Dans un discours exprimé à l’occasion de la l’anniversaire de la libération du sud du Liban des griffes de l’armée d’occupation sioniste, le secrétaire général du Hezbollah a lancé une mis en garde à l’adresse de l’entité : « toute atteinte à la mosquée Al-Aqsa et les valeurs saintes des musulmans et des chrétiens dans la ville sainte d’al-Qods provoquera l’irréparable et fera exploser la situation dans la région. »
« Ce sera une provocation suprême, et un grand danger, surtout si les sionistes rentrent dans l’esplanade des Mosquées, d’autant que certaines organisations extrémistes affichent vouloir détruire le dôme du Rocher. Alors même que les factions de la Résistance palestinienne sont unanimes à condamner cette décision, s’engageant à riposter, il est clair que toute atteinte à la mosquée al-Aqsa provoquera une grande explosion dans la région et là aura lieu l’irréparable. Certes, l’ennemi israélien se trouve dans une situation de crise sans précédent et souffre d’une division interne aiguë, n’empêche que d’aller dans ce sens pourrait s’avérer encore plus catastrophique en termes de risque pour l’existence de l’entité temporaire.
Comment peut-on analyser le discours du secrétaire général du Hezbollah ? Ghada Houbballah, géopoliticienne à l’Université islamique du Liban, nous répond.
