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E-Press du 23 juin 2022

Cette photo d’archives prise le 20 octobre 2020 montre des pointes anti-atterrissage placées le long de la côte des îles Kinmen de Taïwan, qui se trouvent à seulement 3,2 km (deux miles) de la côte de la Chine continentale (en arrière-plan) dans le détroit de Taïwan. ©AFP

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Au sommaire :

1- L’Iran compte sur l’OCS

Un député iranien a déclaré que le pays devrait profiter du potentiel de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) pour neutraliser les sanctions et stimuler ses exportations.

Le chef adjoint de la commission du développement du Parlement iranien a souligné l’opportunité en or que l’adhésion à l’OCS donnerait à l’Iran.

Kamal Alipoor a souligné la nécessité d’intensifier les ballets diplomatiques pour l’adhésion de l’Iran à l’OCS et d’organiser une conférence pour ouvrir la voie aux États membres de l’OCS pour les investissements dans le pays.

L’Iran peut user de son potentiel à l’adhésion à l’Organisation de coopération de Shanghai pour annuler les sanctions, prélever des fonds pour la réalisation de projets et stimuler l’exportation de ses services.

Pour l’heure, l’Iran est un État observateur au sein de l’OCS, qui comprend huit membres, quatre États observateurs et six partenaires de dialogue.

Lors du 21e sommet de l’organisation à Douchanbé en septembre 2021, le président chinois Xi Jinping a dévoilé son intention d’accepter l’Iran comme membre à part entière de l’alliance politique, économique et de sécurité eurasienne.

L’Iran a élargi sa coopération avec les membres de l’OCS et va accueillir la première édition de la conférence internationale et de l’exposition sur les opportunités de coopération économique offertes aux États membres, aux superviseurs et aux partenaires de dialogue de l’OCS et des voisins de l’Iran, connue sous le nom de SCOCOEX, en octobre prochain.

L’exposition se tiendra au Centre international de conférences d’Iran à Téhéran en présence de 26 États membres de l’OCS, sous les auspices du ministère iranien de l’Économie, du ministère de l’Industrie et de l’Organisation iranienne de promotion du commerce.

Les représentants de 250 entreprises économiques et commerciales des pays membres de l’OCS devraient assister à la conférence de Téhéran.

L’événement offre des opportunités de coopération dans les domaines de l’industrie, le secteur minier, le commerce, l’agriculture, l’intelligence artificielle, la recherche, les TIC, les secteurs pétroliers, gaziers, pétrochimiques et énergétiques.

Les thèmes proposés pour Iran SCOCOEX sont : un avenir prospère pour le développement de la coopération entre les États de l’OCS ; la coopération et l’investissement conjoint dans le développement de projets pétroliers et énergétiques ; les défis et les stratégies pour développer la coopération économique conjointe ; la coopération technologique et industrielle dans divers domaines tels que l’industrie alimentaire, la médecine, l’automobile, l’acier, les entreprises fondées sur la connaissance, l’intelligence artificielle et l’informatique.

La formation d’une zone de libre-échange avec les pays membres de l’OCS ainsi que les voisins de l’Iran, et la création de l’Organisation internationale de développement du commerce font partie des projets de l’Iran.

Source : Tasnim News

2- La Chine prête à fermer le détroit de Taïwan

Les autorités chinoises envisagent d’organiser un blocus complet du détroit de Taïwan pour tous les navires qui y transitent.

Les navires de guerre américains, le Japon et la Corée du Sud utilisent activement le détroit. La Chine est tout à fait capable de bloquer le détroit en utilisant ses systèmes de missiles, ses navires de guerre et ses avions de combat.

La Chine fait son premier pas audacieux dans les eaux internationales en menaçant de fermer le détroit de Taïwan, une voie navigable clé que les États-Unis utilisent souvent pour insister sur le fait que « le droit international ne s’applique pas au détroit ». Le détroit de Taïwan est une voie essentielle pour les pétroliers et les cargos japonais et sud-coréens, et les États-Unis y envoient délibérément des navires de guerre dans le cadre de leur campagne pour la liberté de navigation dans la région.

Si la Chine annonce réellement la fermeture des eaux du détroit de Taïwan, il est peu probable que les navires civils osent même s’en approcher, sachant très bien que dans ce cas, une réponse extrêmement dure devrait être attendue de Pékin. Cependant, si les États-Unis mènent des actes de provocation, des affrontements ne seront pas exclus. Dans ce cas, les États-Unis n’ont aucune chance face à la Chine dont la présence dans la région est imposante.

Source : Avia-pro

3- Macron rejette un gouvernement « partagé »

Le président de la République s’est adressé aux Français ce 22 juin, après la perte de sa majorité absolue aux élections législatives. Plutôt qu’un gouvernement d’union nationale, il compte parvenir à une majorité étendue au-delà d’Ensemble. Mise à jour automatique

Le chef d’État estime qu’un gouvernement d’« union nationale » n’est « pas justifié à ce jour ». En revanche, il dit croire en la possibilité pour son camp, de « trouver une majorité plus claire et plus large pour agir ».

Il revient maintenant aux groupes politiques de dire en toute transparence jusqu’où ils ont prêts à aller « Il faudra bâtir des compromis, des enrichissements, des amendements, mais le faire en toute transparence, à ciel ouvert si je puis dire, dans une volonté d’union et d’action pour la nation », a également déclaré le président de la République, ajoutant : « Pour avancer utilement, il revient maintenant aux groupes politiques de dire en toute transparence jusqu’où ils ont prêts à aller. »

Emmanuel Macron salue l’esprit de « responsabilité » des partis de l’opposition, dont il a consulté les représentants aujourd’hui.

 « Aucune force politique ne peut faire les lois seule » aujourd’hui, relève le président de la République, alors que son camp n’a pas obtenu la majorité absolue. « Nous devons apprendre à gouverner et légiférer différemment », a-t-il ajouté.

Source : RT

4- Bulgarie : le coup d’Etat anti-Russie ?

Le gouvernement bulgare du Premier ministre libéral Kiril Petkov a été renversé ce 22 juin par une motion de censure, plongeant le pays dans une nouvelle crise politique après déjà trois élections l’an dernier.

Renversé après six mois au pouvoir : le Premier ministre bulgare Kiril Petkov a été confronté le 22 juin au Parlement une motion de censure, sur fond de divergences accrues liées au dossier ukrainien.

Le texte a été adopté par 123 députés, tandis que 116 ont voté contre, sur les 240 sièges, a annoncé le vice-président du Parlement, Miroslav Ivanov. Les Bulgares ont déjà vécu trois législatives l’an dernier.

Jusqu’à la fracassante entrée en politique du libéral pro-européen Petkov, un diplômé de l’université Harvard affichant une volonté de faire table rase de la corruption après les trois mandats de son prédécesseur, Boïko Borissov.

Le président Roumen Radev va désormais appeler à des négociations pour tenter de former un nouveau cabinet. Le parti de Kiril Petkov, vainqueur des dernières élections, devrait refaire un essai, suivi de deux autres partis. En cas d’échec, le Parlement sera dissous et de nouvelles élections organisées.

Mais la coalition hétéroclite formée en décembre s’est fissurée : début juin, elle a perdu le soutien du parti antisystème « Il y a un tel peuple » (ITP).

Parmi les thématiques ayant semé la zizanie : les livraisons d’armes à l’Ukraine. Au sein du gouvernement, si la plupart y étaient favorables, les socialistes ont refusé obstinément de répondre aux demandes de Kiev.

Source de discorde également, le veto bulgare au lancement de négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE, pour des raisons de contentieux historiques et culturels.

Le conflit en Ukraine a remis sur la table la question de l’élargissement de l’UE aux Balkans, à l’importance géostratégique accrue, et la pression occidentale pour que Sofia lève son opposition à ce sujet s’est accentuée. Mais la stratégie de rapprochement avec l’UE amorcée par Kiril Petkov n’a pas été au goût de tous dans le gouvernement.

Source : RT

5- Airbus ne peut se passer du titane russe

La société européenne Airbus a de nouveau appelé l’Union européenne à ne pas imposer de sanctions contre le titane russe, un métal activement utilisé dans l’industrie aéronautique.

« Nous pensons que les sanctions sur le titane de la Russie deviendront des sanctions contre nous-mêmes. Les ventes de titane sont l’un de ces domaines d’activité où aucune des parties n’est intéressée à changer la situation actuelle », a déclaré Guillaume Faury, PDG d’Airbus, lors d’un rassemblement aéronautique au Qatar ce week-end, rapporte le quotidien américain Wall Street Journal dans son édition du mardi 21 juin.

Selon le cabinet de conseil Alix Partners, Airbus achète environ 65 % de ce métal à la Russie.

Son dirigeant Pascal Fabre déplore un passage à d’autres fabricants qui dépend d’un long processus de certification complexe qui peut prendre de 18 à 24 mois. « Il y a une très forte dépendance vis-à-vis d’un fournisseur spécifique. Il est très difficile de changer complètement tout le système », explique-t-il

Airbus n’est pas la seule entreprise occidentale qui achète encore du titane à la Russie, mais elle fait partie des plus grandes entreprises aérospatiales qui le font encore.

Le titane a jusqu’à présent été exclu des listes de sanctions de l’UE et des États-Unis, mais de nombreux acheteurs ont réduit leur exposition aux sources russes, notamment le rival d’Airbus, Boeing, qui achetait auparavant environ un tiers de son titane à la Russie.

Source : Al Manar

6- Les parachutistes français en Estonie

Dans la nuit du 21 au 22 juin, un A400M de l’escadron de transport 4/61 « Béarn » s’est envolé de la base d’Orléans-Bricy pour rejoindre celle de Ventiseri-Solenzara [Corse], où il a acceuilli à son bord une compagnie du 2e Régiment Étranger de Parachutistes [REP], implanté à Calvi.

Puis, escorté par deux Mirage 2000-5, l’A400M du Béarn a mis le cap vers l’Estonie. Une fois arrivé sur place, les légionnaires du 2e REP ont été largués sur une zone tenue par deux sections de l’armée estonienne, avec lesquels ils ont conduit une « manœuvre tactique ».

Appelée « Thunder Lynx », cette opération aéroportée [OAP] surprise, menée à très court préavis, « illustre la capacité des forces françaises à intervenir en urgence et à soutenir un pays allié », fait valoir l’État-major des armées [EMA]. Et d’ajouter qu’elle a été exécutée comme un « acte de solidarité stratégique » envers l’Estonie, alors que ce pays baltes est sous pression russe, comme l’a indiqué Kalle Laanet, son ministre de la Défense.

Pour rappel, les forces françaises participent à la Présence avancée réhaussée de l’Otan [eFP], via la mission Lynx », laquelle mobilise 500 militaires de l’armée de Terre. Ceux-ci sont déployés en Estonie, au sein d’un bataillon multinational dirigée par le Royaume-Uni.

En outre, et au-delà des déploiements ponctuels de la Marine nationale, l’armée de l’Air & de l’Espace assure la protection de l’espace aérien estonien avec quatre Mirage 2000-5, dans le cadre de la mission Baltic Air Policing, conduite par l’Otan.

Source : Opex360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV