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E-Press du 23 juillet 2022

Les sous-marins russes, le Severodvinsk et le sous-marin d’attaque de classe Akula Vepr, ont fait surface en mer du Nord. ©Twitter

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Au sommaire :

1- Ukraine : le journaliste de Press TV risque la mort !

Le correspondant de Press TV en Ukraine, Johnny Miller, affirme avoir été placé sur une « liste de victimes » par des ultranationalistes ukrainiens, suite à ses révélations sur les atrocités des forces ukrainiennes contre les enfants des rebelles pro-russes et d'autres civils dans la région du Donbass.

Johnny Miller a déclaré qu’un groupe néonazi voulait sa mort suite à ses rapports répétés sur la violence des forces ukrainiennes dans l'est du pays.

Dans une interview avec Press TV, il a indiqué avoir aperçu son nom sur la liste noire d’un site Web affilié à des groupes ultranationalistes ukrainiens qu’il tentait de conter pour obtenir davantage de renseignements.

« En fait, j'ai contacté le site Web pour obtenir une déclaration, ce qui est normal dans les normes journalistiques, mais ils n'ont pas répondu à ma requête... Au lieu de cela, ils m'ont mis sur leur liste. Il est évident qu’une partie de la société ukrainienne est témoin d'une sorte de cauchemar kafkaïen, lorsqu'un journaliste veut retracer une histoire légitime sur une liste de meurtres et qu'il retrouve son nom sur cette même liste », a-t-il ajouté.

La plupart des personnes figurant sur la liste, y compris un adolescent de 13 ans interrogé par Miller, « ont déjà reçu des menaces de violence physique ».

« Il ne fait aucun doute que cette liste encourage la violence et le meurtre des personnes qui y sont inscrites », a-t-il noté.

Plus de 300 enfants du camp pro-russes figurent sur cette liste. Miller a appelé les organisations internationales telles que l'ONU à retirer cette liste du site. Il s’est dit choqué de l’inertie de ces organisations.

« Il devrait y avoir plus de pression de la part des pays occidentaux pour supprimer cette liste, [qui] encourage la violence contre les enfants et les journalistes et véhicule un comportement et une idéologie extrémistes. »

« Le gouvernement ukrainien a le pouvoir de retirer cette liste. Les pays de l'OTAN ont une énorme influence sur l'Ukraine, mais il ne semble pas y avoir de pression pour supprimer cette liste pour le moment », a déclaré Miller.

Malgré les tentatives des médias occidentaux de montrer le contraire, il existe un degré considérable d'« extrémisme » en Ukraine que d’autres journalistes ont essayé de mettre en évidence au fil des ans. Force est de constater que certains de ces journalistes ont été tués en Ukraine après avoir été inscrits sur la liste en question.

Johnny Miller est célèbre pour ses reportages dans l'est de l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe le 26 février.

En juin, il a rapporté que l'armée ukrainienne bombardait des civils dans les zones entourant la région de Donetsk, tout en accusant l'armée russe d'atrocités.

« La vérité dérangeante est que l'Ukraine tue des civils, en fait ses propres citoyens, comme elle le fait depuis huit ans », a déclaré Miller, qui s'est rendu dans le district de Petrovsky près de la ligne de front à Donetsk pour enquêter sur les incidents.

En mai dernier, l'armée russe a également confirmé que ses bombardements en Ukraine avaient causé la mort de civils dans la ville de Kherson, au sud du pays.

Selon l'agence de presse russe RIA, des tirs de missiles ukrainiens ont touché une école, un jardin d'enfants et un cimetière dans les villages de Kyselivka et Shyroka Balka dans la région de Kherson, début mai.

 

2- 1er accord Russie/Ukraine conclu en Iran

L'Ukraine et la Russie ont signé vendredi un accord pour la libération d'environ 22 millions de tonnes de blé et d'autres cultures, permettant l'exportation de céréales ukrainiennes, qui sera supervisée par la Turquie et les Nations Unies.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ont assisté à la cérémonie de signature, la Russie étant représentée par le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et l'Ukraine par le ministre des Transports et des Infrastructures Oleksandr Kubrakov, qui a signé l'accord séparément avec la Turquie et l'ONU.

La Turquie a annoncé pour la première fois l'accord de principe la semaine dernière après avoir accueilli des pourparlers entre la Russie, l'Ukraine et l'ONU. En vertu de l'accord, les navires ukrainiens guideraient les navires à l'intérieur et à l'extérieur des ports fortement minés d'Ukraine, et la Russie accepterait de ne pas attaquer la zone pendant que les expéditions se déplaçaient.

Le rôle de la Turquie sera d'inspecter les navires quittant les ports ukrainiens pour la contrebande d'armes, et Istanbul aurait le soutien de l'ONU pour la mission. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, devrait être à Istanbul vendredi pour la signature de l'accord.

La Turquie est devenue un intermédiaire entre la Russie et l'Ukraine et a appelé à une solution négociée pour mettre fin à la guerre, contrairement aux États-Unis et aux autres membres de l'OTAN qui ont montré peu d'intérêt pour la diplomatie.

Bien qu'ils n'aient aucune implication dans la négociation de l'accord sur les céréales, les États-Unis ont déclaré jeudi qu'ils tiendront la Russie "responsable" de voir à ce qu'il soit mis en œuvre.

Les autorités russes et ukrainiennes se sont engagées à ne pas prendre pour cible les navires marchands, les navires civils et les ports, mais il semblerait que les Ukrainiens n'aient demandé aucune garantie de sécurité particulière.

Un haut responsable de l'ONU a déclaré que les Russes avaient tenu parole lorsqu'un accord avait été conclu pour évacuer la ville ukrainienne de Marioupol et l'usine sidérurgique assiégée d'Azovstal plus tôt cette année, ils s'attendent donc à ce que les Russes respectent l'accord actuel.

Source : Southfront

 

3- Washington annonce une nouvelle aide militaire de 270 millions de dollars à Kiev

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, comprenant notamment des systèmes d'artillerie de précision Himars. Moscou a dénoncé à de nombreuses reprises l'implication de l'Occident dans le conflit.

Ce 22 juillet, Washington a annoncé une nouvelle aide militaire de 270 millions de dollars à Kiev, dans le contexte d'offensive russe en Ukraine, qui se poursuit depuis le 24 février dernier. Cette nouvelle tranche d'armements américains comprend notamment quatre nouveaux systèmes d'artillerie de précision Himars.

Les Etats-Unis auront ainsi fourni à Kiev un total de 20 unités de ces lance-roquettes multiple montés sur des blindés légers après cette nouvelle livraison, qui inclura aussi jusqu'à 500 drones kamikazes Phoenix Ghost, selon les précisions de John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche sur les questions stratégiques, cité par l'AFP.

Le 19 juillet, le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov avait demandé à l'Occident de fournir considérablement plus de systèmes d'artillerie de précision, considérant que son pays aurait besoin d'« au moins 100 » Himars pour une contre-offensive efficace.

Depuis le début de son « opération militaire spéciale », la Russie a dénoncé à plusieurs reprises « le caractère dangereux du "bourrage" permanent de l'Ukraine avec des armes occidentales », qui selon elle rallonge le conflit et présente « des risques de déstabilisation de la situation et d'aggravation de la crise humanitaire ».

Début juin, le président russe Vladimir Poutine avait en outre accusé les livreurs d'armes à l'Ukraine de n'avoir « qu'un seul but : faire durer le conflit armé autant que possible ». Plus récemment, le 7 juillet, le dirigeant russe a mis en garde contre un engagement plus direct de l'Occident dans le conflit en Ukraine : « Aujourd'hui nous apprenons qu'on veut nous vaincre sur le champ de bataille. Que puis-je dire ? Qu'ils essaient », avait-il déclaré, assurant par ailleurs que la Russie n'avait encore rien commencé « de sérieux » en Ukraine.

Source : RT

 

4- Face-à-face naval GB/Russie

Un navire de guerre de la Royal Navy a suivi deux sous-marins russes naviguant en mer du Nord.

Le chasseur de sous-marins britannique HMS Portland a surveillé le sous-marin lance-missiles de croisière Severodvinsk et le sous-marin d'attaque de classe Akula Vepr alors qu'ils voyageaient sous l'eau le long de la côte norvégienne depuis l'Arctique.

La frégate de type 23 a suivi les sous-marins alors qu'ils faisaient surface séparément dans la mer du Nord, au nord-ouest de Bergen, en Norvège, les 16 et 19 juillet, avant que les forces de l'OTAN et de la Baltique ne prennent le relais alors qu'elles continuaient vers Saint-Pétersbourg pour les célébrations de la Journée de la marine russe le 31 juillet.

Le commandant du HMS Portland, le commandant Tim Leeder, a déclaré : « Notre succès dans les opérations marque l'aboutissement de plusieurs mois d'entraînement et d'exercices spécialisés. Surtout, la cohésion de la Royal Navy, de la RAF et des capacités de nos alliés garantit que nous sommes capables de mener et de soutenir ces types d'opérations anti-sous-marines dans l'Atlantique Nord.

« Cela témoigne du dévouement et du professionnalisme de mes marins, aux côtés de ceux de nos alliés, que nous sommes en mesure de jouer ce rôle stratégiquement crucial. »

Source : Independent.co

 

5- La géniale combine économique de Poutine

La Banque centrale de la Fédération de Russie a rompu la tendance mondiale, ce qui a surpris les économistes mondiaux. La chroniqueuse Eshe Nelson écrit à ce sujet pour le New York Times (NYT).

La Russie a décidé d'aller dans la direction opposée à celle suivie par la majeure partie du monde dans une période de crise aussi difficile. La Banque centrale, « rompant la tendance mondiale », a annoncé une réduction du taux directeur - jusqu'à 8% par an.

Une série de sanctions anti-russes à grande échelle par l'Occident a entraîné une forte augmentation des prix de l'énergie et des denrées alimentaires.

« En réponse, les principales banques centrales augmentent les taux d'intérêt par étapes de plus en plus importantes pour tenter de contenir les futures hausses de prix. Jeudi, la Banque centrale européenne a relevé ses taux pour la première fois en plus d'une décennie. »

Cependant, la réaction de la Russie à la puissante pression occidentale a surpris de nombreux analystes : après la première « éclaboussure d'inflation », la croissance des prix a ralenti et l'économie n'a pas connu la récession prédite par les économistes en raison des sanctions.

Maintenant, la Banque centrale a abaissé le taux plus bas qu'il ne l'était avant la crise, tandis que les banques occidentales sont obligées de resserrer leur politique monétaire.

Il est à noter que la baisse s'est produite immédiatement de 1,5%. Une telle décision, écrit Nelson, a surpris les économistes du monde entier qui ne s'attendaient pas à une réduction aussi massive.

Source : Politros.com

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV