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E-Press du 30 juin 2022

E-Press du 30 juin 2022

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Au sommaire :

1- Rencontre Raïssi-Poutine en marge du sommet de la mer Caspienne

Le président iranien, l'Ayatollah Ebrahim Raïssi, s'est entretenu mercredi avec le président russe Vladimir Poutine en marge du VIe sommet des chefs d'Etats des pays riverains de la mer Caspienne.

Le président iranien est arrivé mercredi matin au Turkménistan à la tête d'une délégation économique et politique de haut rang à l'invitation du président Gurbanguly Berdimuhamedow. Il a été reçu par le Premier ministre turkmène Rashid Meredov à son arrivée à l'aéroport d'Achgabat.

Outre sa participation au sommet et sa rencontre avec son homologue turkmène, l'Ayatollah Raïssi a rencontré le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine.

Le VIe sommet des pays riverains de la mer Caspienne s'est conclu mercredi soir. Il a consisté à étudier le système juridique de la mer Caspienne et d'élargir les relations économiques et de transit entre les États membres.

Le partenariat entre les pays riverains de la mer Caspienne est d'une importance primordiale au vu des développements internationaux. Il assure la reprise économique, la paix, la sécurité, la stabilité et la résolution des problèmes dans la région, a déclaré mercredi le président Raïssi dans son allocution. Il a par ailleurs salué les initiatives présentées par ses homologues dans le sens de la promotion des coopérations économiques. 

« La mer Caspienne est une mer de paix et d'amitié, une source de proximité entre les peuples riverains. La RII se déclare prête à une coopération globale fondée sur le respect et les intérêts mutuels. La mer Caspienne, notre patrimoine commun et notre capitale, est source de bénédictions pour les nations de cinq pays riverains qui comptent plus de 270 millions d'habitants. Tout comme nos pères civilisateurs et nos mères cultivées qui ont joui de la paix et de la prospérité sur ces rives pendant des milliers d'années, nos nations doivent considérer la mer Caspienne comme une mer d'amitié afin que nous assumions nos responsabilités envers les générations actuelles et futures.

Nos pays sont interconnectés et voisins grâce à la Caspienne, nous utilisons nos territoires pour accéder à d'autres pays et régions, nous avons donc de nombreux droits et obligations envers cette zone d'eau et son littoral. La protection de son environnement fragile et l'exploitation raisonnable de ses ressources naturelles font partie de nos responsabilités.

La justice est l'un des fondements de la politique étrangère de la République islamique d'Iran. En conséquence, l'établissement de relations bilatérales justes ainsi que la formation d'un ordre multilatéral juste est l'une des principales orientations de notre politique étrangère. Naturellement, l'un des avantages d'un ordre juste est le développement de relations amicales entre les acteurs, notamment les voisins, qui serviront également les intérêts mutuels.

La République islamique d'Iran salue et soutient les initiatives présentées par les présidents des États riverains de la mer Caspienne pour développer la coopération économique dans les domaines du transport, de l'investissement et du tourisme », a conclu le président Raïssi.

Source : IRNA 

2- Bundeswehr renaît sous surveillance US! 

L'Allemagne est en train de bâtir la plus grande armée conventionnelle européenne au sein de l'Otan, a affirmé mardi 28 juin son chancelier Olaf Scholz, après des investissements massifs décidés à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine.

Actuellement l'Allemagne fournit, aux côtés des États-Unis, « certainement la plus grande contribution » à l'Alliance atlantique, a affirmé le dirigeant social-démocrate dans un entretien à la télévision publique ARD après le sommet du G7.

« La plus grande armée conventionnelle en Europe dans le cadre de l'Otan est en train de se constituer, et cela est important pour la capacité de défense de l'Otan dans son ensemble », a-t-il ajouté lors de cette interview.

Dans la foulée de l'invasion russe le 24 février, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'un fonds exceptionnel de 100 milliards d'euros visant à moderniser son armée, la Bundeswehr, dont les équipements sont vétustes. « Nous allons dépenser en moyenne entre 70 et 80 milliards d'euros par an pour la défense », a-t-il ajouté.

« Et l'Allemagne sera alors le pays qui investit le plus » dans ce domaine", a-t-il insisté.

Pour la première économie européenne, il s'agit d'assurer la défense de son territoire et de remplir ses engagements envers l'Alliance atlantique, en atteignant l'objectif de consacrer 2% du PIB national par an à la défense.

Le déblocage de 100 milliards d'euros pour l'armée nationale constitue un revirement de taille pour l'Allemagne, qui ces dernières années traînaient des pieds pour se conformer aux engagements de l'Alliance atlantique dans ce domaine, s'attirant régulièrement les foudres des États-Unis.

L'Allemagne, depuis la fin de la Guerre froide, a nettement réduit les effectifs de son armée, passés de 500.000 environ lors de la réunification du pays en 1990 à tout juste 200.000 aujourd'hui. Mais l'invasion de l'Ukraine a agi comme un électrochoc dans un pays pétri de pacifisme depuis les horreurs nazies.

Source : Capital.fr

3- Otan : la Chine porte atteinte à notre sécurité

Le nouveau concept stratégique de l’Otan décrit la Russie comme étant la « menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité des Alliés et pour la paix et la stabilité dans la zone euro-atlantique ». 

« Par la coercition, la subversion, l’agression et l’annexion », la Russie tente d’exercer un contrôle direct et d’établir des sphères d’influence. Elle emploie des moyens conventionnels, cyber ou hybrides contre nous et contre nos partenaires.

Sa posture militaire coercitive, sa rhétorique et le fait qu’elle soit manifestement prête à mettre la force au service de ses objectifs politiques ébranlent l’ordre international fondé sur des règles », est-il ensuite avancé dans ce document.

En outre, celui-ci souligne la modernisation des forces nucléaires russes, qui passe par de « nouveaux vecteurs à double capacité, aux effets perturbateurs ». Probablement fait-il référence aux missiles Iskander-M ainsi qu’aux armes hypersoniques récemment mises en service par la Russie.

Après avoir dénoncé rôle de la Russie dans la déstabilisation des pays « situés à l’est ou au sud du territoire de l’Alliance », le concept stratégique met l’accent sur la capacité de cette dernière à « entraver le renfort d’Alliés par le nord de l’Atlantique ».

Et d’estimer ainsi que « la liberté de navigation dans cette zone constitue un défi stratégique pour l’Alliance ». Le document évoque également le renforcement du dispositif militaire russe dans les « régions de la mer Baltique, de la mer Noire et de la Méditerranée », sans oublier « son intégration avec la Biélorussie ».

Quant à la Chine, ce que ce document avance n’est pas vraiment une surprise, compte tenu des récents propos tenus par Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, et de la déclaration finale du sommet organisé à Bruxelles en juin 2021.

La « République populaire de Chine affiche des ambitions et mène des politiques coercitives qui sont contraires à nos intérêts, à notre sécurité et à nos valeurs », affirme, sans ambages, le nouveau concept stratégique de l’Otan.

Ainsi, développe-t-il, Pékin « recourt à une large panoplie d’outils politiques, économiques et militaires pour renforcer sa présence dans le monde et projeter sa puissance » tout en entretenant parallèlement « le flou quant à sa stratégie, à ses intentions et au renforcement de son dispositif militaire. »

Si, en 2021, les membres de l’Otan s’étaient mis d’accord pour dire que la Chine présentait des « défis systémiques », le concept stratégique va plus loin en affirmant que ses « opérations hybrides ou cyber malveillantes, sa rhétorique hostile et ses activités de désinformation prennent les Alliés pour cible et portent atteinte à la sécurité de l’Alliance. »

Et de dénoncer ses actions visant à « exercer une mainmise sur des secteurs technologiques et industriels clés, des infrastructures d’importance critique et des matériaux et chaînes d’approvisionnement stratégiques » ainsi que sa politique consistant à utiliser le « levier économique pour créer des dépendances stratégiques et accroître son influence ».

Pour l’Otan, la Chine « s’emploie à saper l’ordre international fondé sur des règles, notamment pour ce qui concerne les domaines spatial, cyber et maritime ». Et sa proximité stratégique avec la Russie, récemment rappelée par son président, Xi Jinping, va « à l’encontre » des « valeurs » et des « intérêts » de ses membres.

Si les Alliés se disent « disposés à interagir » avec la Chine de « façon constructive », il n’en reste pas moins qu’ils entendent travailler ensemble pour « répondre aux défis systémiques » que celle-ci « fait peser sur la sécurité euro atlantique ».

Aussi, « nous affinerons notre connaissance commune des enjeux, renforcerons notre résilience, relèverons notre niveau de préparation, et nous prémunirons contre les procédés coercitifs employés » par Pékin ainsi que contre ses tentatives visant à diviser l’Alliance », font-ils valoir.

La Chine a pour sa part dénoncé jeudi 30 juin les efforts «complètement vains» de l'Otan pour la «salir», après la publication par l'alliance militaire d'un document présentant pour la première fois Pékin comme un «défi» pour ses «intérêts».

«Ce prétendu document de concept stratégique de l'Otan fait peu de cas de la réalité et présente les faits à l'envers. Il s'obstine (...) à salir la politique étrangère chinoise», a indiqué Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Source : opex360 et le Figaro

4- Pénurie du pétrole et du gaz : Macron trouve la solution

Lors de la remise du prix national de journalisme, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, évoque l’intervention du président de la France, Emmanuel Macron, lors de la réunion du G7 en Allemagne dans laquelle il a demandé le retour du Venezuela et de l’Iran en tant qu’importants producteurs de pétrole dans le monde pour qu’ils augmentent aussi le pompage de brut pour éviter la hausse des prix suite au conflit en Ukraine.

La France a appelé lundi à « diversifier les sources de fourniture du pétrole » sur le marché en incluant l’Iran et le Venezuela et à ce que ces pays augmentent leur production de pétrole « exceptionnellement » pour freiner la hausse des prix provoquée par la guerre en Ukraine. « Nous avons besoin que les pays producteurs pompent plus, exceptionnellement » a déclaré la présidence française en marge du sommet du G7 à Elmo, dans le sud de l’Allemagne.

« Nous aimerions qu’ils augmentent leur production pendant le temps que durera le pic de la crise sans affecter l’objectif de neutralité en carbone », a déclaré Macron. « Mais il y a un nœud à défaire » pour que le pétrole iranien puisse « revenir sur les marchés ». « Le pétrole vénézuélien doit également pouvoir revenir sur le marché », a ajouté l’Élysée.

Pour cette raison, le président Maduro a envoyé un message au président de la France et il a affirmé que « le Venezuela est prêt à recevoir toutes les entreprises françaises qui veulent produire du pétrole et du gaz pour les vendre sur le marché européen ».

Source : Alba Ciudad

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SOURCE: FRENCH PRESS TV