont donné lieu à ces sanctions en premier lieu », a déclaré le porte-parole du département d'État, Ned Price, lors d'un point de presse lundi.

L'Iran a déclaré que tout accord final devrait protéger les droits du pays et garantir la levée des sanctions, ce qui pourrait libérer des dizaines de milliards de dollars de revenus pétroliers et gaziers et stimuler l'économie en difficulté de l'Iran. Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré : « Si les États-Unis montraient une réaction plus réaliste et flexible aux propositions de l'Iran, on serait sur le point d'arriver à un accord. »

La semaine dernière, un porte-parole du département d'État américain a déclaré à CNN que les États-Unis étaient prêts à conclure rapidement un accord sur la base des propositions de l'UE.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV