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E-Press du 21 juin 2022

Le gazoduc Nord Stream 2, destiné à doubler l'approvisionnement en gaz naturel de la Russie vers l'Allemagne, est devenu une monnaie d'échange clé pour l'Occident dans sa tentative d'empêcher Moscou d'envahir l'Ukraine. ©AFP

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Au sommaire :

1-L’Allemagne prévoit un hiver rigoureux en raison de problèmes de gaz

L’Allemagne prévoit de passer un hiver 2023 rigoureux alors que le spectre d’une pénurie de gaz sans précédent hante déjà le gouvernement allemand

Il n’y a pas si longtemps, Khamin Mikhail publiait un petit article sur Internet serbe avec une note qui ne laisse pas présager pas les meilleures perspectives énergétiques pour l’hiver à venir pour l’Allemagne.

Dans son article, Khamin souligne que le ministre allemand de l’Économie et du climat, Robert Habeck, avertit une fois de plus ses citoyens de réduire leur consommation d’énergie : « Si l’Allemagne n’économise pas le gaz, le pays devra faire face à un « hiver rigoureux », a déclaré le ministre allemand de l’Économie et du climat Robert Habeck

Selon ce dernier, l’Allemagne devrait utiliser plus intensivement les centrales électriques et le charbon pour essayer de remplir au maximum ses réservoirs de gaz.

Selon la chaîne de télévision allemande ZDF relayant les propos de l’homme politique, le gouvernement allemand envisage également cet été d’augmenter le prix du gaz selon un certain modèle qui consiste à contraindre les consommateurs industriels qui peuvent se passer de gaz à réduire leur consommation.

Rappelons que la secrétaire américaine à l’Énergie, Jennifer Greenholm, l’administration américaine tente de persuader les producteurs de pétrole et de gaz du monde entier, y compris l’OPEP, d’augmenter la production afin de réduire les prix du carburant, des prix qui ont atteint des records ces derniers temps.

À ce jour, le président américain Joe Biden a déjà appelé tous les fournisseurs du monde entier à accélérer la production.

Cependant, il faut bien comprendre que si en ce moment, en pleine saison de canicule, cette pénurie énergétique se fait déjà assez fortement sentir, il n’est donc pas très difficile d’imaginer les problèmes auxquels seront confrontés les pays dépendants du pétrole, notamment celle de la Russie, sachant entre parenthèses que ce sont souvent les populations souvent apolitiques qui subissent le plus unanimement les « sales tours » de Washington avec l’introduction paquet après paquet de nouvelles sanctions anti-russes.

Les inquiétudes à ce sujet continuent de croître dans toute l’Europe. Les problèmes énergétiques de l’Europe pourraient plonger l’économie de l’UE dans une récession à long terme.

Source : Finobozor

2-Russie : la France complote

L’ambassade de France en Russie accusée de financement occulte de l’opposition russe.   

Karine Bechet-Golovko

À force de jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler. Cela peut prendre plus ou moins de temps, mais la brûlure arrive inévitablement. Cela fait des années que l’ambassade de France à Moscou soutient ouvertement l’opposition russe, avec laquelle elle a toujours eu plus de contacts qu’avec les institutionnels. Ce secret de polichinelle s’accompagne, en revanche, de mécanismes de financement occulte de mouvements politiques et de journalistes, pour diffuser l’idéologie LGBT, déstabiliser la situation intérieure, etc. Frabrice Rousseau, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France à Moscou et directeur de l’Institut français, personnellement impliqué dans cette histoire, doit quitter au plus vite ses fonctions et le pays. Une note en ce sens a été remise à l’ambassadeur français par le ministère russe des Affaires étrangères. La diplomatie française se porte de mieux en mieux.

Une publication est passée dans les médias russes, aucune information dans les médias français, pour ce qui ressemble à un véritable scandale de financement occulte par l’ambassade de France en Russie de l’opposition russe, politique et médiatique. Au centre de ces transactions, l’on trouve la signature de Fabrice Rousseau, conseiller culturel.

Ainsi, le site 7×7, site d’information régional dit « indépendant », c’est-à-dire d’opposition, puisque la seule « indépendance » reconnue aux médias russes en Occident est celle de l’engagement contre le pays, fut financé par l’ambassade de France en Russie. Ce site défend les « valeurs » globalistes, à savoir les LGBT ou le climat, et reprend la ligne classique de toutes les ONG financées en Russie de l’étranger, notamment la corruption et les mauvais traitements contre les prisonniers. Rien d’original sur le fond (l’ordre du jour globaliste), ni sur la forme (travailler dans les régions), mais cette activité est très lucrative, si l’on en croit d’anciens activistes dévoilant les financements.

Pavel Marouchak, l’ancien responsable de la communication pour la République des Komis, où ce site est implanté, signale qu’un simple spot d’une minute et demi a été financé, par exemple, à hauteur de 7000 dollars, pendant que des millions de roubles étaient versés. C’est lui qui a révélé le schéma de financement, puisqu’il a de nombreuses années étroitement travaillé avec 7×7. Ce site était, par ailleurs, un support médiatique de Memorial, l’ONG qui a été interdite en Russie.

L’argent était versé par des firmes, dont les comptes changeaient de domicile à chaque fois, pour ne pas laisser de traces. Alexandre Zilberg, l’un des dirigeants de 7×7 a déclaré que c’était n’importe quoi. Pourtant, il en a bénéficié et les documents financiers portent la signature de Fabrice Rousseau. Si Memorial était financé directement, le financement pour ce site passait par la Géorgie, où une compagnie appartenant à un journaliste d’opposition russe reversait les fonds à une compagnie tenue par Zilberg. La boucle est bouclée.

L’opposition politique russe était également financée par l’intermédiaire du programme Prisme. Mikhail Mourguine, qui travaillait dans le Fonds de Navalny, a raconté comment l’argent coulait à flots, dont l’origine était à 80 % composée de financements étrangers. Ces financements arrivaient par tranches, sous forme de donations privées.

Les ambassades étrangères ont déjà reçu des notes diplomatiques de protestation à ce sujet, dont l’ambassade de France à Moscou. Sans résultats, manifestement. Le ministère russe des Affaires étrangères a donc convoqué l’ambassadeur de France, pour lui signifier que notre conseiller culturel était indésirable en Russie et qu’il devait partir au plus tôt.

La diplomatie française n’en ressort pas grandie… mais elle est à l’image de son dirigeant actuel.

Source : Russie Politics

3-France : la crise du régime !

Législatives : la crise de régime commence et on va bien s’amuser

Comme nous l’avions annoncé il y a dix jours, Emmanuel Macron ne disposera que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale, qui l’obligera à de nombreuses contorsions pour gouverner. Dans les mois, et peut-être même les semaines qui viennent, ce président vertical, si peu habitué au compromis politique, devraient connaître de sérieuses difficultés institutionnelles. Nous faisons le pari d’un pourrissement rapide de la Vème République, qui se terminera par une rupture systémique et un passage (probablement lent et douloureux) vers une autre forme de démocratie. L’actualité va nous régaler !

Tout ne se passe pas comme sur des roulettes pour le deuxième mandat d’Emmanuel Macron. Nous avions annoncé il y a 10 jours que le président n’obtiendrait qu’une majorité relative, ce qui déboucherait sur une crise de régime. La première moitié de la proposition est vérifiée aujourd’hui, et nous maintenons notre pronostic pour la deuxième partie : la Vème République n’en a plus pour longtemps, et toutes les options sont désormais ouvertes pour la suite.

La Vème République ne fonctionne plus…

Premier constat, en tout cas : de Gaulle avait inventé la Vème République pour éviter le parlementarisme de la IIIe et de la IVe Républiques. Sa constitution, avec son redoutable scrutin uninominal à deux tours aux législatives, devait éviter la paralysie des institutions et permettre de dégager des majorités robustes en tout temps.

Visiblement, la recette ne fonctionne plus. Les législatives confirment que la majorité n’existe plus et qu’il faut désormais composer en mode IVe République.

Le naufrage du quinquennat chiraquien

On se souvient que Chirac avait introduit le quinquennat pour éviter les cohabitations. La règle était que les électeurs confirmeraient forcément aux législatives le choix opéré aux présidentielles. C’était la solution pour éviter la paralysie.

Visiblement, cette vieille croyance-là a vécu. Macron a bien été réélu pour un deuxième mandat, mais sans dégager une majorité parlementaire. L’idéal chiraquien est mort.

Une constitution obsolète

Progressivement, on mesure les dégâts qui se préparent. D’un côté, des institutions qui favorisent l’autoritarisme d’un seul homme. D’un autre côté, une absence de majorité pour gouverner.

Nous avons récemment exposé les raisons qui expliquent l’obsolescence de notre construction républicaine. Ce qui pose problème, c’est la verticalité rigide d’une démocratie représentative qui ne correspond plus à la sociologie et aux technologies de notre époque. Quels que soient les rafistolages que le pouvoir peut ou pourra tenter, le problème durera.

Ce qu’il faut, c’est opter pour une nouvelle forme de pouvoir institutionnel.

Face à Mélenchon et Le Pen, ces gens du passé…

La Ve République n’a décidément pas de chance, et on imagine mal qu’elle puisse durablement survivre à l’épreuve qui se prépare. Car Macron devra désormais composer avec une puissante NUPES, mais qui est faite de bric et de broc avec des gens qui se détestent et dont l’unité n’est que transitoire, et un RN qui devrait friser les 100 postes de députés.

Le tour de force de Mélenchon est de faire croire à sa victoire. En réalité, son étrange attelage n’a obtenu que 5,5 millions de voix. Tout cela fait partie de la rhétorique politique. Il n’en demeure pas moins que son poids est suffisant pour empêcher Macron de gouverner. Mais, comme Marine Le Pen, Mélenchon est un homme du passé qui continue à penser, quoiqu’il s’en défende, dans le cadre partisan habituel.

La Ve République à bout de souffle :

Autrement dit, on peut faire confiance à la NUPES et au RN pour épuiser et essorer la Constitution jusqu’à ses ultimes limites. De manigances parlementaires en coups d’éclat rendant la vie du président impossible, les deux partis vont fracasser l’ordre politique et convaincre de nombreux Français qu’il faut désormais tourner la page.

Pourquoi va-t-on bien s’amuser ?

Avant que ce ras-le-bol ne s’exprime définitivement (le taux d’abstention montre qu’il s’exprime depuis longtemps, mais pas encore suffisamment), nous bénéficierons de quelques belles heures de spectacle. Le scénario en est déjà écrit : Macron défendra mordicus, au moins en apparence, un projet européiste qui est combattu à des degrés divers par la NUPES et par le RN.

Sur cet axe crucial de la mondialisation et de la souveraineté, les passions devraient se déchaîner, entamant au passage la crédibilité du projet européen au pire moment de son existence (celui du retour de la guerre), et la crédibilité de la France dans l’Europe.

Nous nous donnons donc rendez-vous dès cette semaine pour rédiger la chronique de cette faillite annoncée – faillite qui nous soulagera des pulsions liberticides que nous avons déplorées sous le précédent quinquennat. Notre conviction est que ce dénouement ne sera pas fluide, et même qu’il sera particulièrement théâtral et théâtralisé.

Source : Courrier des Stratèges

4-Russie : la Grande-Bretagne bat les tambours

La BBC a évoqué un message interne signé par le général Sir Patrick Sanders, le nouveau chef d’état-major de la British Army. Et, désormais, il ne s’agit plus « d’anticiper les crises » ou de mener des opérations en zone grise. »

« Je suis le premier chef d’état-major depuis 1941 à prendre le commandement de l’armée [la British Army, ndlr] dans l’ombre d’une guerre terrestre en Europe impliquant une puissance continentale », a commencé par faire remarquer le général Sanders.

« L’invasion russe de l’Ukraine souligne notre but essentiel : protéger le Royaume-Uni en étant prêt à combattre et à gagner des guerres terrestres […], car l’invasion de l’Ukraine par la Russie a conduit à une nouvelle ère d’insécurité », a poursuivi le nouveau chef de la British Army. Aussi, il faut en tirer les conséquences sans tarder. « Il y a urgence à bâtir une armée capable de combattre aux côtés de nos alliés et de vaincre la Russie au combat », a-t-il fait valoir.

Dans ces conditions, le principal objectif du général Sanders est « d’accélérer la mobilisation et la modernisation » de la British Army afin de « renforcer l’OTAN et empêcher la Russie d’aller plus loin en Europe ». Et d’insister : « Nous sommes la génération qui doit préparer l’armée à se battre à nouveau en Europe ».

Il y a un peu plus de six mois, et alors que le sort de la British Army était discuté [avec notamment la réduction prévue du nombre de chars de combat Challenger, seulement 148 devant être modernisés, ndlr], M. Johnson avait émis des certitudes qui ont été battues en brèche par la guerre en Ukraine. « Nous devons reconnaître que les vieux concepts consistant à mener de grandes batailles de chars sont révolus et qu’il y a d’autres capacités dans lesquelles nous devrions investir », avait-il dit… Il n’est pas certain qu’il tienne le même discours désormais…

Source : Opex 360

5-Ukraine : la Lituanie débloque les ports !

La Lituanie a annoncé le transfert d’armes à l’Ukraine, permettant de « débloquer les ports »

Le ministère lituanien des Affaires étrangères a annoncé l’envoi d’équipements militaires spéciaux à l’Ukraine pour débloquer les ports.

Pour le moment, il n’y a pas de détails à ce sujet, cependant, nous pouvons bien parler d’armes de missiles, d’autant plus que ces armes ont été fournies par un pays européen et ont été promises par les États-Unis. Le chef du ministère lituanien des Affaires étrangères a souligné que d’autres pays fournissaient également des armes pour débloquer les ports ukrainiens, mais il a refusé de nommer ces États.

« Pour ouvrir des ports dans le sud de l’Ukraine, il faut du matériel militaire. Une partie est déjà en cours de livraison. Malheureusement, il n’y a pas d’autre moyen de débloquer les ports. Si les pays d’Europe fournissent les équipements nécessaires, alors la question de la crise alimentaire sera résolue très rapidement., - a déclaré le chef du ministère des Affaires étrangères de Lituanie, Gabrielius Landsbergis.

Les experts notent que la Lituanie se dirige vers une très grave escalade. De plus, cela se manifeste non seulement par la fourniture d’armes à l’Ukraine, mais également par une tentative d’organiser un blocus de la région de Kaliningrad. En réponse, la partie russe a menacé d’utiliser des mesures drastiques.

“Le chef de la Commission du Conseil de la Fédération pour la protection de la souveraineté, Andrey Klimov, a déclaré que l’Union européenne devait corriger la situation avec le blocus de Kaliningrad, sinon la Russie aurait les mains libres pour résoudre le problème du transit par tous les moyens. Selon lui, l’OTAN, par l’intermédiaire de la Lituanie, commence un blocus de la région russe, c’est une agression directe contre la Russie, les forçant à recourir à l’autodéfense. - Rapports de RIA Novosti.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV